mercredi 28 novembre 2007

Call of Duty 4: Modern Warfare



Editeur: Activision
Développeur: Infinity Ward
Plateformes: PS3, PC, XBOX 360, DS.
Date de sortie: 09/11/2007.
Genre: FPS énervé.
Site officiel
Version testée: Version complète XBOX 360.


Le pitch: Au sein d'un squad de Marines et de SAS, désamorcez les plans diaboliques d'un affreux barbu atomique qui en veut au *monde libre*.

Le contexte: Il était temps! Call of Duty lâche enfin la deuxième guerre mondiale, pour se recadrer dans un contexte moderne. C'est plutôt une bonne idée, parce que j'ai buté tant de nazis virtuels ces dernières années que, quand j'entends parler allemand dans la rue, j'ai naturellement tendance à me ruer tête baissée vers l'abri le plus proche.

A nous donc, les joies des obus en uranium appauvri et les frappes chirurgicales (qui, effectivement, envoient généralement la moitié du village au bloc chirurgical).

0:03 Après une petite intro bien léchée nous rappelant discrètement que Chernobyl n'est toujours pas une destination de villégiature idéale, je commence un entraînement S.A.S. Mon nom est Soap, ce qui est parfaitement risible.

0:05 Petit entraînement au tir: la gâchette gauche locke approximativement la visée sur une cible, et la gâchette droite sert... de gâchette. Quand on tire, la manette vibre allègrement, ce qui ajoute beaucoup au plaisir. (Encore une bonne raison de pleurer pour les possesseurs de PS3!)

0:08 Je m'entraîne ensuite au couteau: je dois éventrer une pastèque (sans rire)... Commentaire de mon boss: 'Ouaiiiiis Soap, bien joué, t'es un vrai tueur de fruits!' Connard.

0:11 Entraînement suivant, dans une cabane en contreplaqué: je dois effectuer un parcours le plus rapidement possible, en abattant des cibles en carton disposées autour de moi, et en jetant des grenades aveuglantes. Je termine le truc trop lentement, sous les moqueries de mon sergent. Grrrr... Franchement, en vrai, j'aurais jamais pu faire l'armée.

0:13 Oops, je rate le lancer d'une grenade flash, et je me fais aveugler. Quelle andouille... Tout est blanc pendant 5 secondes, puis, petit à petit, la vue revient, mais certaines images restent figées au fond de ma rétine. L'effet est très désorientant, c'est réussi!

0:14 Je termine enfin le parcours dans les temps: 44 secondes. Je suis tout content de moi, mais par contre, le jeu me propose, au vu de mon score, de jouer au niveau 'Recrue' (lisez: débutant tétraplégique). Blessé dans mon amour-propre, je donne tout ce que j'ai, le carton explose dans tous les sens, les grenades volent avec une précision diabolique, pour terminer un autre drill en 36"7. Le jeu concède que j'ai le niveau pour jouer en '2ème Classe' (lisez: débutant hémiplégique). Je suis fier!

0:17 Ok, la première mission peut commencer. Nous devons intervenir pour récupérer un colis (une tête nucléaire) dans un cargo estonien, et le briefing précise qu'il n'est pas indispensable d'épargner l'équipage du bateau! D'ailleurs, cette mission tout en finesse s'appelle 'Un équipage sans importance'. Ca ne s'invente pas.

0:20 Depuis un hélico, nous sautons sur le pont de ce cargo, sous une pluie battante. Nous sommes 4 S.A.S., et de fait, mes collègues ouvrent directement le feu sur la cabine de pilotage: 'Shoot first, ask later', donc.

0:22 Un peu plus loin, nous déboulons dans un dortoir où deux marins dorment paisiblement. D'un geste ample, je les arrose d'une pluie de pruneaux avant même qu'ils se réveillent. Je trouve cela bien choquant, mais je suis sûr que ça va faire plaisir à mon supérieur...

0:25 Dans la pénombre, je vois du mouvement sur la droite: je descends un soldat qui fonce vers moi... Game over! Oops. Le soldat était dans mon camp! Les combats sont nerveux, et il est parfois difficile de distinguer qui est qui...

0:26 Heureusement, les points de sauvegarde sont fréquents, je recommence un tout petit peu en arrière. Un mot sur les graphismes. Des esprits chagrins ont déploré la résolution 'pas vraiment HD' de Call of Duty 4. 600 lignes au lieu de 720, vraiment? Dans les faits, le jeu est fluide, superbe, et en définitive, c'est tout ce qui compte. Mention spéciale pour l'animation des soldats, qui se planquent, ramassent les grenades pour les renvoyer, font semblant de mourir pour mieux me plomber quand je déambule insouciamment à côté d'eux. Salauds de marins estoniens.

0:29 Comme d'hab', quand on se prend une balle, il suffit de se planquer une minute pour régénérer. Je suis un putain de X-Men, ou quoi?

0:33 Bon, après un échange armé nourri, on récupère le colis nucléaire, mais au même moment, une explosion secoue le navire! Nous devons nous grouiller de rejoindre le pont avant qu'il ne coule!
Petit à petit, le navire se couche sur le flanc, il devient de plus en plus compliqué de courir droit. Finalement, sur le pont, j'effectue un saut pour accrocher à l'ultime seconde l'hélicoptère qui allait partir. Ouf!

0:34 Mission accomplie, donc. Je dois vous avouer que j'ai bien pris mon pied durant ce quart d'heure. Je ne suis pas naïf, je me rends bien compte que tout est terriblement scripté: si je n'avance pas, mes collègues vont patiemment m'attendre, et c'est au moment précis où je passe une certaine ligne imaginaire que la suite de l'action se met en marche. Tout semble très linéaire, mais l'action est vraiment intense, et la tension est énorme.

0:39 Pendant cinq minutes, je mate une cinématique réellement troublante. On y voit Al Fulani, le président d'un état arabe non spécifié, se faire enlever. Il sera emmené en voiture, qui fera le tour d'une ville manifestement secouée par de graves troubles civils. A travers les carreaux, on voit des échanges de tirs et des exécutions sommaires. Tout est présenté à travers les yeux du président... A la fin, on l'emmène de force dans une arène pour son exécution. Le bourreau règle cyniquement une caméra, s'approche du président en pointant son pistolet... Le temps ralentit, le coeur s'emballe, et ses battements se ressentent dans la manette. Jusqu'au bout, j'attends le Deus Ex Machina américain qui va sauver le pauvre président. Mais non. Un coup de feu, un écran noir. Je reste abasourdi pendant un instant... C'est sidérant de réalisme et de cruauté. Bien entendu, j'apprécie énormément qu'un jeu puisse encore me secouer. (pour les curieux, youTube vous offre déjà la vidéo de cette scène, en version courte ou en version longue).

0:43 Voyage en Russie, à présent, où les S.A.S. ont pour mission de récupérer Nikolaï, l'informateur qui nous avait tuyauté sur le cargo estonien. Dans une plaine de hautes herbes très élégantes, on entre en contact avec des ennemis équipés de mortiers et de grenades.

0:46 Les grenades sont extrêment mortelles (vraiment?) . Il faut surveiller en permanence un indicateur, et dégager vite fait s'il en atterrit une à proximité. Il est en théorie aussi possible de renvoyer la grenade vers son expéditeur. Mais il faut être rapide. Ici, par exemple, j'ai ramassé la grenade et elle m'a explosé en pleine gueule...

