mardi 28 octobre 2008

Fable II


Editeur: Microsoft
Développeur: Lionhead
Plateformes: XBOX 360, PC à suivre dans longtemps.
Date de sortie: 24/10/2008
Genre: RPG ambitieux.
Site officiel.
Version testée: Version complète XBOX 360.



Le pitch: Angélique, diabolique? Hétéro, homo, multiplateformes? Econome ou high roller? Menez votre vie à Albion comme bon vous semble, et s'il vous reste un peu de temps, essayez
de vous attaquer à la quête principale.

Le contexte: Dans le grand RPG de la vie, on m'a rollé un 19 en Curiosité et un 3 en Obstination, ce qui explique en grande partie ce modeste blog, et le fait que par contre, je vois très rarement la fin d'un jeu...

Fable, premier du nom, fait cependant partie de ces perles rares qui m'ont tenues en haleine jusqu'au bout, principalement grâce à la liberté de choix et d'action que le jeu offrait. Ouais, j'ai bien aimé.

Alors, excité par la sortie de la suite, donc? Ben, je demande à voir... Je veux y croire, évidemment, mais pas mal de trucs foutent un peu la trouille, a priori.

Pour commencer, la lettre envoyée par Molyneux à tous les critiques (les pros, hein, pas moi, je ne suis toujours qu'une sous-merde sans importance) , leur suppliant de faire tester Fable II par une personne n'ayant jamais joué à un jeu vidéo. Et je cite:

I have a favour to ask you -- we build this game not only to appeal to gamers like yourself, but to appeal to anybody. So please, please, please, please, pleae find somebody who doesn't play games, watch them play it and see how their world turns out, because I think it's only when you see those differences that the unique experiences comes through.


Ah ouais, pas con. Pour un sourd, le dernier Voulzy est d'assez bonne facture, et il paraît que Gilbert Montagné a a-do-ré les Bronzés 3...

Ensuite, ce même Molyneux nous a vanté avec enthousiasme les combats nécessitant une seule touche ou encore le système de sentier lumineux nous indiquant en permanence la direction à suivre pour la quête principale. Tout cela semble unanimement désigner Kevin, 10 ans, consoleux, doigts boudinés, vivacité d'esprit atrophiée, comme public-cible de ce titre.

Et puis,
pour tenter d'attirer Charlotte, la petite soeur de Kevin, il y a... un chien! Un putain de clebs, à se trimbaler durant toute l'aventure sans jamais pouvoir lui envoyer le moindre low kick affectueux... Attention, rangez la mèmère Bardot, j'ai rien contre nos zamis les chiens, sans eux les rouleaux de printemps de l'Orient Express en bas de chez moi n'auraient probablement pas ce goût inimitable. Mais de là à me coltiner un sac à puces bavant et jappant pendant toute l'aventure, je suis assez moyennement motivé.

Mais bon, on va dire qu'on y croit à fond malgré tout.

0:01 Garçon ou fille? J'opte pour un garçon comme héros (ouais, un chien ET une chatte, ça aurait peut-être vraiment fait beaucoup). Cinématique d'intro superbe avec un petit oiseau virevoltant par dessus la ville principale, et... qui me chie dessus! Ca commence bien!

0:04 Pour 5 pièces d'or, je peux acheter une boîte à musique "magique". A un marchand qui propose aussi un miroir qui rend beau... Effet garanti dans l'obscurité seulement, héhé...

0:07 Il va falloir les gagner, ces 5 PO, en remplissant quelques quêtes basiques, accompagné de ma soeur. Comme annoncé, un chemin lumineux m'indique en permanence le chemin à suivre. Trop facile.

0:08 Pour trouver des quêtes, des personnages ont un grand point d'exclamation jaune au-dessus de la tête. Wow, ça c'est une trouvaille!

0:12 A contrecoeur, je sauve un chien battu des griffes d'un tortionnaire. Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai l'impression que c'est ce sac à puces que je vais devoir me coltiner plus tard.

