dimanche 30 mars 2008

Tabula Rasa



Editeur: NC Soft
Développeur: Destination Games
Plateformes: PC.
Date de sortie: Novembre 2007.
Genre: MMORPGSF.
Site Officiel.
Version testée: Version d'évaluation PC.


Le pitch: La Terre s'est brutalement faite envahir par une coalition extraterrestre, l'Engeance. Les quelques humains réceptifs au Logos, offrant des pouvoirs surnaturels, sont le dernier espoir de notre civilisation...

Le contexte: Flashback, 20 ans en arrière.

"Non, non, et NON, Stéphane, le latin n'est PAS une langue morte", glapit, rubiconde, ma prof de latin, avec au fond des yeux toute l'obstination bornée du brancardier tentant un bouche-à-bouche sur un cadavre décapité. Faut dire qu'elle démarrait au quart de tour, la vieille, ce qui était fort utile pour gagner du temps quand pointait à l'horizon une insoutenable étude approfondie de l'architecture poétique des Bucoliques de Virgile.

Et comme s'il s'agissait d'une preuve irréfutable du dynamisme de cet idiome, elle aimait à brandir un album d'Astérix entièrement traduit en latin par un confrère illuminé... Devant le concert de gloussements et de rictus gênés que cette *preuve* générait invariablement, la brave dame concluait, "et de toute façon, même si tu penses que le latin ne sert à rien, tu verras peut-être plus tard comme cela te servira pour apprendre l'allemand!".

Bien. Déjà, n'ayant dans l'immédiat ni chien dangereux ni colonne de blindés à commander, l'effort me semble aussi peu rentable qu'engageant. Mais surtout, en ré-allouant ces 4 foutues heures de latin par semaine durant 6 années, j'aurais pu, au lieu de perdre mon temps à essayer de traduire le charabia de politiciens en jupette, apprendre la langue de Goethe, de Cervantes, voire celle d'Azetbur.

Bref, vous aurez compris qu'il y a comme une once de discorde entre votre serviteur et cette langue à tout le moins plongée dans un coma irréversible. A ce propos, j'espère que la brave dame sus-mentionnée n'a pas mis la main sur l'infâme dernier album d'Astérix, le choc pourrait s'avérer fatal à son âge...

20 ans plus tard, donc, malgré toutes mes précautions, je me retrouve en contact direct, brutal avec la langue latine. Tabula Rasa. Drôle d'idée, a priori, d'utiliser le latin pour un MMO futuriste, mais faisons table rase, n'est-ce pas, de nos préjugés, et voyons si ce titre massivement multijoueur a les épaules assez solides pour lutter contre l'ogre World of Warcraft.

WoW, bah, comme tout le monde, j'ai bien baigné dedans. Ce truc m'a littéralement bouffé une année de ma vie. Je ne regrette rien, évidemment, le jeu était super prenant, mais en fin de compte, je suis content d'en être sorti. Fini de tuer 20 girafes, puis récolter 12 os de babouins, puis 14 crânes de trolls des neiges, fini l'enchaînement interminable de quêtes, le fastidieux leveling... Retour à la vie normale. Le pied.

Donc, c'est avec curiosité mais aussi pas mal de crainte que j'approche Tabula Rasa. Pourvu qu'il ne soit pas trop bon, pourvu que je ne replonge pas...


0:02
Un petite intro sympa nous dépeint le monde paisible de la Terre, puis l'invasion brutale de l'Engeance. Les humains capables de se battre sont expatriés en sécurité via des portails.

0:04 Quand j'ai laissé tomber World of Warcraft, je pense qu'il y avait bien 10 serveurs francophones. Ici, il y a un seul serveur... européen. Pour un jeu sorti il y a quelques mois, c'est un peu maigre!

0:05 Etonnant: lors de la création du personnage, je suis prévenu que le nom de famille que je choisis sera unique pour tous mes persos... Je ne pige pas trop pourquoi, mais bon, il ne faut donc pas choisir à la légère. Disons... Floyd McGilligan. Ouais, ça claque super bien!

0:08
J'arrive dans un camp d'entraînement. Après quelques minutes passées à reconfigurer les touches, j'apprends à me déplacer et à regarder autour de moi. Je suis trop fort!

0:10 Le bouton droit déclenche une aptitude spéciale. Ici, la course. Telle cette andouille de Cauet, y a mes pieds qui deviennent tout rouges, et j'ai l'impression d'avancer un poil plus vite.

0:14 Les personnages qui donnent les quêtes ont un signe jaune au-dessus de la tête. J'ai pas déjà vu ça quelque part? Ici, le talkie-walkie remplace le point d'exclamation, mais bon, on n'est pas dépaysés.

0:18 Pour débloquer le passage, je dois déposer des explosifs sur un vaisseau échoué. Je me casse en courant, pieds rouges et tout, et je contemple l'explosion, très réussie, avec une onde de choc qui me fait penser à la scène des explosions de charges sismiques de Jango Fett dans Star Wars 2. J'adore cette scène! (faites pas attention, depuis Lego Star Wars, je suis devenu dingo)

0:21 Bonheur! Les combats au fusil sont comparables à un FPS: il faut viser avant de tirer, au lieu de bêtement se contenter de locker l'ennemi et d'appuyer sur une touche. C'est malgré tout peu précis, et les projectiles ennemis, eux, touchent leur but même si on essaie de strafer... mais c'est déjà un pas dans la bonne direction.