0:53 Djûûû, il est hard ce niveau! Ils sont équipés de lance-roquettes, de mortiers, de grenades et en plus, de loin, ils ressemblent comme deux gouttes d'eau à mes condisciples...

0:56 Pas question, ici, de transporter 8 armes différentes. On ne peut transporter qu'une ou deux armes différentes. Mais le choix proposé est malgré tout important, car on peut ramasser toutes les armes laissées à terre... en échange de son arme actuelle. Choix cornéliens en perspective, donc: le fusil de snipe longue portée ou l'AK47? Le lance-roquettes ou le mini-Uzi?

1:00 Je déniche effectivement un fusil de snipe bien caché. Je bats en retraite, trouve un coin protégé, et je m'apprête à faire de jolis cartons sur ces dangereux terroristes. Enfin!

Vais-je continuer à y jouer? Oui.

Pourquoi? Scripté et linéaire, CoD 4 offre cependant une expérience mature, extrêmement rythmée et réaliste. (L'avis d'un expert: j'ai tiré au pistolet, une fois. J'ai vu Full Metal Jacket 2 fois au cinéma. Et je lis Tom Clancy. Enfin, ses nègres.) J'avais peur d'un patriotisme pro-américain exagéré, mais rien de vraiment notable à ce sujet dans la première heure. Evidemment, le scénario où 4 Marines et 4 S.A.S. sauvent le monde libre peut prêter à sourire, mais bon, j'ai déjà trop souvent vu des plombiers italiens et des hérissons bleus faire encore plus fort.

Call of Duty 4 est donc une excellente surprise. Allez, je le termine en vitesse!

vendredi 23 novembre 2007

Super Mario Galaxy



Editeur: Nintendo
Développeur: Nintendo
Plateformes: Wii.
Date de sortie: 16/11/2007.
Genre: Plateformes sphériques.
Site officiel
Version testée: Version complète.


Le pitch: A la surprise générale, la princesse Peach s'est faite enlever. A vous de la récupérer afin de l'attacher une bonne fois pour toutes au radiateur, parce que, mine de rien, ça commence à bien faire...

Le contexte: Il y a de cela deux mois à peine, Super Paper Mario m'avait bien scotché, malgré un scénario à faire blémir et des dialogues (inter)minables. La jouabilité était parfaite et les trouvailles nombreuses. En plein milieu de ce mois de dingues, car je ne pense pas avoir jamais vu autant d'excellents jeux sortir en si peu de temps, Super Mario Galaxy nous propose une petite piquouze de rappel. Et après m'être enfourné Assassin's Creed en une grosse bouchée, un peu de légèreté me fera certainement du bien.

0:01 Le jeu se lance, et, directement, me conseille de passer en 60 Hz si ma télé le permet. L'image sera meilleure, paraît-il. Bon, j'essaie. Je mets la Wii en 60 Hz, je mets ma Bravia en Pal 60... et l'image est dégueu, clignotante. Je ne comprendrai jamais rien à ces conneries. Allez hop, retour en 50Hz. On fera avec. De toute manière, même en 30.000 Hz, ça restera de la SD bien cra-cra.

0:02 Dans l'intro qui, Dieu merci, est succinte, Mario reçoit une invite pour une méga- surboum Orangina-cake aux pommes dans le château de Peach. La tension est déjà à son apogée...

0:04 Bon, malgré mon statut de super-héros planétaire, il semblerait que je doive me rendre à pied au château. Le jeu se joue avec la Wiimote et le nunchuk. On dirige Mario avec le nunchuk, il saute en appuyant sur A, et on ramasse des fragments d'étoiles en pointant un curseur avec la Wiimote. En gros, tout vos automatismes acquis avec Paper Mario, ... poubelle! Rien à voir!

0:07 Comme souvent lorsque la Wii propose un nouveau type de contrôles, on passe les premières minutes à se dire que ça ne marchera jamais, puis, petit à petit, la mayonnaise commence à prendre. Mais diriger Mario et le pointeur en même temps n'est pas évident au début.

0:08 Tuyauté par des champignons magiques sur la route, je trouve le château de Peach, mais... incroyable... elle se fait kidnapper à l'instant! Cela dit, même si je l'avais attachée au radiateur, ça n'aurait rien changé: Bowser, à la tête d'une flotte de quatre bateaux volants, a arraché tout le chateau du sol à l'aide de chaînes. N'écoutant que ma stupidité, je m'élance au chateau qui décolle, mais je lâche prise et je m'écrase sur une planète inconnue. Scénariste de talent, c'est tout un métier.

0:18 Dans cette petite planète sphérique, je dois récupérer 3 lapins blancs. Ouais. Ils sont planqués dans des trous ou des parterres de fleurs, et quand j'en trouve un, il décampe en courant aussi vite que moi. A 36 ans, le soir, la raison voudrait que j'étudie attentivement les possibilités de placements boursiers à moyen terme visant à assurer l'avenir financier de ma famille. Mais non: je cours après un connard de lapin virtuel en agitant la wiimote dans tous les sens!!

0:24 J'ai enfin attrapé les 3 bestioles, et je m'apprête à les faire fristouiller dans une sauce au vin blanc et petits oignons, quand leur mère intervient pour les récupérer. Pour ma peine, elle m'offre un pouvoir incroyable: le pouvoir de tournoyer! Bon, j'aurais très nettement préféré le pouvoir de vision X-Ray pour pouvoir enfin mater la foufoune à Peach, mais tant pis, tournoyer c'est déjà super.

0:25 Avec ce pouvoir, activé en fouettant avec la Wiimote, je peux fracasser les ennemis, et emprunter des portails qui me font voyager vers d'autres planètes. Avec la gâchette de la Wiimote, je peux aussi tirer des fragments d'étoiles vers les ennemis (en visant avec la manette). Après vingt minutes, les contrôles sont déjà bien assimilés, ça devient plaisant et naturel.

0:27 La deuxième planète a une forme creuse et abîmée. Je ne résiste pas à la tentation de me jeter dans le vide pour voir où j'atterris. Euuuh... Nulle part. Je perds une vie, il m'en reste 3! Quel idiot.

0:34 Planète suivante, je dois buter tous les ennemis pour récupérer une clé. Comme toujours chez Mario, les ennemis sont variés et colorés. Certains d'entre eux sont vulnérables quand on leur saute sur la tête, d'autres nécessitent plus de subtilité.

0:35 Outre les fragments d'étoile, il est possible, comme d'hab', de ramasser des pièces. Mario a trois points de vie, et chaque pièce attrapée restaure un point. Faut donc faire gaffe de ne pas se ruer sur les pièces quand on est au maximum de santé. Intéressant.

0:38 Après un autre niveau, rappelant vaguement Frogger (brrrr!), j'arrive à l'Astronef des Etoiles, une espèce de vaisseau dirigé par une donzelle qui semble chauffée à blanc par ma fière moustache. J'ai donc devant moi une top biche, chaude comme une baraque à frites, qui possède son propre véhicule et qui semble avoir, elle, assez de sens commun pour éviter le kidnapping à répétition. Et pourquoi je ne referais pas ma vie ici, et laisser l'autre clinche se démerder? Mmmmh?

0:40 L'astronef est composé de salles dont une seule est accessible: la terrasse d'observation. Depuis cet endroit, un téléscope permet de découvrir une galaxie. Quelques planètes sont visibles, mais une seule est joignable, une sombre histoire d'étoiles à collecter au préalable.