0:16 Il y a moyen de désactiver le sentier lumineux dans les options. La ville est relativement petite, je peux m'en sortir sans aide... normalement. A part ça, il neige, et c'est assez superbe.

0:18 Pour une pièce d'or, nous devons retrouver une bouteille de pinard et la rendre à un poivrot, ou à sa femme qui ne veut plus qu'il picole. Et de quoi je me mêle? En filant la bouteille à l'ivrogne, je vois directement mon alignement pencher de trois points vers le mal. Yesss!

0:20 Une autre quête à 1 PO me demande de ramasser par terre des mandats d'arrêt. Je trouve celui d'Andrew "le bègue" M-M-Miller. C'est con mais ça me fait sourire...

0:23 ...et celui de Nicky Chalmers, recherché pour agression avec une arme qu'on aurait juré non mortelle mais qui malheureusement l'était. Recherché mort ou mortellement blessé. La plupart des descriptions sont loufoques et bien écrites.

0:29 Mon premier achievement: Kick the Chicken! Faut me comprendre, j'ai toujours vécu à la ville, j'ai très peu martyrisé d'animaux dans ma vie... Alors quand un poulet digital croise ma route, je craque.

0:35 J'ai réuni les 5 PO. La boîte à musique est censée exaucer les rêves, et le nôtre, à ma soeur et moi, apparemment, c'est de vivre la vie de château. La boîte à musique nous explose à la gueule, une belle arnaque!

0:37 Mais le soir même, nous sommes convoqués au château du seigneur local! Coïncidence? Loading screen message: péter peut avoir de lourdes conséquences si vous échouez... Surtout pour votre pantalon. Euuuh, dans le jeu, vous voulez dire?

0:43 En gros, le châtelain flippe sa race quand il nous voit arriver, il flingue ma soeurette, je saute par la fenêtre et reprend conscience... 10 ans plus tard. Voilà, la quête principale est donc posée... VENGEANCE! Rien d'exceptionnellement original, donc.

0:45 J'ai été recueilli par un camp de gitans. Chaque roulotte a un panneau indiquant le prix de la propriété. Celle-ci vaut 989 PO. J'ai pas un balle, mais je reviendrai acheter tout le village, juste pour voir.

0:47 Premiers contacts avec mon armement. X pour dégaîner mon épée toute rouillée. Y pour faire péter l'arbalète, et B pour lancer un sort. One-button combat, si on veut, mais on dispose tout de même de trois types d'attaques. Ca rassure.

0:50 Je trouve un collier pour mon clebs, je peux maintenant lui donner un nom. Ca sera Trogdor, cela flatte l'oreille du gamer mélomane que je suis. Quand Trogdor aboie, il faut creuser, y a du trésor enterré dans le coin. Brave toutou.

0:54 Premiers combats. Suivant les attaques employées, des orbes d'expérience différents sont récoltées. En gros, si j'utilise plutôt la magie, je recevrai de l'expérience magique, ce qui permet de se spécialiser selon ses goûts... Pas mal.

0:57
Je ramasse aussi une baballe en caoutchouc que je peux jeter au loin pour occuper Trogdor. Voilà, voilà. Trop LOL.

1:01 J'essaie de socaliser un peu, et parmi les choix possibles pour communiquer, il y a déjà le fameux 'péter'. Appuyer sur A pour un petit pet, et garder A appuyé pour tenter le méga-prout, avec le risque non-négligeable de laisser des traces indélébiles... Au bout de quelques minutes, un attroupement s'est formé autour de moi, et certaines donzelles commencent à en pincer pour moi! Les filles d'Albion sont tellement faciles...


Vais-je continuer à y jouer? Oui.