0:23 Plop, je passe niveau 2. Je gagne un beau fusil, et quelques points de compétence à assigner où je veux. Physique +1, Intellect +2, Volonté +0. Un esprit sain dans un corps sain, sans aucune volonté. Je prends aussi l'aptitude spéciale Foudre. C'était ça ou Course à pied, Chimie ou Photonique. Qui hésiterait?
A noter qu'on ne choisit apparemment pas de classe de départ. Je suppose qu'en montant l'Intellect prioritairement et en sélectionnant des aptitudes 'magiques', on s'oriente automatiquement vers une sorte de sorcier du futur.

0:27 Ouais, ben je me suis bien fait baiser... La foudre, elle marche pas!

0:35 Mission suivante: reprendre l'avant-garde de notre base militaire. Les combats sont violents, accompagnés d'une chouette bande-son rock, mais j'ai l'impression d'être immortel: tout le monde me tire dessus, et ma barre de vie ne bronche pas. Je passe niveau 3, facile.

0:40 Petite séance de shopping: c'est un peu la misère. A part une belle paire de bottes, décidément très en vogue ces temps-ci, y a rien d'intéressant.

0:42 Le seul chemin mène dans une caverne, aux décors bleutés très réussis. De manière générale, les graphismes de Tabula Rasa sont plutôt bien foutus. La caverne est vide.

0:45 Je reviens à la base. J'avais raté un NPC, qui propose justement une mission dans la caverne: aller tuer deux jumeaux, et réupérer un Logos Energie, un artifact qui me permettra, enfin, d'utiliser la foudre.

0:48 Maintenant, dans la grotte, y a du monde. Pas très réaliste de peupler les lieux en fonction des quêtes qu'on détient... Le premier jumeau, Dissector, me rappelle qu'en fin de compte, je ne suis pas immortel. Il me dézingue, et je ressuscite à l'hôpital, apparemment sans aucune pénalité. J'y retourne.

0:51 Bon, cette fois-ci, j'essaie de le garder à distance, et je l'emporte assez facilement. Dans une fontaine, je trouve le Logos, et ça tombe plutôt bien, car le deuxième jumeau, Collector, apparaît, et il n'est sensible qu'à la foudre.

0:54 La foudre fait des dégâts à la cible principale, ainsi qu'aux créatures voisines. Toute ma jeunesse!

0:56 Voilà! Après Dissector, Collector mord la poussière. Toutes mes condoléances aux parents.

0:58 Fin du tutorial. Je suis téléporté dans une forêt, où je peux à présent rencontrer d'autres joueurs. Mais y a pas grand'monde. Je trouve une mission chez un sage habitant dans un arbre: tuer 5 phacocheurs. Ouais, c'est comme ça qu'ils s'appellent.

1:03 Je trouve les phacocheurs, qui en fait, ressemblent à s'y méprendre à des phacochères (c'est le traducteur français qui a voulu faire son intéressant, j'imagine). Je les bute, retourne chez le sage. Ok, mission suivante. Trouvez 8 embusqueurs... tuez-les... et ramenez leur peau...
C'est reparti comme avec WoW. Même dans un MMO futuriste, il faut chasser des bêtes sauvages.

Vais-je continuer à y jouer? Non.

Pourquoi? Je suis bien conscient que tester un MMO en une heure, c'est aussi crédible qu'une critique cinéma sur TF1. Mais je m'en fous, c'est mon blog! Les combats en pseudo-FPS semblent mieux que dans WoW, les graphismes semblent mieux que dans WoW, le thème semble plus adulte que dans WoW. Mais rien à faire, le courant ne passe plus, et tuer des bebêtes à la tonne pour leveler, j'en peux plus. Peut-être que sur la longueur, le jeu s'avère intéressant, mais avec un succès mitigé et une fréquentation fragile, on est en droit de se demander si, tel le latin avant lui, Tabula Rasa a un avenir ou s'il est déjà mort sans le savoir.


Merci à Brednul pour la clé d'essai!

dimanche 23 mars 2008

Etrian Odyssey



Editeur: Atlus
Développeur: Atlus
Plateformes: DS.
Date de sortie: 05/2007 (US Import).
Genre: Very-old-school RPG.
Site Officiel.
Version testée: Version complète DS.


Le pitch: Dans le village paisible d'Etria, la sérénité séculaire semble être rompue par l'apparition d'une faille maudite dans la forêt voisine. Montez un groupe d'aventuriers et tentez de clarifier la situation, arme au poing.