0:44 Après un catapultage rapide, j'atterris sur la 'planète oeufs', hééé ouais. La planète, en forme de galette, est vert herbe sur une face, et noir cendre de l'autre. Elle regorge de fragments d'étoile, et on m'explique qu'en ramasser 50 donne une vie supplémentaire. Comme ils réapparaissent sans cesse, il suffit de camper comme une biesse pour récolter un max de vies. C'est nul.

0:48 Comme dans tous les Mario depuis la Renaissance, on peut sauter dans les tuyaux pour atteindre des pièces 'secrètes'. Ici, j'atteins une pièce cubique, où il est possible de marcher sur tous les murs. Une série de notes de musique apparaissent devant moi, je dois les prendre en un temps limité. Chaque note émet un son quand on passe dessus, et on reconnaît sans peine une mélodie typique du jeu... Sympa (mais c'est pas Guitar Hero non plus!). J'y arrive de justesse, et je gagne une vie.

0:50 On sent bien que sur cette planète, tout est fait pour se familiariser avec les commandes, et avec la 3D un peu inhabituelle. Et ça marche!

0:53 J'arrive à une espèce de boss, une plante qui semble invincible. Pas moyen de lui faire des dégâts...

1:01 Deux vies et un peu de frustration plus tard, je pige qu'elle a une sorte de queue élastique qu'on peut frapper. Tel un jokari organique, la queue revient vers la plante, qui est assommée pour le compte. Excellent!

Vais-je continuer à y jouer? Oui, pas la peine de résister.


Pourquoi? Soyons honnêtes, les premiers abords de Super Mario Galaxy sont déroutants et déçoivent un peu. Les contrôles sont inhabituels, les mini-planètes en 3D demandent un temps d'adaptation. Puis la magie opère, inévitablement, et on s'émerveille devant les mécanismes se mettant en place. Nintendo connaît son métier sur le bout des doigts, laissons-nous porter.

dimanche 18 novembre 2007

Assassin's Creed


Editeur: Ubisoft
Développeur: Ubisoft Montréal
Plateformes: PS3, XBOX 360.
Date de sortie: 16/11/2007.
Genre: GTA historique avec des bouts de Hitman.
Site officiel
Version testée: Version complète PS3.


Le pitch: Jerusalem, 1191. La troisième Croisade fait rage. Vous êtes un hashshashin, un assassin oriental qui, après avoir bien foiré une précédente mission, doit retourner dans les grâces de ses supérieurs...

Le contexte
: Rarement, voire jamais à ma connaissance, un jeu n'a abordé le thème sensible des Croisades. Assassin's Creed présente en outre les choses sous l'angle d'une 'guilde' d'assassins, ce qui peut éventuellement donner un scénario à la hauteur des graphismes qui, à ce qu'on a vu dans les previews, semblent impressionnants. Bon, là, je fais de ma gueule, mais les Croisades, j'y connais absolument que dalle, alors hop, petite séance de rattrapage... Voilà, j'ai tout pigé! Saladin, malgré un patronyme évoquant plus une composition laitue-carottes Bonduelle qu'un chef de guerre musulman, vient de reconquérir Jérusalem. De son côté, Richard Coeur-de-Lion, malgré un surnom fleurant bon le mauvais camembert industriel, est peu emballé par la situation, et s'apprête à lui assaisonner la gueule à coup d'épée à deux mains, fauchant au passage tout infidèle dans le chemin. En gros, à l'époque déjà, tous les grands groupes religieux se mettaient sur la tronche pour des prétextes futiles. On n'a décidément rien inventé.

0:05 Loooongue installation du jeu... 'Ce jeu est inspiré de faits et personnages ayant existé. Ce jeu a été développé par une équipe (...) de cultures et croyances diverses'. Ils marchent sur des oeufs, chez Ubi!

0:06 Cinématique d'intro: une pendaison se prépare, mais notre bon assassin intervient, dégomme le bourreau à l'aide d'une lame dans sa manche. A un moment, on voit en surimpression une molécule chimique du genre de celles qui dépassent mon entendement (typiquement, là, je vois juste deux extraterrestres qui me fixent avec leurs grands yeux tristes. En-dessous, on explique leur mode de reproduction, qui semble dégager du Chlore. Ma compréhension de la chimie s'arrête là).
Par instants, aussi, l'image se brouille, comme si une caméra déconnait. C'est bizarre, tout ça, au XII° Siècle. Anachronisme voulu ou pas?

0:09 Après une courte séance injouable et bizarre où toutes les commandes défilent beaucoup trop vite que pour les retenir, je me réveille... sur une table d'opération. Dans un gratte-ciel moderne, avec des laptops! Soit nos amis d'Ubi Montréal ont fumé le linoléum, soit ce jeu commence avec un twist scénaristique d'envergure.

0:12 Twist!! Vous êtes un barman détenu de force pour une expérience scientifique. En effet, il paraît qu'en étudiant les gênes d'une personne, on peut non seulement récupérer ses souvenirs mais aussi ceux de ses ancêtres. Et il se fait que notre barman a un ancêtre, Altaïr, qui était assassin au XII° Siècle. Pourquoi veut-on récupérer ses souvenirs? Mystère...

0:21 S'ensuivent, durant 10 minutes, une série de tutorials dans un environnement cybernético-nuageux (ben ouais) où on apprend notamment à se déplacer sans bousculer les passantes avec un vase sur la tête (c'est utile, ça?) ou encore comment se planquer dans un refuge pour éviter les gardes. Ok, chuis prêt!

0:23 Première mission, avec 2 acolytes, dans le temple de Salomon. On va tenter de chouraver le Trésor des Templiers (ouais, ça commence fort). Mais avant tout, ils commencent par me rappeler les trois commandements du crédo de l'assassin (Kill! Kill! Kill! , non? Bon):
- ne jamais tuer d'innocent,
- agir avec discrétion,
- ne jamais compromettre la fraternité.
Ca roule!

0:25 Ca commence bien. Je dérouille un innocent, c'était trop tentant, et je me fais déjà engueuler par les deux rabat-joies. Je les buterais bien aussi, histoire d'avoir les coudées franches, mais 2/3 de crédo bousillés en 2 minutes, c'est peut-être pas une super idée.

0:27 Le chef des Templiers, Robert De Sablé, apparaît au loin. Malgré un nom qui sonne comme un biscuit sec néerlandophone, il est l'ennemi numéro 1 de notre guilde. Mes acolytes, toujours fortiches pour se planquer dans un coin, me déconseillent d'attaquer, mais on y va quand même. L'assaut foire lamentablement, mes frères meurent, et je m'enfuis automatiquement, sans le trésor ni avoir touché 'le Biscuit'. Super.

0:34 J'arrive ensuite dans la ville de Masyaf, le havre des assassins. Et là, c'est la toute grosse claque dans la gueule! C'est simplement la ville la plus belle, la plus crédible de l'histoire du jeu vidéo! Masyaf est construite à flanc de colline, et les routes escarpées sont magnifiques. La ville grouille de passants, et toutes les 100 ou 200 maisons qui la composent sont uniques et reconnaissables. Je me balade pendant 5 minutes, le temps de piger où je dois aller, et je n'ai jamais rencontré deux textures identiques. C'est somptueux! Evidemment, c'est très exigeant pour le hardware, et la fluidité est un peu moins bonne qu'avec Ratchet, par exemple. Mais c'est parfaitement jouable, sans aucun problème.

