mercredi 28 mai 2008

Penny Arcade Adventures, Episode 1: On the Rain-Slick Precipice of Darkness



Editeur: Hothead Games
Développeur: Hothead Games
Plateformes: XBOX360, PC.
Date de sortie: 21/05/2008.
Genre: BD-RPG.
Site Officiel.
Version testée: Version complète XBOX 360.


Le pitch: Une armée de robots mixeurs obsédés sexuels (tendance fruitophile, les Fruit Fuckers) envahissent la paisible bourgade de New Arcadia, et annihilent au passage votre maison. Armé de votre fidèle râteau, et accompagné de Tycho et Gabe, parviendrez-vous à éviter le viol rituel d'innocents agrumes?


Le contexte: Ne nous laissons pas influencer par l'incompréhensible dédain qu'il suscite encore dans certaines contrées reculées du Tiers-Monde: Internet, c'est top!

Sans cet impressionnant enchevêtrement de tubes issu du cerveau du Géant Vert, comment les jeunes auraient-ils pu exprimer, avec créativité et enthousiasme, que le concert de Tokio Hotel était ma foi assez sympathique?

slt a ts g ny kroi pa g été o koncert de nancy donc maitenan g v tt vs décrir m une chose s'etai GENIAL!!!!!!!!!!!!!!
dc la koncer a commencé a 18h30 m on est arrivé a 15h30 m il y avai déja 1h de queu dc a 17h30 on a commencé a rentré ds la salle(g pa pu prendre de foto kar g oublié le mi1)
et a 19 h le koncer a commencé é ds la salle c'etai la folei kan tom et bill snt apparue!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
G VOU AIME DE TRO maintenan mon reve c realisé
(a oui le plu chian c lattente pr entré ds la salle:2h30de queu m bon...c pa grave!!!!) eu vs dite moi komen sa c passé?

Comment aurions-nous pu, sans Internet, nous positionner de manière définitive pour ou contre l'avortement? Avec une métaphore judicieuse, -les feux de forêt-, et une petite conclusion raciste en guise de bouquet final, l'ami Sternet nous plie l'affaire avec une dextérité qui ferait chialer Steevy d'émotion.

Pour que l'espèce humaine continue d'évoluer dans le bon sens, il faut que des gens puissent continuer de faire évoluer la science.

Les chercheurs ne sont pas des êtres immortel, et leurs relèves doit être assurés.

Et donc en toute évidence, il faut qu'on est un maximum de personnes qui puissent avoir une bonne éducation, aller dans de bonnes écoles, et faire de longues études (souvent payante).

Cela peut paraître évidant, mais prenons tout de même un exemple parlant : les feux de forêts

A échelle humaine les gens pensent que c'est alarmant et néfaste, alors qu'en fait les feux jouent un rôle dans le renouvellement des écosystèmes forestiers
Les feux existent naturellement sur la planète: la sécheresse et les éclairs ont depuis toujours engendré des feux, qui permettent à la végétation de se renouveler.
De plus le feux nuit rarement aux gros mammifères. Il peut toutefois tuer des oiseaux et de petits animaux. Cependant, à long terme, la plupart des espèces tirent profit des habitats créés par un incendie, et l'observation de la faune s'en trouve également améliorée.

C'est pourquoi quand on parle d'un sujet aussi important, Ils faut toujours l'analyser sur du long terme.

Il vaut mieux tuer un être qui n'a jamais vue le jour, qui n'a absolument aucune histoire, aucun vécu, plutôt que de le laisser venir au monde, et qu'il ne puisse en aucun cas aider l'évolution de l'espèce de manière croissante. (sans parler de son bonheur à lui, mais ça c'est un autre débat)

Donc aujourd'hui si une femme qui se retrouve enceinte (aucun contraceptif n'est fiable à 100% de nos jours) est contrainte de garder son/ses enfant(s) en ayant un smic (ou pire) comme seul revenu, j'appelle ça un meurtre...
Et nous faisons littéralement régresser notre espèce, voir le faire disparaître...
(...)
D'ailleurs pour l'immigration c'est la même chose, les irréalistes pense que la France se redressera avec une immigration massive et non qualifiée...
Mais lorsqu'on l'on aura 1 million de balayeur de rue pour 1 dentiste, certes nos rue seront propres, mais il faudra partir au Canada pour se faire soigner les dents !