Pourquoi? Le chien, je m'y ferai. Les combats, je n'en ai pas fait des masses après une heure, mais avec trois types d'armes, cela sera peut-être un poil plus intéressant que prévu. L'écriture des descriptions est loufoque et agréable, les graphismes colorés flattent la rétine, et dès que j'aurai trouvé un tripot où claquer tout mon fric virtuel, la durée de vie aura triplé. En attendant Fallout 3...

lundi 20 octobre 2008

Brothers in Arms: Hell's Highway



Editeur: Ubisoft
Développeur: Gearbox
Plateformes: PC, PS3, XBOX 360.
Date de sortie: 25/09/2008
Genre: Yet another WWII shooter.
Site officiel.
Version testée: Version complète PS3.


Le pitch: Revivez l'opération Market Garden aux commandes de vos escouades.

Le contexte: Comment, en 2008, sortir un jeu traitant de cette bonne vieille deuxième Guerre mondiale et parvenir malgré tout à susciter un minimum d'intérêt? Gearbox opte pour un théâtre d'opérations relativement méconnu, l'Operation Market Garden (malgré Close Combat: a bridge too far, et l'ancestral Arnhem de CCS, laid comme une chanson de Rihanna, mais tellement passionnant).

Market Garden se déroule dans le pays du fromage qui pue pas, du teen porno cheap (enfin, à ce qu'on m'a raconté, hein...) et de la drogue démocratique à tous les coins de rue, ce qui explique vraisemblablement la présence de divisions entières de G.I.'s américains dans une région du globe où le pétrole est absent.

Nous sommes en septembre '44, et afin de permettre l'avancée des troupes terrestres alliées vers Berlin, des troupes aéroportées sont droppées en Hollande pour capturer les ponts principaux. L'opération, si vous voulez tout savoir, sera un échec, le pont (trop loin) d'Arnhem n'ayant pu être securisé.

Trois mois plus tard, dans les Ardennes, ma maman vient au monde. Pour fêter l'événement, les deux camps organisent au pied levé une grande rave party hivernale qui, avouons-le, dégénéra quelque peu.


0:05 Après cinq minutes d'une introduction choc aussi compréhensible que le premier quart d'heure de Memento, (flash-backs vers 1931, "previously on Brother in Arms", une sombre histoire de flingue en argent transmis de père en fils qui n'est pas sans rappeler la douloureuse montre en or de Pulp Fiction...), le jeu va commencer... Trois modes de difficulté: Normal, Vétéran et Authentique, ce dernier étant locké. Commençons en Normal.

0:06 Chapitre 1: Perdus à Eindhoven. Le tutorial nous apprend, dans un hôpital abandonné, à se mettre à l'abri (L1), à s'abaisser (L3), tirer (R2), courir (X)...

0:08 Suivant qu'on soit abrité ou non, le jeu passe de la première à la troisième personne, c'est extrêmement troublant.

0:09 Et comme d'hab', pas de barre de santé, pas de stress. Il suffit de se planquer pour guérir. Mouarf. Un grand coup dans son cul au réalisme...

0:14 Point central du jeu: les tirs de suppression. On peut forcer chaque ennemi à rester planqué en tirant massivement dans sa direction. Cela permet par la suite de se déplacer sans risque. Original...

0:22 Je me retrouve dans un auditorium médical, quand un bombardement se produit au dessus de ma tête. Une bombe est retenue par un fil au-dessus de moi, je suis couché par terre, trois schleus s'apprêtent à me descendre alors que mon binôme reste planqué dans un coin... Détonation, écran noir... "Trois jours plus tôt". Nos amis de Gearbox semblent sur le point de confondre narration novatrice et charabia indéchiffrable.

0:29 Autre cinématique longuette dans une base aérienne anglaise. Les mouvements de caméra sont nerveux et rendent l'animation saccadée et nauséeuse, alors que les doublages français sombrent dans le ridicule. Sans rire, en fermant les yeux je vois Daffy Duck et Mister Magoo...

0:33 Destination Eindhoven... en planeurs! Atterrissage forcé dans les pâturages derrière les lignes ennemies. Il est temps... de s'entraîner à tirer!? Il y a trois bouteilles en verre au loin, que je dois casser. Idéal pour se déplacer discrètement derrière les lignes ennemies!! Tant qu à faire, j'en profite pour buter 3 moutons broutant paisiblement à côté. Les bons développeurs savent comment satisfaire les instincts primaires des joueurs.

