samedi 27 septembre 2008

The Witcher - Enhanced Edition -


Editeur: Atari
Développeur: CD Projekt
Plateformes: PC
Date de sortie: 19/09/2008
Genre: RPG
Site officiel.
Version testée: Version complète.



Le pitch: Geralt de Rivia, un sorceleur (ca ne veut rien dire, mais bon, Witcher non plus) tueur de monstres, doit délivrer la fille du Roi Foltest d'une malédiction létale, et ainsi de lever le voile sur une aventure épique dans le monde de Temeria.


Le contexte: Un an, environ, que The Witcher est sorti. Un jeu de rôles polonais, directement, ça laisse craindre le pire, et à l'époque, j'avais pas trop osé faire le pas. L'histoire tenait la route, le jeu semblait touffu, mais aussi farci de bugs et de problèmes irritants, dont le moindre n'était pas l'extrême longueur des temps de chargement. Vous vouliez rentrer dans une hutte? Vous aviez facilement de temps de faire le café... Et par faire le café, j'entends la cueillette les fruits, le séchage des grains, la torréfaction, la mouture et, enfin, la lixiviation (c'était la minute culturelle de maître Nounet).

Heureusement, CD Projekt nous propose aujourd'hui une version épurée de ses bugs, avec des temps de réponse diminués de 80%, et deux nouvelles aventures. Ils appellent ça la 'Enhanced Edition', lisez donc 'This-One-Is-Working Edition'. Précisons tout de même que les possesseurs de la première édition peuvent gratuitement télécharger ces updates... A condition, bien sûr, de ne pas avoir à l'époque passé ses nerfs sur le CD du jeu.

Ca serait plutôt dommage; The Witcher nous promet une aventure sombre, adulte, où drogue, violence, alcool, sexe et jeux de hasard sont omniprésents. (Yeah baby! Let's gamble!!)


0:12 Mâtin, quelle intro!! Une cinématique haletante nous transporte dans un combat épique entre Geralt, notre héros chasseur de monstres, et une bête sauvage. Combat à mains nues, magie pyrotechnique, arme blanche, tout le registre y passe, avant que Geralt, voyant le jour poindre, file se réfugier, tel un vulgaire suceur de sang, à l'abri d'une sépulture... En 10 minutes, on a irrésistiblement envie d'en savoir plus sur les protagonistes, le contexte, le monde environnant. Du très grand art! CHUIS CHAUD, LA!!

0:20 Laissé pour mort dans une flaque d'eau, des villageois m'embarquent et m'amènent à Kaer Morhen, une forteresse paisible...

0:22 ...mais attaquée par une horde de soldats qui tentent de forcer le passage. Je tape bien sur un ennemi ou deux, mais des messages 'Too fast!' apparaissent sans arrêt... J'essaie de garder le bouton appuyé avant de frapper, ça ne change rien. Bizarre! Je me sens un peu inutile. Heureusement, on dirait que je suis invincible pour le moment.

0:25 Il y a trois différents modes de contrôle. Un mode quasiment FPS, avec vue caméra juste derrière l'épaule; un mode isométrique, où on déplace le personnage en cliquant sur le sol; et enfin un mode hybride, sorte de compromis entre les 2. Après quelques essais, je préfère l'immersion du mode quasi-FPS, mais c'est sympa de laisser le choix.

0:27 Le décolleté de Merigold Triss n'est pas loin de justifier à lui seul l'investissement. A noter aussi, mais c'est moins excitant, les visages expressifs, burinés, abîmés des protagonistes. Superbe.

0:29 La porte blindée de la forteresse se referme au nez d'une seconde vague d'ennemis. "Ha! They won't get anywhere without a battering ram..." Et pile à ce moment, une espèce de criquet géant défonce la grille! (un frightener pour les puristes, bon courage aux traducteurs pour convertir cela sans sombrer dans le ridicule. Effrayeur? Frousseur? Je suis curieux...) Je dois filer à l'étage supérieur, et ouvrir une autre grille.

0:31 Aaah, on m'explique un peu comment combattre? Un click pour frapper, et quand mon curseur s'enflamme, il faut cliquer à nouveau pour entamer une combo, etc. En outre, il existe deux modes de combat, le combat rapide (contre des ennemis légers et agiles) et le combat puissant (contre les armures). On switche en appuyant sur W et X. Pourquoi pas. Les polonais ont probablement les doigts exagérément crochus.