Sans le Net, comment aurions-nous pu savoir que Paris est une bien meilleure suceuse que Pamela?

Et enfin, comment aurions pu nous imaginer que l'humour dessiné ne se limite pas aux tièdes Dubus, Pad'r ou (gasp!)... Royer? Les webcomics, ces cartoons réalisés par des auteurs généralement trop doués que pour être reconnus, pullulent sur la toile et apportent, outre une chute remarquable de la productivité chez les afficionados, un vent nouveau et une vision délicate sur, par exemple, l'éducation, le respect des différences, le deuil ou encore l'amour parental.

Sur le thème inépuisable des jeux vidéo, Penny Arcade est probablement le webcomic le plus connu, et si leurs références sont parfois fort pointues (lisez: incompréhensibles), ils font souvent mouche, comme avec ce strip qui illustre assez parfaitement mon expérience Wii Fit.

Le succès aidant, les deux créateurs mettent sur pied le Penny Arcade Expo, l'une des plus grosses conventions américaines de jeux vidéo, et lancent aussi Child's Play, une oeuvre caritative qui a déjà récolté plus de $3.000.000 en jeux, livres et jouets distribués dans des hôpitaux du monde entier. Un objectif secondaire de cette oeuvre de charité est de montrer au monde qu'après avoir bien massacré des petites vieilles, pillé les honnêtes commerçants, écrasé les piétons inattentifs, abusé de moultes substances illicites, le tout à l'abri derrière leurs consoles, les gamers ont aussi du coeur.

Bref, a priori, Penny Arcade, plutôt des gens bien.

Et cette semaine, sort un jeu vidéo s'appuyant sur leur franchise, vendu sur PC et sur le XBLA, en épisodes, à la manière de Sam et Max. A 1600 points (19€), c'est le jeu le plus cher du XBLA.

Ayant la plume acide a l'encontre des bouses ludiques, Penny Arcade prend évidemment un risque, s'exposant à un solide retour de flamme en cas d'échec.

Voyons si Penny Arcade Adventures, Episode 1: On the Rain-Slick Precipice of Darkness a d'autres qualités que celle de nous infliger le nom le plus long de l'histoire...


0:02 Une intro basique nous pose le décor: 1922, une banlieue paisible, New Arcadia, des tons sépia, le tout dessiné à la manière du comic. A vous de voir si ça vous convient. Sur une télé HD, en tout cas, ça donne bien!

0:04 Je dois créer un personnage: j'essaie de me recréer, mais malgré un bon nombre de choix possibles, pas moyen. Je dois être trop typé, ouais, ça doit être ça! Et les fringues sont limitées à quelques brols des années 20, oubliez donc les trainings peau-de-pêche, les casquettes retournées et le bling-bling scintillant à même la moquette de poils. C'est trop con.

0:06 Le jeu commence, et graphiquement, c'est de la 3D cel-shadée, à forte tendance cartoon. Ca colle parfaitement avec le dessin Penny Arcade. Par contre, je me demande un peu ce qu'on fout en 1920... La BD, orientée technologie et jeux vidéo, est clairement située dans le contemporain. Etrange.

0:08 Une voix-off me guide dans un anglais grandiloquent. A la manière de phylactères de BD, tout est sous-titré en anglais. J
e ne suis pas parvenu à afficher du français. Moi, je m'en tape, je bouffe du rosbif depuis The Hobbit, mais bon, autant savoir. Ma première mission, si je choisis de l'accepter, sera... de râtisser le gazon. Bien, bien...

0:10 Mais soudain... cinématique (enfin, en planches de BD). Un immense Robot Fruit Fucker écrase ma maison et continue son chemin, poursuivi par les deux *héros* de PA, Gabe et Tycho. Habillés, eux aussi, en oripeaux d'époque.

0:11 En tapant dans une poubelle, je récupère un bandage: +25HP. Pas la moindre barre de vie à l'horizon pour le moment, cependant.

0:12 Mon premier combat, contre un Fruit Fucker qui mime un déhanchement sexuel! A permet d'utiliser l'inventaire, X pour attaquer (j'ai gardé mon râteau, ça va chauffer!) , et Y pour des attaques spéciales, dont je ne dispose pas encore. La gâchette droite, si on la presse juste quand l'adversaire frappe, permet parfois de bloquer. Le mécanisme est un mix entre les combats RPG à la Final Fantasy (sélection des personnages et des actions), et de ceux de l'excellent Mario&Luigi: Partners in Time (action en temps réel, timing). Le combat est facile, ma barre de vie semblant se remplir automatiquement quand je suis en difficulté...