0:36 Entraînement au lancer de grenade (R1). L'explosion évoque plus un pétard pirate planté dans une motte de terre qu'un engin explosif mortel... Par ailleurs, les armes sont assez molles, peu excitantes. Avec quelques robots de combat, des drones, des rayons lasers et autres Death Stars, la deuxième Guerre Mondiale aurait été tellement populaire...

0:40 Je suis à présent aux commandes d'une équipe de mitrailleurs, que je peux positionner et commander à ma guise. Tactique de base: tirs de suppression et contournement pour prendre l'idiot d'en-face par surprise...

0:43 Pour rallonger la sauce, le jeu propose de retrouver des graffitis 'Kilroy was Here' que les G.I. dessinaient apparemment, par jeu, dans les endroits les plus incongrus et/ou risqués. Au moins, j'aurai appris quelque chose ce soir...

0:47 L'idée des tirs de suppression n'est pas mauvaise en soi. Mais dans les faits, chaque ennemi, MÊME INVISIBLE, a un gros point rouge au-dessus de la tête pour indiquer qu'il est actif et 'non-suppressed'. On voit donc les ennemis à 500m à la ronde, inutile de préciser que cela nuit *légèrement* à la tension et au réalisme...

0:51 A l'assaut d'une ferme locale. Les éléments du décor sont destructibles, se vantent les développeurs, ok, mais par contre toutes les vitres sont blindées ou quoi? Après toutes ces tonnes de carreaux jouissivement dégommées dans Resistance, tout retour en arrière m'est assez insupportable...

0:54 Après avoir explosé par mégarde mon équipe de mitrailleurs (ouais ok, j'ai confondu L1 et R2, ça ne vous est jamais arrivé?), je me retrouve seul contre une mitrailleuse lourde installée à l'étage d'une fermette pittoresque. Sans trop de difficultés, je contourne la pluie de balles traçantes, et j'entre dans la ferme. Les dégâts reçus sont si faibles et si facilement guérissables que je nettoie sans sourciller une dizaine d'ennemis...

0:58 ...plus deux andouilles scriptées, bien planquées derrière une table. Ils me surprennent au début, mais ensuite ils me tournent le dos sans raison!? A mon avis, le budget AI avait été initialement placé en actions Dexia et Fortis...


Vais-je continuer à y jouer? Non.


Pourquoi? Rien de bien enthousiasmant ici, malgré un petit effort scénaristique. En tant que FPS, on est loin du plaisir de Call of Duty 4, et l'aspect tactique me semble moins excitant que dans le dernier Ghost Recon. Avec toutes les bombes ludiques qui vont nous tomber dessus ces prochains jours, je vois mal comment caser un peu de temps pour ce titre moyen...

lundi 13 octobre 2008

Subbuteo DS


Editeur: 505 Games
Développeur: Artematica
Plateformes: DS.
Date de sortie: 18/09/2008.
Genre: Football digital.
Site officiel.
Version testée: Version complète.



Le pitch: Remportez la Coupe du Monde dans ce jeu qui simule un jeu qui simule le football. Yeah!


Le contexte: Subbuteo, j'y ai goûté en 6° primaire (12 ans pour nos zamis français, dont la nomenclature des cycles scolaires restera à jamais un mystère insondable à mes yeux). Notre prof était fan du jeu, il avait amené une boîte en classe, et les élèves ayant une note satisfaisante en comportement pouvaient rester durant la pause du midi jouer en classe. Brillant!! Je n'ai jamais été aussi discipliné et heureux en classe que cette année-là... Qui a besoin d'autorité pour faire régner l'ordre, quand 22 foutbalistes en plastoche suffisent amplement? Bon, évidemment, c'était fastoche, l'école étant non-mixte; s'il y avait eu des pisseuses dans notre classe, Mr Decoux aurait probablement aussi dû prévoir un poney pour satisfaire tout le monde.