Le contexte: A quelques jours d'un anniversaire qui me placera, s'il faut en croire les statistiques, pile poil au milieu de ma vie, il devient de plus en plus courant de vouloir claironner en toute occasion que putain, tout était quand même mieux avant. Abstraction faite, peut-être, des téléphones à cadrans rotatifs, des télévisions sans télécommandes, des pantalons en velours côtelé, de l'impossibilité de voir les films en version originale, des sièges de voiture en skaï, de ces putains de cassettes audio et vidéo qu'il fallait rembobiner sans arrêt, et, surtout, de l'extrême vacuité d'un monde sans internet.

En outre, ces cruelles applications que sont MAME, l'abandonware, le XBLA ou la Virtual Console se chargent inlassablement de nous rappeler que nous avions trop souvent tendance à confondre bouillie de pixels vaguement jouable et chef d'oeuvre intemporel.

Cependant, parmi les petits plaisirs vidéoludiques disparus depuis des lustres, mais qui me manquent parfois cruellement, comment ne pas évoquer la cartographie? Le bonheur de jouer, crayon en main, à Lands of Lore ou Eye of the Beholder, tout en dessinant des pages et des pages de cartes de donjons avec le genre de méticulosité et de soin qui auraient filé une érection massive à Gustave Eiffel. La frustration (un peu) jouissive de devoir effacer à la gomme 3h d'efforts parce qu'on a mal interprété un portail de téléportation, ce qui a foutu le bordel dans toute la carte du niveau... Aaaah, que du bonheur!

Alors que j'avais depuis longtemps rayé tout espoir de goûter à nouveau cette madeleine toute personnelle, un vent favorable m'a parlé d'Etrian Odyssey, un jeu DS exigeant aux joueurs de dessiner les cartes des nombreux niveaux au stylet!! L'idée était suffisamment barrée que pour recueillir toute mon adhésion: il me fallait absolument ce titre, et ce n'est pas un détail comme le fait qu'il ne soit pas disponible en Europe qui allait tempérer mon enthousiasme!

Deux semaines plus tard (et soixante euros en moins, quand même), mission accomplie: je peux enfin tester la chose!

0:01 On ne va pas se mentir, je suis stressé comme un mouton grassouillet en plein Aid el-Kebir: je n'avais jamais acheté de jeu en import, et franchement, je me suis demandé un peu tard s'il allait fonctionner sur ma DS européenne. (Genre, je me pose seulement la question à l'instant. )

0:03 Ouf, ça marche! Soulagé. Dans les options, le choix 'Automap' est activé par défaut. La seule raison d'avoir acheté ce jeu étant justement la possibilité de faire ses cartes soi-même, je désactive cette option, fissa.

0:05 Je dois créer une guilde et lui trouver un nom porteur qui restera gravé dans la mémoire collective pour les millénaires à venir. Légèrement tétanisé par cette responsabilité, mon choix se porte finalement sur Snotneus. Superbe.

0:07 Après la guilde, les aventuriers. Il faut leur trouver un nom, et choisir leur classe, parmi des propositions exotiques comme Troubadour, Survivalist, Protector ou encore... Landsknecht!? J'imagine que ces décisions vont influencer l'ensemble du jeu, donc je fouille un peu dans le manuel pour récolter davantage d'infos... Rien! Pas un mot sur les classes! Ca promet...

0:09 Je fais ça depuis the Bard's Tale sur Spectrum, 'y a plus de raisons que cela change: mes héros sont nommés d'après mon entourage. Ca nuit un peu à l'immersion fantastique, certes: Didi, Pollux, Icy, Dindin, Vanep, Micmic et Nounet, ça sonne plutôt comme une nouvelle génération spontanée de Teletubbies que comme une bande d'aventuriers trompe-la-mort...

0:11 Pour illustrer les persos, chaque classe a 4 portraits (2 hommes, 2 femmes). Point de vue customisation graphique, c'est donc *un peu* moins riche que certains titres next-gen...

0:13 Bon, on peut créer une tonne de personnages, mais seuls 5 d'entre eux peuvent composer le groupe... Sorry, Vanep et Micmic, vous allez commencer banquette (faut dire, ai-je réellement besoin d'un Protector et d'un Survivalist, je vous le demande?)

0:16 Menu principal dans la ville d'Etria:
  • l'auberge, où l'on peut dormir, faire une sieste (Sleep/Nap, deux choix différents, sans déconner) et sauvegarder. Utile pour restaurer ses Hit Points et ses... TP (la mana, j'imagine...);
  • l'apothicaire, qui soigne, ressuscite et vend des potions en tous genres;
  • le marchand, qui achète et vend armes, armures et objets;
  • l'hôtel de ville, qui propose les quêtes principales;
  • et le pub, où on peut se pochtronner comme des gorets, et accessoirement trouver des quêtes annexes.
J'ai pas encore beaucoup de piécettes, donc les tournées Duvel, ça sera pour une autre fois, mais j'ai juste assez pour offrir de belles bottes à toute l'équipe. J'espère que ça va me les motiver.

0:25 Première mission: créer la carte complète du premier niveau de la forêt-labyrinthe. Comment ça marche? Sur l'écran du dessus, la vue en première personne. En-dessous, une surface quadrillée qu'il faut remplir. Au stylet, en passant sur les arêtes, on dessine les murs, et en changeant d'outil, on peut remplir les carrés pour indiquer les endroits déjà visités. On dispose également d'icônes (treasure, events, stairs, doors,...), et de la possibilité de laisser des notes sur la carte. Tout ceci est assez intuitif.