0:40
Je dois me rendre en haut de la forteresse, rencontrer Al Mualim, mon boss. Il m'attend dans la bibliothèque du château (qui est, elle aussi, criante de vérité). Je me fais engueuler pour avoir fait foirer le vol du Trésor et l'assassinat de Robert De Sablé. Heureusement, un de mes acolytes a survécu et a réussi à voler ce Trésor! En résumé, je suis une grosse merde incompétente, et je vais devoir gravir tous les échelons à nouveau (on me retire mes armes et ma barre de vie descend solidement). Hu-mi-lié!

0:50 Bien entendu, les Templiers sont un peu colère après ce vol, et ils viennent tout péter à Masyaf. Dans les rues, c'est vraiment 'panique au village!', les civils cavalent dans tous les sens, apeurés, alors que je tente de repousser les Templiers.

0:54 Malgré mes efforts, les Templiers sont au pied de la forteresse. Al Mualim, mon chef, m'ordonne, pour faire diversion, de m'installer sur une planche en haut d'une tour. Il prétend à Robert De Sablé que ses hommes n'ont pas peur de mourir, et me dit de m'élancer! Ouais mais non, j'ai un peu la trouille, tout de même!

0:56 Bon, ce n'est qu'un jeu, je m'élance! Je vooooole! Et paf!! On avait disposé des bottes de paille pour faire croire à un sacrifice! Le plan est le suivant: les Templiers me croient mort, donc je peux escalader la falaise, jusqu'à un refuge rempli de troncs d'arbre attachés. Si je romps l'attache, ces rondins vont écraser l'armée de Robert!

1:02 Bon, l'escalade, c'est pas évident, et je crève deux, trois fois dans le fossé. Mais j'arrive enfin en haut, et je libère les troncs, qui fauchent une bonne partie de l'armée des Templiers, qui fuit! Ca devrait me faire remonter dans l'estime de mon boss...

Vais-je continuer à y jouer? Oui.

Pourquoi? Si la petite ville de Masyaf est déjà impressionnante, je me réjouis de voir ce que donneront Damas et Jérusalem. J'ai le sentiment d'avoir à peine effleuré le contenu du jeu, mais le scénario semble très solide, avec l'intrigue au XII° siècle et les implications pour notre pauvre barman séquestré. En résumé, on s'y croit à fond!



Note: entre la rédaction de ce test et ce lundi, 3 jours se sont écoulés. 3 jours d'Assassin's Creed intensif, que je viens de terminer. Ouaip, il est vraiment très bon, mais la première heure, décrite ci-dessus, est, pour une fois, assez peu représentative des mécanismes de jeu. Donc, en quelques mots et sans gâcher votre plaisir, sachez juste qu'il y a un certain nombre de personnages importants à assassiner pour faire progresser l'histoire. Pour ce faire, il faut se rendre en ville. Les villes sont encore cent fois plus impressionnantes que Masyaf, c'est vraiment un bonheur. Là, il faudra observer les environs, en grimpant au sommet de minarets, tours et autres points élevés. Vous identifierez des sous-missions à remplir pour en savoir plus sur l'homme à abattre, et comment procéder pour y arriver discrètement. Une fois que vous estimez en savoir assez, l'assassinat proprement dit peut commencer, c'est en général une mission plus longue et plus compliquée.

Alors oui, le jeu a quelques petits défauts: certaines sous-missions sont un peu répétitives, et je trouve qu'il y a un peu trop de combats au sabre pour un jeu censer prôner l'infiltration. Et aussi, bizarrement, certains gardes buggés parlaient allemand au lieu de français. Ca a donné une petite ambiance Castle Wolfenstein assez déplacée. Mais durant ces 3 jours, jamais je n'ai su lâcher Assassin une seconde, alors que Crysis et Super Mario Galaxy piaffaient d'impatience. Ca veut tout dire. Vivement la suite!

jeudi 15 novembre 2007

Ratchet & Clank: Opération Destruction



Editeur: Sony
Développeur: Insomniac Games
Plateformes: PS3.
Date de sortie: 07/11/2007.
Genre: Plateformes 3D.
Site officiel
Version testée: Version complète.


Le pitch: Equipé d'un arsenal aussi farfelu que pléthorique, montrez-vous à la hauteur de la quête qui vous attend dans tous les recoins de la galaxie.

Le contexte
: Ratchet & Clank sont deux héros passablement attachants qui sévissent sur les plateformes de Sony depuis 5 ans, et le principe est relativement immuable: un jeu de plateformes en 3D avec un nombre impressionnant d'ennemis et de caisses à massacrer pour récupérer des boulons, sorte de monnaie locale qu'on pourra utiliser pour acquérir de nouvelles armes et gadgets. Ratchet est un Lombax, une créature poilue qui fait le gros du boulot, tandis que Clank est un petit robot qui passe la majorité de temps à glandouiller sur le dos de son pote en attendant un des rares moments où il recevra quelque chose à faire.
Pour le passage à la HD, Ratchet&Clank semble superbe, et en attendant toutes les vraies perles qui devraient sortir cette semaine (Crysis, Assassin's Creed, Mission Equitation : Sur La Piste Des Appaloosas, Super Mario Galaxy), je suis bien content d'essayer ce petit jeu assez prometteur.

0:02 Le setup peut prendre 100 secondes, m'avertit la PS3. De fait, je contemple deux roues dentées tourner pendant 2 minutes. Même si j'ai déjà connu pire, ce ne furent pas exactement les deux minutes les plus trépidantes de ma vie...

0:04 Petite cinématique d'intro, et on est directement bluffé par la qualité graphique: la profondeur de champ, l'animation des personnages, la fourrure de Ratchet (ouais, j'aime mater les poils, et alors?)...

0:06 En gros, le capitaine Qwark nous invite vers sa planète car il est attaqué par des Cragmites. Je ne saisis pas très bien si Qwark est un ami ou un ennemi, car nos deux héros hésitent à le rejoindre... Il est probablement un personnage important d'un épisode précédent, mais bon, le dernier vrai épisode date de 2004, et comme les scénarios n'étaient pas franchement mémorables, je ne me rappelle de rien. Note aux créateurs de jeux vidéo: entre deux épisodes de vos produits,
de notre côté, la vie continue, on joue à d'autres jeux, et il *peut arriver* qu'on perde le fil de vos superbes scénarios truffés au Lombax, Qwark, Cragmites et sauvetage de l'Univers. Déjà que j'ai du mal à les distinguer de Jak et Daxter...



0:07 Bref, on part à la rencontre de Qwark, mais tel Antoine Maréchal, dès le premier virage, Ratchet plante le vaisseau spatial et on est bons pour se taper le trip à pied.

0:09 Premiers ennemis, c'est de l'archi-classique: clé à molette (bouton Carré) et armes à feu (bouton O). Les cadavres et des caisses libèrent des flopées de boulons: en deux minutes, j'en suis déjà à 600 boulons!

0:11 Je dispose de deux armes à feu: un pistolet simple et un lance-grenade. A noter que la visée se fait automatiquement, ce qui rend les choses assez faciles. Et pas moyen de modifier quoi que ce soit dans les options...