Un quart de siècle plus tard (GASP!) alors que je pensais la licence morte et enterrée depuis longtemps, Subbuteo refait surface. Apparemment, MB-Hasbro a racheté le bazar, collé la tronche à Ronaldinho et Kaka sur des joueurs désormais en carton, en espérant naïvement que cela fasse oublier aux kids leurs FIFA et PES...

Et, en guise de cross-over douteux, voici aussi Subbuteo DS, le jeu video qui simule le jeu de plateau qui simule le sport. Successeur officieux d'une abominable version Amiga qui, si on n'y prenait garde, pouvait causer nausées, allergies cutanées et vomissements explosifs en cas d'utilisation prolongée, cette version DS porte tous mes espoirs. Malgré un manque complet d'exposition médiatique, ce qui est rarement bon signe...

0:02 Un petit tour dans les menus. Entraînement, match rapide, Coupe du Monde, match multijoueur. On ne croule pas sous les options! Entraînons-nous, donc.

0:05 Brésil - Italie (putain, y a pas la Belgique...) Bon, comment ça marche, ce brol? Y a une main sur laquelle on peut agir avec le stylet pour donner force et effet à ses coups. Sur l'écran du bas, un radar survole l'ensemble du terrain; en haut, un zoom donne une vue plus serrée de l'action (mais ça reste tout de même de la 2D bien cra-cra).

0:07 Je m'attendais à un entraînement reprenant les bases et les règles du jeu, mais non, c'est juste un match tout simple... Service minimum.

0:08 Apparemment, le gardien se contrôle manuellement, en déplaçant le stylet près du goal. Ca c'est sympa, mais je suis complètement nul: 0-2 pour les ritals à la mi-temps.

0:09 Pour les novices (et il y en a sûrement des masses), le jeu se joue comme suit: la balle reste en possession tant que la balle est touchée par un de nos joueurs, sans toucher l'adversaire. Et un même joueur ne peut toucher la balle que trois fois de suite. Si on rate la balle, elle passe en possession adverse. Si on touche un joueur adverse avant la balle, c'est coup-franc (je le sais, je viens de concéder mon deuxième pénalty en 5 minutes...)

0:10 J'ai eu (enfin!) une occase, mais au moment du tir, il siffle sans raison! ...ah bah si, il y avait hors-jeu.

0:12 Voilà, un bon 0-4 dans les gencives. Je prends 2 bêtes buts sur pénalty (va falloir arrêter les tackles à travers tout et essayer un peu de finesse), et apprendre à doser les passes...

0:14 J'essaie d'enlever l'irritante musique dans les options, mais c'est moins subtil que ça: on peut juste supprimer TOUT le son en une fois (effets et musique). Très utile pour ceux qui ignorent que le volume sonore de leur DS est réglable.

0:16 Coupe du Monde, niveau moyen, mi-temps de 6 minutes. Mon Brésil jouera contre le Mexique, l'Arabie (?) et le Ghana. Trop facile!

0:21 Tous les contrôles stylet, ou presque, sont aussi accessibles via les touches de la DS, et c'est en fait plus précis. On maîtrise mieux la puissance...

0:29 Je me fais néanmoins pulvériser 0-3. Pas moyen d'arrêter une balle avec ce gardien à la con. Bon, va falloir deux victoires, là.

0:33 Yeah! Mon premier goal!! Je viens de trouver comment tirer en hauteur, une prune en pleine lucarne, ça fait plaisir! Bien entendu, pas de ralentis, juste un bruitage probablement repiqué tel quel à ce bon vieux Match Day...

0:37 La clé du succès, ce sont les placements défensifs. En perte de balle, on peut jouer un coup défensif tous les deux coups adverses, et il faut bloquer au mieux les angles de tir (sans toucher la balle, sinon c'est coup franc). Je retrouve l'aspect tactique plaisant du jeu de table.