0:29
Mon premier ennemi... une taupe! Rigolez pas! Elle est coriace, cette salope! Un peu comme dans les Final Fantasy, les ennemis apparaissent apparemment au hasard, puis on passe en combat tour par tour, où il faut donner des ordres à chaque combattant: Attack, Defend, Item, Skills, Boost, ou Escape, comme un gros lâche. J'ai placé 2 guerriers et un troubadour (Didi, who else?) en première ligne, et un mage et un guérisseur en deuxième ligne, bien planqués.

0:32 Faut pas trop s'inquiéter pour votre DS, hein, c'est pas les graphismes d'Etrian Odyssey qui vont la mettre sur les rotules. Des écrans purement statiques, pas d'animations, service minimal pour bien nous rappeler que c'est de l'old school qu'on tient en main...

0:33
Chais pas trop pourquoi, mais mon guérisseur ne guérit rien, et mon mage ne possède pas de sorts. Putain, mais quelle bande de bras cassés je me coltine...

0:36
Je dois affronter deux taupes et une espèce de papillon, ouais, ça rigole pas dans la forêt d'Etria, et la violence de l'affrontement pose de gros problème à Icy, mon Dark Hunter. Je lui fais boire une potion de soins, mais apparemment, je clique sur un autre personnage, qui boit sa potion à la place... Oops! Bien entendu, il se ramasse ensuite une aile de papillon dans la gueule, et meurt pitoyablement... Va falloir retourner chez l'apothicaire.

0:41 Mes personnages montent de niveau, je peux assigner une chiée de points de compétence à chacun. Par exemple, mon Médic apprend 'Cure', et mon magicien, 'Fire'. Ah ben voilà! Ils vont enfin me servir à quelque chose...

0:48 Evidemment, avec des clampins niveau 2, et avec des sorts à balancer, c'est direct plus fastoche. Tremblez, lépidoptères!

0:57 Je termine la cartographie du niveau par une clairière 3x3... Il y a un tapis de fleurs: 'est-ce que vous voulez vous reposer dans les fleurs quelques instants?' Ca sent le piège plus violemment qu'un étron de Guy Carlier dans une parfumerie fine, mais que voulez-vous, je tombe inlassablement dedans depuis Le Sorcier de la Montagne de Feu, c'est plus fort que moi.
3 super-papillons venimeux (Venomflies) m'assaillent. Deux guerriers meurent en un coup, et c'est pas un médecin binoclard, un troubadour et un mage en robe de flanelle qui vont sauver l'affaire! On se casse! ESCAPE! ESCAPEEEEEE!

0:58 Aaargh! Pas moyen de se casser, c'est apparemment un combat spécial. Tout le monde crève... Game over. Heureusement que j'avais sauvé à l'auberge... On ne peut pas, semble-t'il, sauver dans la forêt, il faut revenir en ville. Chiant, mais ça ajoute un bon petit stress bien agréable (tant qu'on ne perd pas 10 heures de jeu d'un coup...)

1:00 Y a qu'un seul emplacement de sauvegarde, faudra pas merder!


Vais-je continuer à y jouer? Oui.

Pourquoi? Vous voulez rire? Un RPG tour par tour, avec cartographie intégrée, une difficulté bien ardue, des quêtes à foison, une équipe complètement customisable... Le pied! Certes, c'est laid comme un cul de babouin, et je pense qu'il faut avoir goûté aux ancêtres précités (Eye of the Beholder, Lands of Lore (lol pour les intimes)... ) pour pleinement savourer Etrian Odyssey. Mais pour les vieux cons comme moi, et je sais que vous êtes nombreux, c'est un plaisir à ne pas rater!



samedi 15 mars 2008

Lego Star Wars: the Complete Saga



Editeur: Lucasarts
Développeur: Traveller's Tales
Plateformes: PS3, XBOX360, Wii, DS.
Date de sortie: Novembre 2007.
Genre: Jeu de plateformes à construire soi-même.
Site Officiel.
Version testée: Version complète PS3.



Le pitch: Dans un futur alternatif où les hommes, non contents de développer des pouvoirs Jedi, sont en outre composés exclusivement de briques de plastique, revivez l'intégralité de la saga Star Wars.

Le contexte: Pif Gadget, Star Wars, FGTH, Albator, les Penthouse planqués sous le matelas: toute ma jeunesse! Difficile, dès lors, de résister à l'exposition Star Wars qui se tient actuellement à Bruxelles.

Mais bien entendu, avant une telle visite, un petit rafraîchissement de mémoire s'impose, histoire de pouvoir distinguer sans peine Chewbacca d'un X-Wing. A la base, mon idée première était de me refaire en DVD la double trilogie (la sexologie?), mais la simple évocation des insoutenables scènes romantico-bucoliques entre Padmé et Anakin dans l'Episode II de sinistre mémoire, me cause des hauts-le-coeur nauséeux comme je n'en avais plus connu depuis les légendaires soirées Duvel à 40 balles qui ont émaillé mes études. C'est tout dire.