0:14 Aïe! Je suis mort en tombant par inadvertance d'une plateforme... Argh! On recommmence depuis le début, avec tous les ennemis respawnés!

0:19 Bon, quand on connaît le niveau, ça va très vite de tout refaire. Ensuite, un grand classique des R&C: le grind sur barre métallique. Par endroits, il faut sauter pour éviter un obstacle, mais ça reste trop facile. C'est vraiment un jeu tous publics, et si cette séquence vous a donné du mal, il est grand temps d'envisager une réorientation loin du jeu vidéo.

0:22 Je dois courir sur une longue passerelle suspendue, qui s'effondre derrière moi. La caméra passe en vue du dessus, c'est relativement stressant et graphiquement superbe. Voir la PS3 offrir une telle qualité graphique redonne un peu d'espoir en son avenir...

0:28 Suivant l'adversaire devant moi, je jongle sans problème avec les armes.
Après une petite demi-heure, je sens bien que je commence à accrocher...

0:34 Une séquence utilisant la Sixaxis: en chute libre, il faut diriger Ratchet en inclinant la manette... Ca marche, certes, mais c'est assez inutile en fait.

0:40 A la fin de la première planète, nous rencontrons le grand méchant de cet épisode, Perceval Tachyon. Clank exprime à voix haute mes pensées: 'Quoi!? Vous vous appelez Perceval? Uh uh uh...'

0:42 Assez décevant. Je m'attendais à un combat, mais non. Ratchet envoie un gros coup de pied dans les couilles de Perceval, et on profite de la confusion pour piquer un vaisseau et se tirer rapidos. Ah non, autant pour moi... Le jeu est PEGI 7+, c'était donc probablement un coup au tibia.

0:44 On voyage vers une autre planète. Le vaisseau envoie un gaz pour endormir Ratchet pendant le trajet. Clank ricane, 'hé hé hé, les gaz de sommeil ne marchent pas avec les robots'. C'est alors qu'un gros gant de boxe sur ressorts sort du tableau de bord s'écraser sur sa tronche!
La part d'adulte rationnel qui traîne en moi ne peut s'empêcher de penser qu'il est tout aussi impensable d'assommer que d'endormir un robot... Mais dieu merci, elle est fortement minoritaire, et avant tout, cette scène me fait rigoler comme un crétin.

0:45 Deuxième planète, donc, Cobalia. Après la ville, nous voici à présent dans la jungle. Les ennemis sont organiques... mais libèrent toujours des boulons.

0:47 L2 pour strafer... De temps en temps, quand la situation l'impose, le jeu nous enseigne une nouvelle commande. C'est bien foutu.

0:49 Outre les boulons, il est aussi possible de ramasser des cristaux de Raritanium (ouais, les noms sont bien nazes) qui serviront à upgrader vos armes existantes (plus de dégâts, chargeur agrandi, zone d'effet élargie...). Il y aura probablement une vingtaine d'armes, chacune étant customisable selon ses envies. Ca laisse une belle liberté!

0:50 Voilà, j'ai amélioré ma première arme. Mon pistolet tire désormais plus fort et plus loin...

0:53 Par terre, je ramasse un bonus Jackpot: pendant une minute, je ramasse ENCORE PLUS de boulons! C'est pas comme si j'en manquais, j'en suis déjà à 26000...

0:56 Après la jungle, j'arrive dans le port spatial. Un contrebandier m'explique que je peux lui vendre des âmes contre... des boulons. Vendre son âme contre un peu de fric, j'ai pas besoin de jeux vidéo pour ça.

0:57 A noter que les voix sont fort bien doublées en français, c'est vraiement du bon boulot (à part Clank, qui a une voix qui m'énerve).

1:00 Je reçois à l'instant un gros flingue qui envoie des cubes de gel utilisables pour atteindre des plateformes plus élevées... Je suis curieux de l'essayer!

Vais-je continuer à y jouer? Oui!

Pourquoi? Sans trop pouvoir l'expliquer, j'ai pris pas mal de plaisir avec ce titre. Les animations sont parfaites, les environnements variés et splendides, et on a envie de se payer les nouvelles armes et les derniers gadgets. Il est juste regrettable que le niveau de difficulté soit si bas (et surtout, qu'on ne puisse pas le modifier dans les options). Si vous cherchez un challenge, passez votre chemin. Si vous attendez juste un bon moment, dans votre fauteuil, sans trop de tracas, Ratchet & Clank: Opération Destruction est un excellent titre. Ca reste quand même légèrement plus compliqué que de regarder un film. Enfin, en général...

dimanche 11 novembre 2007

Portal



Editeur: Valve Software
Développeur: Valve Software
Plateformes: PC, XBOX360.
Date de sortie: 9/10/2007.
Genre: FPS pacifique.
Site officiel
Version testée: Version complète PC.


Le pitch: En passant à travers des portails bleus et orange, vous devez rallier la sortie de 19 salles à la difficulté progressive.

Le contexte
: Valve vient de sortir une compilation, l'Orange Box, comprenant quelques nouveautés (Half Life: episode 2, Team Fortress 2 et Portal), et en cadeau Bonux, on rajoute
non pas un, mais deux produits, Half Life 2 et son Episode 1, c'est cadeau, especially for you, ça fait plaisir.

Avec Crysis qui s'apprête à ramener sa belle petite gueule d'amour dans une semaine, ce n'est clairement pas une super idée de se lancer dans les Episodes de HL2 (j'avais déjà, dans le temps, terminé HL2 avec plaisir). Mais
Team Fortress 2 s'est ramassé une volée de commentaires dithyrambiques, principalement chez ces chacals de Canard PC, les seuls à me rejoindre pour hurler à la face du monde que Halo 3 était légèrement faisandé, ce qui en dit long sur leur crédibilité.

A l'intérieur, Portal est un petit jeu qu'on attendait pas a priori, et qui a généré pas mal de hype (aspect puzzle game, gun original, générique de fin...), et donc, avant de me faire botter le cul en ligne sur TF2, goûtons à ce jeu apéritif.

0:08 Je vous fais grâce de tous les tracas d'installation de cette belle usine à gaz qu'est Steam, la plateforme de téléchargement communautaire de Valve. Oh, et puis non. J'avais déjà créé un compte lors de l'enregistrement de HL2, mais plus moyen de retrouver mon mot de passe, et comme j'ai changé d'adresse email entretemps, j'étais coincé. Et une fois les jeux installés, une flopée de mises à jour se sont mis en queue de téléchargement.

0:14 Bon, je commence enfin. Pas de cinématique, pas d'intro, juste le rigolo de chez Valve avec son robinet dans la nuque. On ne m'enlèvera pas l'idée qu'il y a des moyens moins radicaux pour soigner l'hydrocéphalie.

0:15 Je me retrouve enfermé dans une pièce avec un caisson sensoriel, des chiottes, et un poste radio diffusant de la musique de merde (coïncidence?). Ok, la chasse des toilettes fonctionne (avez-vous déjà joué à un FPS ne comportant pas de toilettes?). Après un compte à rebours égréné par une voix robotique mais néanmoins sensuelle, un trou s'ouvre devant moi. Ok, c'est un portail, mais je suis un peu troublé par le fait que je me vois à travers un autre portail...

0:17 Ok, j'ai déjà tout pigé. Quand on rentre dans un portail bleu, on sort par le portail orange associé. A part ça, je sors du niveau en déposant un gros cube sur un bouton, qui ouvre une porte. Lara Croft m'a tout appris, rrrrrr.