0:39 Bon, pour l'instant, je suis toujours intouchable, donc c'est un peu fastoche, mais les combinaisons de clicks bien précis, et les switches entre les modes puissant et rapide me plaisent bien. Je suis rapidement dans le bain. Et les graphismes, sur les remparts sombres de Kaer Morhen, sont très agréables, même si ça saccade un tout petit peu par moments... Faut dire que toutes les options sont à fond, aussi.

0:41 Je parviens, après un joli carnage, à ouvrir cette grille. Il apparaît que dans le laboratoire de Kaer Morhen, des 'expériences mutagènes' ont cours, ce qui a attisé la curiosité de nos assaillants. Je file protéger le labo. Premier écran de chargement: 5 secondes montre en main! Pfff, même plus le temps de faire le café!

0:45 Je trouve un monolithe qui me donne mon premier pouvoir magique, l'Aard. Ca crée une onde de choc qui envoie voler ennemis et décor... Assez coïncidemment, je suis coincé par un éboulis: un clic droit, et mon Aard dégage le passage!

0:49 QCM: est-ce que je préfère aller buter le frightener ou essayer de sauver le labo? Allez, on va aller casser de la sauterelle géante! Assoiffée de sang, dépourvue de connexions nerveuses, énorme, hideuse et fortement allergique au bruit, j'imagine que le frightener est de famille avec mon ancienne prof de religion, oui, celle-là même qui a engendré une génération entière d'indéracinables athées traumatisés par l'effet apparent de la 'Foi' sur un être humain: mauvaise foi, mesquinerie, obstination bornée, mépris de l'autre, hypocrisie, absence totale du moindre sens de l'humour, ainsi qu'une paire de mamelles hypertrophiées constituant à elles seules un embryon de solution définitive à la faim dans le monde. Bref, glaive au poing, allons chasser la bête immonde!

0:51 J'avale deux potions, qui me permettent de récupérer plus vite de la santé et de l'endurance (lisez: mana). Plus tard, en regardant dans mon inventaire, je serai à même de créer ces potions grâce à l'alchimie. Je regarde aussi l'impressionnant arbre des talents; sa complexité me fait déjà saliver!

0:54 Fini de rire, je suis désormais vulnérable... Quand le frightener me touche, il me fait pas mal de dégâts, et je dois galoper comme un lâche pour récupérer de la vie. Pas fier le Geralt! Par contre, il bloque toutes mes attaques, et mon bête sort magique ne l'égratigne même pas!

1:02 Aaah ok, allergique au bruit! Je vois (enfin!!) une cloche et deux chaudrons: en utilisant l'Aard pour les sonner, le bruit rend le boss vulnérable... Oui, mon héros a besoin d'un sort pour sonner une cloche. Putain, le bras cassé que je me coltine... Bref, je dégomme désormais sans mal le frightener!

Vais-je continuer à y jouer? Oui!


Pourquoi? Râââh, un bon RPG, y avait longtemps! Le système de combat, sans être réellement révolutionnaire, semble assez intéressant, et l'on sent déjà que l'alchimie, l'arbre des talents et le thème sombre vont nous faire agréablement patienter en attendant Fallout 3. J'écoute pour le moment la superbe bande-son dans la bagnole, et j'ai commandé les bouquins chez mon libraire favori. Mouais, ça valait le coup d'attendre! (et je veux essayer le poker dice game et le drinking contest in-game!!)

5 commentaires:

Didi a dit…

Un problème avec les profs de religion, Billy?

De plus toi qui est fan de carte, a chaque fois que tu baises une nana dans le jeu, tu reçois une carte avec sa photo en petite tenue (voir très petite tenue).

Très bon RPG, j'ai envie de me le refaire tiens!

Cha-Lou a dit…

Je viens régulièrement visiter ton blog, je trouve que le concept est une bonne idée. Pour 'The witcher' je te remercie, ton avis m'a réellement donné envie d'y jouer (c'est d'ailleurs pour ça qu'en ce moment je suis en plein dedans lol). Bonne continuation ^^

Nounet a dit…

@didi: arf, arf, c'est malin!

@cha-lou: merci beaucoup, ça fait plaisir... et bon amusement!

Anonyme a dit…

Sans déconner, tu vas vraiment tester Fallout3 en UNE heure? Je serai là!

Nounet a dit…

Je vais me gêner :-)

Et Fable 2 dans le foulée. L'hiver sera chaud!!