C'est pourquoi ce Lego Star Wars pourrait être une autre bonne manière de se remémorer les films sans devoir y toucher, même si l'association entre les 2 licences peut sembler étrange. Il faut préciser que, quand j'étais en âge de jouer aux Lego, si on voulait faire un vaisseau spatial, fallait prendre des briques rectangulaires de toutes les couleurs et avoir au final beaucoup d'indulgence et d'imagination. Pas étonnant, donc, que je n'aie jamais vraiment mordu.

Mais en fouinant un peu, j'ai vu que les djeunz' d'aujourd'hui, ils ont ça:


Voilà déjà une belle idée de cadeau pour la Noël 2015!

Pour patienter, voyons si Lego Star Wars: The complete Saga casse des briques! Désolé.


0:01 On entre cash dans le vif du sujet. Pas d'intro, rien. Je tombe directement dans la Cantina, bercé par la musique typique du lieu. Je suis Obi-Wan, paraît-il, mais comment un personnage Lego pourrait-il vraiment ressembler à un acteur aussi peu typé qu'Ewan Mc Gregor?

0:02 Chacun des 6 épisodes est divisé en 6 chapitres, mais pour le moment, je suis obligé de commencer par l'épisode I... Bof. J'espérais pouvoir choisir librement, je suis surtout chaud boulette pour les épisodes 3 à 6.

0:03 La Menace fantôme, Chapitre 1: les Négociations. Comme dans le film, je me retrouve aux côtés de Qui-Gon Jinn, enfermé dans un vaisseau. En appuyant sur Carré, je dégaîne mon sabre laser. Zzzzzoum... Zzzjiouphh... Zzzjiakk... Tttssschhh... Un plaisir pour les yeux et les oreilles!

0:05 Quand on casse des caisses, une pluie de boulons s'échappent: bon sang, ils ont AUSSI la licence de Ratchet et Clank?

0:06 Premiers ennemis, une fois la porte éclatée au sabre laser: un squad de droïdes beiges. Je les tranche au sabre laser. En appuyant sur Triangle, je switche entre Obi-Wan et Qui-Gon. Mais ça ne change pas grand'chose, leurs points de vie (4 coeurs) sont partagés, et ils semblent user du sabre avec la même dextérité.

0:10 Certaines portes sont bloquées par des switches. Mais au fond d'un couloir, je trouve un droïde protocolaire, qui intègre mon équipe. Il ne sait ni sauter ni combattre, mais au moins, il m'ouvre les portes.

0:16 Dans chaque niveau, 10 trésors (minikits) sont super bien planqués. Rien n'oblige de les trouver, je pense, et je ne sais pas ce que ça rapporte, mais cela fera sûrement plaisir aux excités des accomplishments.

0:18 Outre les duels au sabre laser, les Jedi peuvent utiliser la Force pour repousser les ennemis. Particulièrement jouissif quand on projette un ennemi sur un autre!

0:19 La force permet aussi d'activer certains mécanismes et de déplacer des plateformes, pour atteindre des endroits surélevés ou cachés. Le coeur de cible du jeu étant l'adolescent américain moyen, je ne m'attends pas à trop suer sur les énigmes.

0:22 Dans un grand hangar, deux Droïdeka surgissent et me flinguent... Je suis mort. Mais à ma grande surprise, je réapparais directement, en pleine santé! Je perds bien quelques boulons, mais je peux les ramasser à nouveau... Un peu facile.

0:31 Je termine le chapitre 1. J'ai ramassé 60.000 boulons, mais j'ai à peine trouvé 2 minikits sur les 10! Il faudra revenir plus tard...

0:33 Au bar de la Cantina, je peux acheter des personnages supplémentaires (droïdes de combats, droïde protocolaire), mais je vais faire mon radin et économiser, des fois qu'on puisse acheter Darth Maul plus tard.

0:35 Chapitre 2: l'Invasion de Naboo. On est dans la forêt, et devant nous, des Gungan sont pourchassés par les droïdes. Une fois encore, la ressemblance avec la scène du film est frappante.

0:38 Noooooooooooon! Pas l'insupportable Jar Jar Binks! Pourtant, je vais devoir me le coltiner, car il saute plus haut que les Jedi (genre, n'importe quoi...), et est donc utile pour ramasser des minikits et des boulons précieux.

0:41 Excellent! D'un coup de sabre laser, je renvoie un rayon vers le droïde qui l'avait tiré!

0:48 Après un passage dans les marais de Naboo, j'atteins la fin du deuxième épisode. Je suis partagé: le jeu est beaucoup trop facile, mais le charme qui s'en dégage est très addictif...

0:50 Cool! Tous les 6 épisodes sont désormais débloqués! Je vais pouvoir me faire la saga à rebours, Memento-style.

0:53 J'essaie le Mode Libre. Après avoir terminé un niveau, on peut le rejouer avec tous les personnages débloqués auparavant. Par exemple, je peux utiliser Jar Jar dans le chapitre 1 pour attraper un minikit caché en hauteur... Je ne pouvais donc pas récolter tous les minikits lors du premier essai!