0:19 Après avoir pris l'ascenseur, je me retrouve dans une seconde pièce (déjà le deuxième niveau, et apparemment, il y en a seulement 19). Un portail orange envoie successivement vers 3 portails bleus, qu'il faut emprunter pour prendre un cube et le mettre sur un bouton, de nouveau. Rien de très difficile.

0:21 Graphiquement, c'est un peu le service minimum. nous sommes dans un monde aseptisé, aux textures répétées et simplistes. L'ambiance sonore, avec ce robot qui nous accompagne, est plutôt sympa.

0:22 Le jeu étant assez court, je ne vais pas vous gâcher éventuellement le plaisir en vous décrivant la marche à suivre à chaque niveau. Mais on ramasse assez vite un Portal Gun, qui permet de créer soi même les portails bleus où on le souhaite. Cool!

0:24 Excellent! Si on crée un portail bleu, le précédent est supprimé. On peut donc progresser en créant un premier portail, rentrer dedans, puis en créer un autre plus loin, et rentrer dans le portail orange par lequel on vient juste de sortir. Je n'avais pas réalisé qu'on peut rentrer dans les 2 types de portail...

0:27 'Conformément au protocole de test, vous ne serez pas surveillé dans cette pièce'.

0:29
'Conformément au protocole de test, nous vous avons fait croire que vous ne seriez pas surveillé dans cette pièce'. Les commentaires cyniques et intrigants de la robote ajoutent beaucoup à l'ambiance.

0:35 Outre moi-même, il est possible de faire passer des cubes et autres boules d'energie à travers les portails. Les énigmes se corsent donc un petit peu, mais j'avance tout de même rapidement. Je suis déjà dans la pièce 8/19...

0:37 'Le centre de test est au regret de vous informer que ce test est impossible à résoudre. Nous nous excusons pour les désagréments causés par cette situation...' Euuuh?

0:40 Djûûû, il est vraiment impossible?

0:42 Ah non, j'ai trouvé! Mais les puzzles du jeu se corsent...

0:45 Encore un mot sur les portails: ils conservent l'énergie cinétique. Autrement dit, si vous sautez de très haut dans un portail, vous serez catapulté à la sortie de l'autre... Ca laisse entrevoir des possibilités bien fun!

0:46 Aaaaahh! Je viens d'améliorer mon Portal Gun! Il peut à présent créer des portails des deux couleurs. Liberté totale!!!

0:48 Je peux enfin essayer ce qui me tente depuis une demi-heure... Un portail au plafond, un autre à mes pieds... et zou, chute infinie!! Inutile, mais quel pied!

0:50 Un peu plus tard, CRASH! Mon PC plante. Il faut dire que Steam m'avait conseillé de mettre à jour mes drivers NVidia, et j'avais fermement décliné l'invitation.

0:58 Voilà, mon système est à jour! Le niveau (14/19, quand même) ne plante plus...

Vais-je continuer à y jouer? Oui!

Pourquoi? Déjà, ce serait ballot de laisser tomber à 5 niveaux de la fin. Ensuite, chaque niveau ajoute un petit élément de réflexion supplémentaire, ce qui rend le package fort addictif! Portal est vraiment une très bonne surprise.

Evidemment, la durée de vie est famélique. [J'ai continué en une traite, et il m'a fallu moins de 3 heures pour en venir à bout, installation, prise de notes et crash compris] N'achetez pas l'Orange Box juste pour ça, c'est nettement trop cher. Il est aussi en vente sur Steam à $19.95, et dans l'état actuel, c'est aussi un poil trop onéreux. Mais il y a fort à parier que les moddeurs vont rapidement s'emparer de la bête et nous pondre de nouvelles cartes, car les principes du jeu méritent vraiment de s'y attarder.


Note: en achetant l'Orange Box, j'ai reçu Half Life 2, que j'avais déjà acquis auparavant. Dans ce cas, Steam permet, et c'est plutôt pas mal, d'offrir une version téléchargeable de Half Life 2 à un ami. Comme tous mes lecteurs sont mes amis, si vous ne possédez pas Half Life 2 et que vous souhaiteriez le recevoir, mettez un petit message en commentaire. Y a pas d'arnaque: c'est Half Life 2 en version complète, téléchargeable via Steam, complètement gratos. Si ça c'est pas un putain de bon blog...
En milieu de semaine prochaine, si plusieurs personnes sont intéressées, je ferai éventuellement un tirage au sort. (mais si un commentaire me fait rire ou m'interpelle particulièrement, je vous le dis de suite, le tirage sera dirigé, pire qu'à la FIFA). Good luck!


jeudi 8 novembre 2007

Colin McRae: Dirt



Editeur: Codemasters
Développeur: Codemasters
Plateformes: PC, PS3, XBOX360.
Date de sortie: Juin 2007.
Genre: Rallye crasseux.
Site officiel
Version testée: Version complète XBOX360.


Le pitch: Entamez une difficile carrière de pilote de rallye au bas de l'échelle...

Le contexte
: Visiblement plus à l'aise au volant d'une Subaru WRC qu'aux commandes de son Squirrel, Colin McRae nous a quittés peu après la sortie de ce jeu. Comme il paraît que c'était un chic type, je vais, autant que possible, lever le pied avec les allusions graveleuses du style: 'on se fait chier à mourir' ou 'Dirt, le jeu de la mort qui tue', c'est selon.

Les Colin ont toujours plus ou moins fait référence dans le microcosme des jeux de rallye, et ça fait 9 ans que ça dure, mais comme ce n'est pas trop mon créneau a priori, je pourrai difficilement comparer. Lançons le test, on verra bien.

0:02 Une intro très nerveuse montre un trounçon de Pikes Peak, une course de côte impressionnante, puis enchaîne avec des buggys à la Motorstorm, et se termine par un crash. Joli.

0:04 Moins joli, par contre, la voix off quand on entre dans le menu principal. Je cite: 'Que du bon, que du fun, tu n'as plus qu'à faire ton choix!!'. Là, c'est encore rien, mais moi j'ai le son en bonus. Ils ont dû en sillonner, des kermesses de village, pour dénicher un vainqueur pareil!

0:05 La navigation dans les menus nous rappelle que Minority Report n'est pas si utopique que ça. Des panneaux en 3D défilent très classieusement, tandis que notre préposé auto-scooters de la foire de Gougnon-Ouest en remet une petite couche pour le plaisir: 'Attention, il te faut à la fois avoir le bon look... et conduire comme un Dieu!'. Ok...

0:06 Carrière, championnat, World Rally...? Un petit mode carrière me tente le plus. Une pyramide apparaît devant moi: 10 épreuves au niveau 1, 9 au niveau 2, etc... jusqu'au sommet.
Parmi les épreuves disponibles du premier niveau, il y a du Rallye, du Rallye Raid, une Super Spéciale et du C.O.R.R... Je vous mentirais bien, mais non, pas la moindre idée de ce que les deux dernières épreuves signifient. Allez, essayons le C.O.R.R. (Concours d'Onanisme pour Radiologues Rubiconds?)

0:07 Il y a 5 niveaux de difficulté, je prend le deuxième plus facile. Une victoire me rapporte 200.000€; si j'avais pris le mode pro, j'aurais pu empocher 350.000€...