0:14 Je trouve un chat, nommé T.Kemper, qui pourra attaquer à mes côtés... Je cherche une minute pour essayer de déchiffrer un hilarant jeu de mots probablement caché derrière ce nom.

0:15 Non, rien trouvé. Par contre, un deuxième combat commence, cette fois contre 3 robots. Je peux appeler le matou à la rescousse... Il se lèche la patte et fait un malheureux point de dégâts. La voix-off: "I must say I expected more from our feline friend...". Tu m'étonnes!
Néanmoins, comme je commence à maîtriser le timing pour bloquer, et que ma vie semble toujours inépuisable, je remporte aussi ce combat.

0:18 Comme dans les bons jeux d'aventure, énormément d'éléments du décor sont cliquables, mais pas toujours utiles. A titre d'exemple, un lampadaire: 'Striking the lamppost results in a pleasant ringing sound'. Indispensable.

0:20 Je ramasse une orange par terre... Puis lors du combat suivant, je peux jeter cette orange, et l'un des Fruit fuckers se précipite dessus pour la violer sauvagement, le mettant hors combat pendant la durée des ébats. Wow!! Si Jack Thompson apprend ça, les procès vont pleuvoir!

0:25 Je tombe sur Tycho et Gabe, qui travaillent comme détectives juste par 'curiosité personnelle'... Ils acceptent de former une équipe avec moi, et commencent un long dialogue loufoque sur le nom de leur boîte, Startling Developments, puis sur le choix du logo. Les amateurs de nonsense sont à la fête!

0:30 A tout moment dans le jeu, en appuyant sur Y, on retourne au bureau de détective. On peut y voir des menus pour accéder aux bonus cachés (musique, vidéo, concept art, qu'on débloque en examinant certains objets), un inventaire, une carte, des dossiers sur les persos et ennemis rencontrés, ainsi qu'un robot dans un bocal à côté d'un d20. On clique sur le dé, et il sort un chiffre, alors que le robot cogne sur le bocal. 17... BONG! 4... BONG! 13... BONG!

0:32 Ca me semble évident que quelque chose va se passer si je tire un 20... Mais pas moyen d'en sortir un. Evidemment, si j'avais développé le jeu, j'aurais trafiqué avec un plaisir sadique l'algorithme pour plafonner à 19 et rendre le joueur dingo (et augmenter la durée de vie du jeu). D'ailleurs je me demande si... ah non: 20! Le robot casse le bocal et s'enfuit. Héhé, super!

0:36 Dans les dossiers biographiques, on en apprend plus sur la jeunesse de Gabe: 'Believing all famous people start out as orphans, Gabe left home at an early age'. Aussi, en consultant la fiche du chat: il a une chance sur 2.104.294 de cracher une boule de poils dévastatrice! Sinon... il fait un point de dommages. Quel terrible combattant!

0:44 Sur les conseils illuminés d'Anne-Claire, en français dans le texte, la nièce insolente et surdouée de Tycho, nous nous mettons en route vers Hobo Alley, l'allée des clodos! Directement, les combats sont plus corsés: la barre de vie ne se régénère plus, et les points de vie ennemis sont nettement plus élevés que les nôtres. Je dispose à présent d'attaques spéciales, qui sont en fait des mini-jeux (réflexe, button bashing...). Au meilleur est le résultat, au plus l'attaque sera puissante. Bien pensé!

0:48 Avec l'humour adulte et décalé, l
es combats sont vraiment le point fort du jeu. Il y a une foule de potions et objets à ramasser, qui donnent bonus et malus en attaque, défense, vitesse, ainsi que des soins, des explosifs, qu'il faut choisir d'utiliser à bon escient et en temps réel, tout en essayant de bloquer efficacement les attaques ennemies. Vraiment plaisant...

0:52 Je reçois une nouvelle mission: tuer 10 clochards et ramener leur viande, afin de la bouffer!! Je m'attends à voir mes personnages s'offusquer, mais non, pas de problème, c'est parti pour le massacre des clodos!

1:02 Mission accomplie après quelques beaux combats. Je ramène la hobo meat, mais l'acheteur estime que la viande de clodo, c'est trop poisseux. Il faut trouver une astuce pour rendre cette viande plus présentable... Ca c'est du jeu d'aventure!!