0:58 Une porte est verrouillée par un switch que seul R2-D2 pourra activer... et je n'ai toujours pas débloqué ce robot. Faudra revenir une troisième fois.

1:03 Fini. Il me manque toujours 3 minikits...

Vais-je continuer à y jouer? Oui.

Pourquoi? Lego Star Wars n'a aucun intérêt pour le commun des mortels: le jeu est très (TRES) facile, et le scénario est inexistant, on a juste une suite de scènes des films sans lien direct entre elles. Par contre, pour les fans de la saga, les scènes revues sous l'angle Lego, les combats au sabre laser et la multitude de personnages et autres bonus à débloquer rendent ce jeu fort attachant. Mais il aurait vraiment fallu pouvoir ajuster la difficulté...

samedi 8 mars 2008

The Bigs



Editeur: 2K Sports
Développeur: Blue Castle Games
Plateformes:
PS3, XBOX360, Wii.
Date de sortie: Octobre 2007.
Genre: Sport obscur.
Site Officiel.
Version testée: Version complète Wii.



Le pitch: C'est un jeu de base-ball. J'ose m'avancer: peu d'envolées lyriques ni de rebondissements scénaristiques à prévoir.

Le contexte: J'ai toujours été un grand romantique. En voyage de noces aux Etats-Unis, j'ai offert à ma femme deux tickets... pour un match de base-ball. La totale: entrée au stade, un coca moyen (1.5 l, quand même), un seau de nachos accompagnés d'une sauce qui bafoue allègrement toutes les régulations alimentaires. Ses yeux émerveillés pétillaient de bonheur. Tout était prêt pour une après-midi de feu... à condition de piger un peu ce qui se passe devant nous.

Car il en va d'un match de base-ball comme d'un ballet Béjart: on commence inévitablement par se demander ce qui peut bien pousser le public à s'enthousiasmer pour une bande d'andouilles en collants moule-burnes qui courent comme des poulets décapités dans un agencement qui défie toute logique.

Si, dans le cas de la troupe au petit suisse, un amour inavoué et immodéré pour les poutres apparentes reste la seule explication plausible, on peut comprendre les fans des Dodgers.
Certes, un match de base-ball est probablement le seul événement sportif où l'on peut se lever de son siège 45 minutes pour chercher une Bud Light, et ne rater aucun fait marquant. Mais quand on commence à assimiler les règles, on se prend à savourer les impitoyables duels lanceur-batteur, les incroyables prises de balle, et tout le cérémonial qui entoure ce spectacle.

J'aime ce sport, donc. Et sur la Wii, c'est avec impatience que je guettais la sortie d'un vrai jeu de baseball. Car si, sur WiiSports, le baseball est à mon sens la discipline la plus intéressante, la limitation à 3 innings et l'impossibilité de contrôler l'équipe receveuse apauvrissent cependant le jeu.

Sent-on vraiment les 40 euros de différence entre the Bigs et WiiSports-baseball? Lisez!

0:01 Musique d'intro: Millenium, par Killing Joke, ou comment faire bonne impression dès les starting-blocks. Et quand on secoue la Wiimote dans le menu, on accède au juke-box: Ace of Spades de Motorhead, Primus, White Zombie, Fu Manchu: du bon gros rock qui arrache, ça fait plaisir.

0:03 Les modes de jeu: Exhibition, Rookie Challenge, Home run Derby et un tutorial. On va commencer par ça.

0:18 Je passe un quart d'heure à réussir les 9 types de lancers. La technique: on fait un mouvement du bras en arrière, on appuye sur A, B ou A+B, on lâche le bouton selon une jauge, et on peut pivoter le poignet dans les deux sens, pour des effets supplémentaires. Oh, et avec le joystick du Nunchuk, on détermine l'endroit que l'on vise (+Z si on veut volontairement viser hors-cadre). Ouais, c'est assez complexe. Et on va bien mettre la dragonne, histoire d'éviter un accident à 3000 euros...

0:20 Jeu de position: 'With the C button held down, press and hold the A button while snapping the Wiimote right'. Hein? Je ne savais même pas que la Wiimote avait un bouton C!!

0:26 Voilà, j'ai achevé le tutorial. Essayons un petit match. Dodgers vs Rockies, en souvenir de mon voyage de noces. Difficulté: normal; trois innings dans les options, mais je peux aller jusqu'au nombre officiel (9).

0:38 Fin du premier inning. A la batte, je me suis pris 3 strikeouts sans toucher une seule balle. Au lancer, je me ramasse... 21 points dans la vue. Ouais, mon lancer est faiblard, ma prise de balle n'est pas optimale, et quand je ramasse cette balle, j'ai la fâcheuse tendance de l'envoyer n'importe où. N'empêche, quelle humiliation à domicile! Vais peut-être passer en mode easy.

0:39 Quand on est à la batte, le nunchuk et son cordon, c'est bien chiant! On n'est pas franchement libre de ses mouvements.