0:08 J'ai à présent le choix entre une bagnole par défaut, une espèce de 4x4 Chevrolet, et acheter une caisse. La bagnole par défaut, pour à peine 10.000€, je peux changer sa peinture. Non, ça va aller, merci.

0:10 C.O.R.R, c'était Championship Off-Road Racing, en fait. Autant pour moi. Une course de terre sur circuit fermé à 8 bagnoles. Avant la course, je peux régler la voiture (réglages très complets, mais j'ai pas trop envie de m'emmerder avec ça pour le moment...), et faire un petit tour de reconnaissance du circuit.

0:12 Graphiquement, c'est pas mal, mais je trouve juste que les effets de flou face au soleil sont exagérés. Mais bon, je pinaille un peu, et parfois, j'ai tendance à oublier d'où je viens.

0:14 J'aime en général jouer en vue intérieure, mais là, y a pas de pare-brises, juste un grillage qui barre toute la vue! Le réalisme, je ne suis pas contre, mais faut pas exagérer...

0:15 Fin de mes tours d'entraînement, et 1° 'accomplishment' XBOX360: 15 points car j'ai fait, apparemment, un saut de 20m...!? 20m? Ca m'étonnerait quand même beaucoup.

0:19 Course proprement dite, 2 tours: je dépose tout le monde au départ, et prends un peu le large... Mais à la fin du premier tour, je foire un virage et je viens heurter des gros plots de béton. Marche arrière, et je repars sans casse, mais 2 bagnoles m'ont dépassé... En fin de deuxième et dernier tour, je fais l'intérieur à un gars pour terminer 2°... J'empoche 150.000€ pour ma peine. Facile!

0:21 Mon meilleur tour est 0:52.30; sur le Live, le record est de 0:40.94. Y a de la marge.

0:23 Tentons à présent une course de rallye... Ici, on se bat seul contre le chrono, pas d'adversaires à dépasser. Enfin, seul... Y a quand même votre copilote, qui vous balance sans cesse des phrases incantatoires du genre '40 droite 4 sur crête, 80 gauche 2 sur droite 4'... Passé les premiers instants de surprise, où je croyais qu'il était en train de me révéler la combinaison du coffre RTL, j'ai pigé qu'il me donnait la distance et la scherpitude du prochain virage (ouais, c'est un néologisme mâtiné de belgicisme). Pas de grosse flèche rouge, comme dans d'autres titres, ici il faut tendre l'oreille pour ne pas louper la masse d'infos qui déboulent. C'est assez exigeant, mais super réaliste. [on peut cependant activer une grosse flèche rouge dans les options, mais c'est vraiment pour les losers.]

0:25 Je termine la reconnaissance de l'étape... Graphiquement, c'est nettement mieux dans la campagne anglaise que sur terre. La profondeur de champ est impressionnante, et malgré la vitesse, le niveau de détails est très élevé.

0:27 Et le plaisir de conduire, il est présent? Disons que c'est quand même assez arcade, ce qui choque un peu quand on voit le réalisme poussé du copilote. On est loin du sérieux des Forza, mais on ne s'approche pas non plus du fun de Motorstorm...

0:30 Et je gagne la course! Bon ok, je me suis d'abord crashé une fois, et j'ai recommencé. Pas ma faute si la reconnaissance n'a pas suivi le même tracé que la course réelle!! Quand une belle ligne droite sur 300m se transforme en virage serré, ah bah ouais, c'est le platane.

0:32 200.000€ en poche, la vie est belle. Quelques nouvelles épreuves se sont débloquées dans la pyramide carrière. Essayons une super spéciale, à présent...

0:35 Les circuits de SS (désolé) sont prévus pour que 2 pilotes s'affrontent en tête-à-tête, sur des pistes parallèles. Il y a une demi-finale, puis la finale... Bref, comme pour les rallyes, pas de dépassements possibles (à moins d'aller très trèèès TRES vite!). Je sais que la discipline est comme ça, mais je préfère quand même les courses pare-chocs contre pare-chocs, à faire l'aspi pour passer à l'arrache en fin de ligne droite...

0:39 Voilà, j'ai gagné la demi-finale puis la finale. Il va être temps de monter le niveau de difficulté.

0:45 Pour faire un peu le tour des épreuves, je me termine avec un rallye raid. C'est en fait une course à 6 sur une espèce de Paris-Dakar du pauvre avec toutes sortes de véhicules. Je pars en tonneau, et comme j'avais rehaussé la difficulté, je termine 6ème et dernier. 'Bravo, super pilotage!' me dit l'animateur sans une once de cynisme...

0:51
Il me reste un peu de temps pour essayer le Live. Je me connecte, et il n'y a qu'une seule session disponible. Une dizaine de joueurs, qui s'affrontent en rallye. Chacun fait son chrono dans son coin, puis on compare les scores et on attribue les points. 5 ou 6 joueurs ont déjà fait une bonne dizaine de courses, donc ils sont quasi irrattrapables aux points. Mouais. Y a pas de lag, forcément, mais pas trop d'intérêt non plus...


Vais-je continuer à y jouer? Non.

Pourquoi? On ne peut pas dire que CMR:Dirt soit mauvais. Loin de là. Mais il est moins fun que Motorstorm, moins arcade que Need For Speed: Most Wanted, moins pointu que Forza Motorsport 2 et moins prenant que F1 Championship Edition. Ok, il est beau... mais y a pas la place pour un cinquième jeu de bagnoles chez moi. Et j'ai un peu de mal, aussi, avec le fait que beaucoup de courses se jouent seul contre le chrono. Ok, bien sûr, c'est ça le rallye... Le problème vient peut-être de moi, alors.

samedi 3 novembre 2007

Crysis



Editeur: Electronic Arts
Développeur: Crytek
Plateformes: PC.
Date de sortie: 16/11/2007.
Genre: Shooter de luxe.
Site officiel
Version testée: Démo Solo.


Le pitch: 2020. Un astéroïde d'origine non-identifiée s'est écrasé en Corée du Nord. Les frontières coréennes étant aussi hermétiques qu'aujourd'hui, l'armée US, dans sa sempiternelle recherche de la paix mondiale désintéressée, va donc envoyer une équipe ultra-secrète pour enquêter illégalement sur cet objet. Naturellement, tout bridé dans le chemin de la liberté sera irrémédiablement traité comme dommage collatéral.

Le contexte: Far Cry, en 2004, avait explosé nos rétines avec des décors en extérieur somptueux et un gameplay où l'observation se mêlait parfaitement avec l'action violente. Pour le faire tourner au maximum de ses capacités, j'avais d'ailleurs dû investir dans un nouveau processeur, donc une nouvelle carte mère, donc une nouvelle carte graphique, donc de la nouvelle mémoire, bref un nouveau PC, mis à part, grosso modo, l'écran, le clavier et la souris.

4 ans plus tard, Crytek nous sort une suite officieuse qui s'annonce ex-cep-tion-nelle. Mais bon, restons calme, on voit assez rarement les PR guys nous déclarer que 'selon toute attente, cette suite devrait s'annoncer merdique et sans intérêt'. Une démo solo vient de sortir, qui devrait nous permettre de nous faire un avis.

0:02 Quelques recommandations sur l'âge minimal apparaissent à l'écran: 16+ selon PEGI, et 17+ pour l'ESRB. Faut se mettre d'accord les louloutes. De toute manière, tout le monde sait qu'il convient de diviser ce nombre par 2. Non, Cédric, pas de Crysis avant 8 ans, je sais, c'est horrible!