Vais-je continuer à y jouer? Oui.

Pourquoi? Le système de combats est excellent et demande à la fois un certain sens tactique, et des réflexes aiguisés. Le scénario est complètement improbable mais beaucoup de petites touches font au minimum sourire. 20 euros pour un jeu XBLA , c'est un record, mais bon, c'est 13 fois moins cher que cette saloperie de Rock Band, qui me torture, jour après jour, mais non, je ne craquerai pas, je suis un homme de principes, de toute façon je m'en fous, j'attends GH4, et sa bien meilleure batterie.

lundi 19 mai 2008

Team Fortress 2



Editeur: Valve
Développeur: Valve
Plateformes: XBOX360, PS3, PC.
Date de sortie: Octobre 2007.
Genre: Cartoon-strike.
Site Officiel.
Version testée: Version complète PC.


Le pitch: 2 équipes, les Rouges et les Bleus, s'affrontent online sans aucun motif valable, si ce n'est le plaisir sain d'en mettre plein la gueule à un inconnu, protégé par le rassurant anonymat de la cybersphère.


Le contexte: Les gosses sont cruels.

Moi, par exemple.

Flashback, 30 ans en arrière. Dans la cour de récré, l'organisation d'un simple petit match de foot pouvait sembler innocent, voire adorable. Mais vu de l'intérieur, que se passait-t'il? On aurait pu tirer les équipes au sort, ou garder les mêmes compos durant toute l'année. Mais non. Deux capitaines, à tour de rôle, choisissaient leurs équipiers un par un jusqu'à ce que tout le monde soit sélectionné. Alors évidemment, au début, on prenait les cadors, les graines de champions, le genre de joueurs qui auraient eu plus tard leur place, qui sait, en 2° provinciale, s'ils avaient privilégié le sport au café des Sports.

Mais au fur et à mesure que les sélections se déroulaient, fatalement, y avait plus que les taches, les bras cassés, les boulets qui n'arrivaient pas encore à se faire à l'idée qu'une vie sans sport était parfaitement concevable, et les binoclards juste là parce que maman leur avait demandé d'essayer de socialiser. Bref, des masochistes en herbe qui aimaient vraisemblablement qu'on leur rappelle, deux fois par jour, qu'ils étaient interchangeables, sur le terrain, avec une grosse poubelle en plastique, sans effet notable sur le déroulement de la partie.

Pour ma part, avec ma pointe de vitesse pitoyable, mon endurance limite-limite et ma frappe rachitique (j'ai deux pieds droits. Malheureusement, je suis gaucher), j'émargeais très nettement à la seconde catégorie. Cependant, j'ai vite trouvé la parade, c'est le cas de le dire: gardien de but! Logique!

Non seulement ce poste me permettait de goûter à toutes les émotions sportives sans avoir à effectuer le moindre effort physique, mais en plus, comme j'étais le seul dingo à oser plonger sur les dalles en pierres, on me sélectionnait direct, ou, mieux encore, j'étais désigné capitaine, et je pouvais alors torturer à loisir les boulets sus-mentionnés: 'rhôô, c'est pas vrai, il ne reste que Guy-la-binocle... C'est à mon tour de choisir? Allez, je suis sympa, je vous le donne, c'est cadeau. Non? Bon, allez, viens, tu vas jouer back gauche, mais bien à gauche, genre deux mètres derrière la ligne.' ou encore 'pff, bon ok, je veux bien prendre Grosculreur(*), mais on commence avec deux goals d'avance'... Ouaip, c'était vraiment le bonheur!

Enfant, donc, j'étais prêt à me mutiler les genoux sur les dalles de pierre rêche pour éviter les brimades et la désagréable impression d'être le gros nullos de la bande.

Aujourd'hui, c'est un peu avec la même appréhension que je regarde Team Fortress 2. Exclusivement jouable en ligne, le jeu est livré brut de décoffrage, sans tutorial. Et vas-y que je balance le gros n00b dans l'arène! Sans connaître les maps, ni les différentes classes et leurs interactions, je vais bien entendu être le boulet de l'équipe, la métaphorique grosse poubelle en plastique évoquée plus haut.

J'ai envie d'y jouer, mais j'ose pas.

Mais bon, là, ça devient ridicule: il y a 6 mois que ce jeu, dans sa version bundle Orange Box (je vous ai déjà dit tout le bien que je pense de Portal?) croupit sur une étagère.