0:43 Chaque coup réussi rapporte des points, qui remplissent une jauge, et quand celle-ci est remplie, l'écran devient tout bleu, et le batteur réussit un super home run. Drôle d'idée. Non seulement, cela contraste bizarrement avec le réalisme général du jeu, mais en plus, cela enfonce définitivement l'équipe à la traîne...

0:51 Deuxième inning: 0-43. Evidemment, je suis nul, mais le système de passe de la balle est abominable: je fais très clairement le mouvement pour passer à la première base et éliminer le coureur, et la balle file ailleurs. Non pas une fois, mais au moins quatre ou cinq fois. Ca me rend fou. J'arrête mes frais et je vais essayer 'Home Run Derby', ça va me calmer.

0:54 Split-screen. Je joue contre un adversaire A.I., le premier a mettre 10 home runs remporte la partie. Mini-jeu sans intérêt (et je ne dis pas ça parce que je me prends 10-4 dans les gencives...)

0:59 Il me reste juste un peu de temps pour examiner le mode Rookie Challenge. Là, on crée un personnage qui commence en bas de l'échelle. Ok, un mode carrière, avec des super missions du genre, battez les Indians en 5 innings. Génial. Le problème, c'est qu'il faut avoir un méchant caillot dans le cerveau pour avoir envie de se goinfrer une carrière complète de ce truc....

Vais-je continuer à y jouer? Non.

Pourquoi? Les contrôles sont abominables, et j'ai la ferme impression que des heures d'entraînement n'y changeraient rien. Quand la courbe d'apprentissage ressemble aux falaises d'Etretat, et qu'au bout d'une heure, je n'ai pas tiré une seule seconde de plaisir, y a comme un problème...

En outre, les graphiques nous replacent 5 ans en arrière; il n'y a rien qui puisse sauver ce titre, à part peut-être la bande son. Poubelle.

lundi 3 mars 2008

Patapon



Editeur: Sony
Développeur:Pyramid
Plateformes: PSP.
Date de sortie: 22/02/2008.
Genre: Rythme/Stratégie !?.
Site Officiel.
Version testée: Version complète.


Le pitch: La tribu des Patapons est affamée et abandonnée par son Dieu; vous allez reprendre ce rôle divin en leur donnant des ordres guerriers à l'aide d'un tambour.

Le contexte: Hormis le fait que Patapon mérite une très belle place sur le podium des noms de jeux vidéo les plus débilos (bien calé, il faut dire, devant Princess Tomato in Salad Kingdom mais loin derrière l'indétrônable Divine Divinity), je ne savais quasiment rien de ce jeu. De beaux petits graphismes tout mimis, qui font penser à Loco Roco et aux Lemmings, et d'excellentes critiques m'ont poussé à acheter ce jeu que j'attendais pourtant autant que le prochain Alexandra Ledermann. Et il m'a fallu une bonne dose de courage, car il n'est pas aisé d'affronter le regard du vendeur, quand, à 36 balais bien tassés, on se pointe à la caisse avec... Patapon en main. Mais tout s'est bien passé, je vous remercie, je n'ai même pas eu à dégaîner la désormais légendaire excuse tout-terrain, 'c'est pour le gamin'.

Et, malgré la relation assez désinvolte que j'ai vis-à-vis de l'argent, j'aimerais beaucoup qu'on m'explique calmement la raison pour laquelle un jeu vendu $20 aux States nous arrive ici à... 40 euros! Rangez vos calculettes, j'ai fait l'ignoble calcul pour vous: pour un Patapon européen, on peut très exactement se payer 3 Patapons ricains. En termes techniques, ça s'appelle se la faire mettre, bien profond.

Il a intérêt à assurer, le bougre.

0:01 Comme d'hab' avec cette bonne vieille PSP, qui dit nouveau jeu, dit nouveau firmware à installer. J'aime bien la question: 'désirez-vous installer la mise à jour 3.73?' Je viens de claquer 40 boulettes pour un jeu qui ne démarrera pas sans cet update, alors... A TON AVIS?

0:04 Les avocats sont des écrivains refoulés. Ca fait bien 45 secondes non-stop que je scrolle le texte de Licence Agreement... Quelle tartine! Sans rire, ils pourraient glisser sans problème une clause du style 'Sony Europe se réserve le droit de violer vos femmes et d'égorger vos enfants', ça passerait complètement inaperçu. En tout cas, moi j'essaierais.

0:05 L'intro commence, sur une musique originale de cornemuse (mais sympa quand même). Je suis le Almighty, 'tout-puissant', c'est toujours bon pour l'ego. Je reçois un tambour sacré pour faire avancer les Patapons, de petites bestioles rondes et noires qui ne sont pas sans évoquer un chapelet de crottes de lapin (armées).

0:06 Un petit tutorial nous apprend que notre tambour sacré fait 'PON' en appuyant sur Rond, et 'PATA' en appuyant sur Carré. Pour faire avancer les Patapons, il faut faire la combinaison de touches Carré, Carré, Carré, Rond: PATA, PATA, PATA, PON. Et en rythme, en respectant un métronome, qui bat, à vue de nez, à 100 BPM. Quand on réussit la séquence, les Patapons chantent 'Pata, pata, pata pon' avec des voix idiotes et avancent...