0:44 Trop content de peut-être tenir ici ma première victoire (1-0), je me la joue catenaccio, et en possession de balle, j'use bien les 15 secondes permises à chaque coup. La honte... mais ça paie!

0:49 Si je gagne ce dernier match, je serai qualifié pour les 8èmes... mais après 2 minutes, le jeu freeze! Plus moyen de rien faire, je dois rebooter le jeu. Il y a une sauvegarde automatique... qui me dit 'Vous êtes éliminé!' M'enfin! Pas moyen de recommencer ce troisième match.

0:52 Dans les options, il est possible de personnaliser les équipes, c'est-à-dire changer leurs noms. Waouw! Profitons-en tant qu'elle existe encore, je crée l'équipe belge.

0:55 Multijoueur wi-fi, juste pour rire, on ne sait jamais que l'autre dingo qui a acheté ce jeu soit connecté en ce moment...

0:57
En fait, non. Y a personne. M'en doutais un peu...

Vais-je continuer à y jouer? Oui (malgré tout).


Pourquoi? On est en droit de se demander si le jeu n'a pas été programmé sous influence dans un sweat-shop pakistanais. Entre les modes de jeu faméliques, les options minimalistes, l'unique sauvegarde défaillante, l'audio-visuel en rade et les freezes qui ne pardonnent pas, y a de quoi pleurer des larmes de sang.

Cependant, en tant qu'ex-joueur de Subbuteo, je trouve que le jeu DS restitue fort bien l'attrait du jeu de table, un compromis unique entre football et snooker, et j'ai pris pas mal de plaisir à jouer, du moins avant le plantage (*).

Mise en garde: je tiens tout de même aussi à signaler que si vous n'avez jamais joué au jeu de table, l'intérêt de ce titre est fort limité, sauf insatiable curiosité (qui vous honore).


(*) Jusqu'à aujourd'hui, en dix heures de jeu, j'ai eu deux plantages de ce type au total. Gênant.

mercredi 1 octobre 2008

Ce week-end, fini de jouer!

Ce week-end, exceptionnellement, pas de test, alors que j'ai encore une bonne poignée de jeux à passer à la moulinette: Brothers in Arms, Wario: the Shake Dimension, et un Subbuteo DS qui me fait évidemment craindre le pire, mais qu'il m'était impossible de négliger tant le facteur nostalgie de la chose était écrasant.

Ce weekend, je vais en Irlande. Pour raisons professionnelles? Non. Tourisme, alors? Ben non, pas vraiment, j'aurai pas beaucoup le temps, même si, avec un peu de chance, on parviendra à caser un monument local ou l'autre.

Non, si je vais en Irlande ce weekend, c'est pour jouer au poker! Un beau gros tournoi, 500 euros d'inscription, 500 joueurs à affronter pendant 3 longs jours si tout va bien, pendant trois petites minutes si tout va très mal. On verra. Au bout, 100.000€ pour le vainqueur, et du fric pour les 50 premiers.

Mais le plus beau, dans cette histoire, c'est que le tournoi et l'hôtel, c'est Ladbrokes qui paie! Je me suis qualifié via un tournoi online, et c'est donc sans aucun stress que je m'envole pour Killarney (à part, bien entendu, le stress de l'avion, mais ça, c'est une autre histoire. Aer Lingus, c'est quoi ça pour une compagnie? Je connais un peu sa soeur, Cunny, mais pour le reste...).

La structure du tournoi est très lente, ce qui me convient parfaitement, et je me fixe comme premier objectif réaliste de terminer le premier jour en vie. Ensuite, avec la bonne étoile qui me poursuit pour le moment, tout est possible... et de toute manière, avec 2 piscines, jacuzzi, sauna , hammam, un practice de golf et plus de 70 pubs dans la ville, ne vous en faites pas trop si je me fais éjecter rapidement!


A la semaine prochaine, wish me luck!



PS: Je suis un père indigne, quelle idée de partir le jour des deux ans de son petit chou... Alors, bon annif', Cédric, et gros bisous!