Alors, je remballe mon amour-propre... Préparez vos insultes, je débarque!

0:01
Je vous épargne les 25 minutes de mises-à-jour Steam. Au moment de démarrer, le jeu coince. Ok, c'est juste mon firewall qui fait des heures sup'. C'est bon, tu peux laisser passer...

0:03 Au moins j'aurai prévenu tout le monde: dans la console Steam, je change mon pseudo: "Don't yell at me, I'm blind!!!" Si je pouvais en outre me coller un autocollant pour bagnoles 'L' dans le dos, je le ferais.

0:05 Près de 2000 serveurs TF2! Impressionnant. Je veux entrer dans un serveur Canardplus, mais il me demande un mot de passe... Je n'ai pas de CPC sous la main pour trouver ce password, donc tant pis, prenons un autre serveur au hasard.

0:07 J'ai le choix entre 9 classes:, mais avant de me lancer dans des trucs pointus comme medic ou engineer, on va choisir un soldier de base.

0:12 Premiers pas, sur une carte nommée Duel2. Déjà, cette carte, c'est bien de la merde: une grosse pièce centrale, et deux petites pièces où les morts respawnent. Et c'est pas pour dire, mais ça respawne grave! Pour commencer, mon soldat soi-disant de base, son arme standard c'est le lance-roquettes. On ajoute des tarés qui chargent au lance-flammes (classe pyro), des grenades qui volent dans tous les sens et l'un ou l'autre gros bill apparemment indestructible, (classe heavy), et vous comprendrez que je ne goûte au jeu que par bribes de 20 à 30 secondes...

0:14 Le jeu comptabilise les records. Ici, il me félicite d'être resté en vie 1'12''. Beau record...

0:18 Bon, je ne comprends pas trop l'intérêt de cette map. Passons à autre chose. Nouveau serveur, map: Surf Big Ramp.

0:23 La map précédente était sans intérêt, celle-ci est carrément injouable: une immense pente où les joueurs habitués se laissent glisser, mais pour une raison inconnue, je n'y parviens pas, et je m'éclate dans le vide 500m plus bas. J'essaie 10, 20 fois, cette map me fracture les testicules, je laisse tomber.

0:25 Je comprends tout de même que le jeu a été livré avec une grosse demi-douzaine de cartes officielles, mais que celles que j'ai essayées jusqu'ici sont des maps custom, faites par des passionnés (mais avec des moufles).

0:28 Je m'incruste dans un serveur de maps officielles, pour jouer à 2Fort. Le but, comme l'explique une petite vidéo assez sympa, est de piquer une mallette de documents chez l'ennemi, et de la ramener à ma base. Bien entendu, ne connaissant aucun de ces emplacements, je choisis de jouer un sniper, et de me planquer dans un coin élevé en espérant placer un tir chanceux à un moment ou l'autre...

0:33 Je n'ai pas encore parlé des graphismes du jeu, fort orientés cartoon. Ce n'est pas franchement laid, et le tout est bien animé, mais je préfère des graphismes 'réalistes', à la counterstrike, pour un jeu où l'humour est absent, et qui est pratiqué de manière très sérieuse.

0:34 Mais un tout bon point, par contre, pour le moteur réseau, qui supporte 24 joueurs sans le moindre lag. C'est juste normal, mais après avoir subi le mode online (1 vs 1!!) de Pro Evolution Soccer 2008 sur PS3, je m'attends toujours au pire.

0:42 Apparemment, mon équipe, les Rouges, a réussi à ramener les documents 3 fois, malgré mon apport tout relatif. La carte, symétrique avec un pont et de la flotte au milieu, est à la fois gaie à jouer et relativement simple à mémoriser.

0:44 On passe à la carte suivante, Hydro. Chaque équipe commence avec 3 points de contrôle, et il faut s'emparer du point de contrôle ennemi le plus proche avant qu'il ne fasse de même. Je vais essayer le Heavy, ça semble bien bourrin.

0:49 La classe Heavy est équipée d'une mitrailleuse énorme qui doit tourner quelques secondes avant de tirer! Pas terrible pour les tirs réflexe, mais une fois la machine en route, elle arrache tout! Je ne sais pas trop quelle stratégie adopter (Attaquer? Défendre?), mais en tout cas, les médics , eux, semblent m'apprécier. Il y en a fréquemment un qui reste planté à côté de moi, et qui m'arrose avec un canon rouge qui booste mes points de vie. Un exemple intéressant de coopération.