0:09 Dans la capitale, Patapolis, on me demande d'entrer mon nom. Mais apparemment, Nounet c'est déjà trop long!? 4 lettres maximum: ça sera Nou.

0:12 J'emmène mes troupes affamées à la chasse. Pour attaquer, il faut jouer Pon, Pon, Pata, Pon en rythme...
En combinant ces commandes de déplacement et d'attaque, je peux chasser de gros mammouths bien juteux. Les graphismes sont colorés et stylisés en arrière-plan, alors que les créatures apparaissent en ombres chinoises. Le résultat est très agréable.

0:14 Si on réussit 10 commandes à la suite, mes soldats deviennent frénétiques, et font plus de dégâts. C'est vraiment un jeu de rythme, et je surprends à battre la cadence avec mon pied (ce qui s'avère extrêmement frustrant pour mon entourage).

0:15 Bataille gagnée! Un écran récapitulatif m'apprend, sans autre explication, que j'ai gagné 160 Ka-Ching, 0 Lost Caps, 0 Retrieved Caps, et 3 Kacheek. Oo-kaaayyyy....

0:21 Après avoir découvert mon inventaire, ma mission suivante est un affrontement contre des Zigotons, mes ennemis jurés. Au plus ce test avance, au plus j'ai l'impression de m'enliser dans le ridicule...

0:23 Ma petite armée, composée d'un Hatapon (porte-drapeau) et 3 Yaripons (vougiers, pour ceux qui suivent...) est un peu légère. Heureusement, un Tatepon (fantassin) bien costaud vient me prêter main forte. Il se place devant mes Yaripon, et défait les Zigotons sans souci. Je ramasse aussi une série d'armes avec lesquelles je pourrai sûrement upgrader mes troupes.

0:25 Mission suivante, les Zigotons contr'attaquent.

0:27 Mmmmh, je ne trouve pas comment faire pause. Apparemment, y a pas moyen...

0:29
Je me fais laminer, ils sont trop nombreux! Retour à Patapolis, la queue entre les jambes.

0:32
Je paie un peu plus attention à ce qu'on me raconte, et on m'explique comment ressusciter les soldats ou en ajouter, à l'aide de matières premières (viande, bois, pierre) et de fric (les Ka-Ching) ramassés sur les champs de bataille. J'ajoute une paire de fantassins à mon armée de lanciers, ça va chier cette fois!!

0:40 Ouais, cette fois, avec deux fantassins qui protègent mes lanciers, ça fait plus de dégâts! J'écrase les Zigotons, ramasse un peu de fric et quelques objets. Le concept de commander ses troupes à l'aide d'un tambour est assez original; par contre, j'espère que le jeu va offrir un plus de subtilités que ces 2 commandes basiques, 'Marche' et 'Attaque'.

0:43 On me présente Pan le Pakapon, un arbre géant qui swingue au rythme de ma trompette... Je lui donne un bout de viande, et il le transforme, au bout d'un mini-jeu basique, en matériaux précieux. Ceux-ci peuvent servir pour fabriquer des Patapons supérieurs.

0:45 Ca me frappe seulement maintenant, mais les ressemblances entre les Patapons et les Shadoks sont énormes. Univers barré, expression mono-syllabique, corps rond et pattes en bâtonnets... Nostalgie.

0:52 Lors de la mission suivante, un Yumipon (archer) vient à mon aide pour raser un fort Zigoton. En mode Fever, il décoche trois flèches au lieu d'une seule, ça fait très mal. La victoire est assez facile.

0:54 Et je peux désormais ajouter des archers à mon armée. Elle se compose désormais de deux archers, trois lanciers et deux fantassins.

0:55 Mon premier boss! Je dois battre Gong, un Zigoton qui balance des tornades avec sa faux.
Pas trop compliqué, une fois encore...

0:57 Dernière mission pour ce test: un gardien ancestral, qui crache du feu sur mes pauvres bestioles. Heureusement, je reçois le troisième tambour: la touche Triangle fait le son CHAKA, et le chant CHAKA CHAKA PATA PON ordonne aux Patapons de se mettre en position défensive. Aaaaah, le jeu se complique enfin un peu!

1:04 Je dois avouer que je m'emmêle pas mal dans les contrôles, et j'ai du mal à combattre ce dragon efficacement. Dur de placer les commandes défensives, puis d'enchaîner par une attaque sans foirer la combo! Je parviens à abattre la bête alors qu'il ne me reste qu'un seul archer... Ouf!


Vais-je continuer à y jouer? Un petit peu, par curiosité.

Pourquoi? Le concept est original, et j'ai vraiment envie de m'enthousiasmer pour ce titre différent. Mais derrière tous les gimmicks amusants et l'esthétisme certain, le jeu m'a paru assez creux. Faut dire qu'en matière de rythm games, après deux ans de Guitar Hero et à un mois (putain, un mois!) de Rock Band, on devient difficile. Je vais un peu persévérer, voir comment cela évolue et si l'aspect réflexion ou tactique prend de l'ampleur.