0:03 Une petite cinématique plutôt bien foutue nous montre que nos soldats sont équipés d'une combinaison qui augmente l'armure et les capacités du soldat. Je connais des niakoués qui vont morfler!!

0:08 On saute en parachute, mais mon parachute ne s'ouvre pas! Heureusement, ma combinaison magique amortit ma chute et je suis indemne... Ben voyons. Avec Halo 3, c'est la deuxième fois ce mois-ci qu'on me sert la super-chute sauvée par la super-combinaison...

0:10 La combinaison se commande avec le bouton du milieu de la souris. Elle ouvre un menu circulaire qui permet d'activer les différents modes: armure, vitesse, invisibilité, puissance, et un menu de réglage des armes. Les différents modes consomment de l'énergie; p.ex. sprinter en mode 'vitesse' est incroyablement rapide,etc. C'est très ergonomique.

0:12 J'arrive à un campement coréen. J'active le mode visée avec le bouton 2 de la souris, puis je descends un ennemi. Mais deux autres me tombent dessus! Je bats en retraite, car j'essuie un feu nourri. Comme beaucoup de shooters récents (Gears of War, Halo 3), la barre de vie se regénère automatiquement au bout de quelques instants. Et comme à chaque fois, ça m'énerve... Cela enlève toute la tension du jeu (et pourtant, je joue en mode difficile).

0:15 Je reviens à la charge, vide mes chargeurs sur les 2 faces-de-citron restants et ramasse leurs flingues. Lors de la fusillade, j'ai involontairement cisaillé un palmier, qui s'est effondré par terre de manière bluffante. J'ai assez bien de munitions, donc je m'amuse un peu à élaguer cette belle plage coréenne...

0:17 Après un quart d'heure, je peux évoquer les graphismes du jeu. Ils sont effectivement splendides. La végétation est magnifique, le rendu de l'eau est superbe, les animations sont parfaites.... En tout cas, sur mon PC (Dual Core 6400, GeForce 8800 GTX, 2GB de Ram), Crysis roule peinard en 1280 x 1024, avec les détails en Medium. J'ai essayé de mettre les détails en high, et ça reste encore très jouable, sans trop de saccades... Quel soulagement, déjà, d'être à présent certain que Crysis me coûtera 59€, et non pas 1059€.

0:21 Le scénario avance... Il y a autre chose que des coréens qui foutent le bordel sur cette île. Un collègue, codename Aztec, s'est fait étriper par quelque chose 'qui n'a rien d'humain'... Je dois à présent dégommer un jammer GPS, protégé par un navire garde-côtes, une jeep avec tourelle mitrailleuse, et un camp bourré d'ennemis. Régénération ou pas, il va falloir y aller mollo.

0:23 Comme dans Far Cry, j'ai repéré la plupart des ennemis avec mes jumelles, et ils restent indiqués sur la carte par la suite. J'essaye ensuite la méthode 'infiltration': en mode invisibilité, je descends vers le jammer sans me faire repérer. Tout se déroule nickel, jusqu'au moment où ma combi tombe à court d'énergie, et pouf!! Je redeviens visible en plein milieu du camp! Aaaaaah! C'est la panique, tout le monde me tire dessus, je cavale en zigzaguant vers la montagne... Ouf, sauvé. Quelques ennemis m'ont suivi, mais je les élimine sans trop de problèmes.

0:31 Cette fois-ci, je gère bien ma combi: invisibilité, puis se cacher dans un coin, recharger l'énergie, puis repartir invisible. Je liquide le camp, puis le garde affecté à la tourelle de la jeep. Je prends possession de la jeep, mais je ne parviens pas à utiliser la tourelle?!
Ok, en fait, les touches 1,2,3 et 4 servent à s'installer à un des postes de la jeep. Contrairement à Far Cry, on ne peut pas tirer et rouler simultanément... [en fait, c'est apparemment possible en mode facile et normal, mais pas en difficile] A l'aide de la mitrailleuse lourde, je fais exploser le bateau qui me tournait autour.

0:40 Attiré par la beauté de l'eau, je décide de nager un peu... Les reflets du soleil au fond de l'eau sont assez incroyables! Quand je sors de l'eau... une jeep m'attend et fait cracher sa tourelle! Quel con! Je me planque derrière un rocher, puis je descend l'opérateur de la tourelle. Le pilote de la jeep sort alors de son véhicule, mais je le fauche facilement.

0:43 Je vole la jeep, et je tombe sur un barrage routier. J'écrase deux des trois soldats, et le troisième tombe sous mes balles. La mitrailleuse lourde fait un cliquetis réaliste quand elle est en surchauffe. Enfin, réaliste, je veux dire... Je ne suis pas vraiment un expert en mitrailleuses lourdes, mais ça se rapproche fort de mes référentiels en la matière, Soldat Ryan et Band of Brothers. Ensuite, dans l'écouteur, on me conseille d'avancer discrètement, car le coin est truffé d'ennemis. Rien ne m'y oblige, mais j'abandonne la jeep pour continuer à pied dans la végétation touffue...

0:47
Putain!! Les niaks m'envoient des grenades dans la gueule, à présent! Quand elles détonnent à proximité, le son est sec et inquiétant, la vue se trouble et se remplit de débris... L'effet est vraiment hallucinant! (mais ça fait très mal)

0:51 A la jumelle, je repère une patrouille. Je la contourne avec l'accélération max, puis en mode invisible, je fais les derniers mètres... Puis je dégaîne! Quand on tire, évidemment, on redevient visible, mais ces deux-là n'auront rien vu venir! Ca fait plaisir.

0:59 Après avoir trouvé des grenades à fragmentation, je m'approche d'un campement... Par précaution, je balance une grenade dans le premier baraquement, une cabane en tôle ondulée... Blam! Les tôles ondulées volent dans tous les sens, et la baraque s'effondre sur elle-même de manière très satisfaisante...

Quoi, déjà une heure !?

Vais-je continuer à y jouer? Oui, et j'achèterai le jeu sans hésitation.

Pourquoi? Crysis semble être tout ce que Halo 3 n'est pas. Une réussite graphique et sonore, un gameplay inteligent et stressant, un armement extrêmement bien modélisé, bruyant, authentique et nerveux, et surtout, un plaisir de jeu énorme dès les premiers échanges de tir. Avant de lâcher vos précieux deniers, assurez-vous tout de même que votre PC sera d'attaque pour ce superbe voyage dans la jungle coréenne.


Legal Disclaimer (avant de me ramasser les yakuzas, ou pire, Familles de France, sur la tronche): le test ci-dessus est parsemé de termes péjoratifs pour nos amis d'outre Mekong. Loin de moi l'envie de véhiculer des poncifs bassement racistes; ce n'était, évidemment, qu'un habile montage rédactionnel pour vous mettre plus profondément dans la peau d'un GI en mission. C'est bien simple: abstraction faite, éventuellement, de leur fourberie sans bornes et d'une taille moyenne qui prêterait immanquablement à rire si nous n'étions pas si bien éduqués, je suis persuadé que les Coréens feraient de très respectables convives pour vos soirées de gala. En revanche, jamais je n'oserais m'avancer à ce point en ce qui concerne un militaire américain.