0:57 A chaque point de contrôle capturé, on change de carte... Je suis paumé!! J'essaie un peu le pyro, armé de son lance-flammes.

1:01 Le lance-flammes semble chouette, mais sa portée ridicule me rend vulnérable à toutes les autres armes... Je crève à répétition!!


Vais-je continuer à y jouer? Non, vraisemblablement pas, malgré ses qualités.

Pourquoi? Je pense que TF2 est un bon jeu. Mais si on veut jouer de manière sérieuse, il demande un investissement en temps, pour connaître les maps, les classes, les stratégies, que je ne suis pas disposé à faire.



* Toute ressemblance avec des personnages existants ou ayant existé est purement fortuite. Non, je dis ça parce que si ça tombe, le gars, il est devenu boxeur, mafioso ou tout simplement un poil psychopathe.

lundi 12 mai 2008

Mario Kart Wii



Editeur: Nintendo
Développeur: Nintendo
Plateformes: Wii.
Date de sortie: 11/04/2008.
Genre: Random Racing.
Site Officiel.
Version testée: Version complète.


Le pitch: Bonne nouvelle, pas de princesse à délivrer dans cet opus. Mario et toute sa clique profitent de ce répit pour se fritter au volant de karts et motos, sur 32 circuits.

Le contexte: Grandeur et décadence.

Il y a de cela dix ans, au volant d'un splendide volant à retour de force calibré avec amour, je pratiquais assidûment la Ligue Francophone de Grand Prix Legends, passant des heures chaque semaine à déterminer s'il était vraiment raisonnable d'incliner le pneu avant gauche d'un dixième de degré supplémentaire, ou à essayer de mémoriser le Nurburgring de 1967, 8 minutes 30 le tour, avec ses... 174 virages infernaux!

Des tonnes d'entraînement, donc, avant de me faire généralement emboutir par un cyber-Alesi de mes deux dès la première ligne droite du Grand Prix. Ou de me faire éjecter du serveur, car à l'époque, le multijoueur, c'était au bon vouloir des modems 28.8... Ca aussi, c'était vraiment du sport! Mais quand ça passait, les courses étaient épiques, tendues, impitoyables,... et inoubliables (même si, évidemment, je n'en ai jamais remportée aucune).

Dix ans plus tard, me voici avec un volant en plastoche débile, rideaux bien fermés pour éviter qu'on se foute de ma gueule depuis la rue (mais ça, depuis Guitar Hero et Wii Fit, c'est un peu devenu un réflexe), afin de vérifier si Mario Kart Wii est bel et bien la deuxième meilleure manière de prendre du plaisir avec un petit bout de plastique.

Ne suis-je pas la preuve vivante que le genre humain régresse?


0:01 La Wiimote se coince facilement dans le volant. Seul bémol: la dragonne, qui pendouille presque aussi tristement que le sexe de Monsieur Roumanoff juste avant une tentative d'accouplement sans assistance médicinale.

0:02 Je crée un permis pour mon Mii. J'ai ensuite le choix entre 4 options: un joueur, multi en split screen, online et chaîne Mario Kart. Evitons le ridicule, commençons en solo.

0:03 J'ai le choix entre 50cc (karts), 100cc (motos) et 150cc. J'y connais rien en mécanique, mais même 150cc, c'est de la cylindrée de tapette, non?

0:05 Constante dans les jeux Mario, la nomenclature qui foutrait la honte aux Teletubbies. Je peux choisir entre la Coupe Champignon, Fleur, Carapace et Banane. Je vous explique pas comme ça motive.

0:06 Et pour remporter la coupe Champignon, je vais devoir m'imposer sur les circuits suivants:
Circuit Luigi, Prairie Meuh Meuh, Usine Toad et Gorge Champignon, qui sonne comme un pseudo de vieille actrice porno. Franchement, qu'est-ce qui tourne pas rond chez les nippons?

0:09 Je termine 1° du circuit Luigi. Je suis très agréablement surpris par les contrôles au volant, fort précis. Le circuit est par contre fort peu inspiré, avec quelques virages faciles et un dernier tournant incliné à la Indianapolis avec des dalles qui accélèrent la vitesse. Comme dans l'excellent mais frustrantissime Trailblazer (faites pas trop attention, c'est juste ma nostalgie de vieux con qui refait surface).

0:16 Je termine aussi premier des deux courses suivantes, la prairie Meuh Meuh (où il faut éviter des vaches sur la piste) et la gorge Champignon (où une partie du circuit consiste à rebondir sur des champignons). Ouais, pour un vétéran de Grand Prix Legends, ça surprend un peu. Un rapide calcul: si je termine 8° ou mieux de la dernière course, je serai premier... Facile.

0:19 Ma course dans l'Usine Toad est un véritable boxon. Les bonus volent dans tous les sens, et alors que je faisais la course en tête, je me ramasse de l'encre sur la visière, un éclair qui me rapetisse, et enfin une carapace rouge sur la tronche en vue de la ligne d'arrivée... Je me fais dépasser in extremis par un peloton, et termine 5°. Suffisant. Je reçois la Coupe d'or et débloque une autre compétition, la Coupe Feuille.

0:21 Il est temps d'essayer les motos 100cc, qui sont apparemment l'une des nouveautés du jeu. Dans la Coupe Carapace, les 4 circuits sont en fait originaires d'anciennes versions du jeu: Plage Peach vient de la version Gamecube, les Cascades Yoshi viennent de la DS, Vallée Fantôme 2 vient de la SNES et l'autodrome Mario de la N64. Se font pas chier, chez Nintendo. Perso, je m'en tape un peu, je ne connais que la version DS, mais pour le fanboy de base, ça doit quand même faire assez mal au fondement.

0:26 Moto ou kart, les contrôles sont fort similaires. Avec la moto, on peut faire des wheelings, qui boostent un peu la vitesse au dépens de la maniabilité. En gros, j'ai rien remarqué d'autre...

0:30 Je termine premier des deux premières courses. Le jeu aurait gagné à proposer plusieurs niveaux de difficulté... parce que là, je me fais tout de même un peu chier.

0:33 Dans la Vallée fantôme, j'ai (enfin) un peu de mal. Y a des ravins qui m'attirent irrésistiblement. Et un truc qui me gonfle: quand on est en queue de course, les bonus soi-disant aléatoires qu'on reçoit sont nettement plus puissants que ceux attribués aux premiers. Et il me semble aussi que la durée des effets négatifs soit dépendante de la position en course. Bref, le jeu triche pour favoriser les losers.

0:36 Avant la dernière course, on est 3 à partager la première place, avec 32 points!! Il faut donc gagner cette manche. Malheureusement, je termine deuxième... mais avec cette pénible impression qu'un nombre irrationnel de malus m'est tombé dessus. Quand je finis deuxième à Forza Motorsport, c'est uniquement ma faute. Ici, c'est probablement juste la faute à la poisse.
Je reçois tout de même un coupe d'argent pour ma deuxième place au général...

0:39 Je jette un oeil sur la chaîne Mario Kart. Elle permet de consulter les classements mondiaux, de récupérer des ghosts pour les contre-la-montre, et de voir ses amis. Façon Nintendo, avec ce merveilleusement pratique double encodage de codes amis chiffrés, qui donnerait presque envie de ne pas en avoir.

0:41
En bon journaliste d'investigation, je me dois de vous informer qu'il n'y a pas une, mais... 5 manières différentes de contrôler Mario Kart.
  1. La Wii Wheel,
  2. la Wiimote avec le Nunchuk pour la direction,
  3. le gamepad Gamecube,
  4. le classic controller,
  5. la Wiimote seule.
Je n'ai pas le temps de tout tester, et puis je suis un gros flemmard, mais je vais tout de même essayer de faire quelques contre-la-montre avec la combo Wiimote-nunchuk, juste pour voir si c'est mieux.

0:48 Verdict: les directions au nunchuk ont l'air un peu plus précises, mais du domaine de l'infinitésimal; par contre c'est moins fun que le volant... En gros, je ne sais pas trop quoi choisir!
Mais en bon journaliste d'investigation, je vais tout de même aller piquer mes sources ailleurs et vous confirmer que le combo Wiimote-nunchuk est bel et bien le plus efficace.

0:50 Essayons, pour finir, le mode online. Je me connecte, et je joins une course. Sur une petite mappemonde, les Mii de mes adversaires apparaissent: mignon. Je vais affronter 2 anglais, 2 allemands et un finlandais. Chacun peut voter pour un circuit, et celui-ci est choisi non pas à la majorité, mais au hasard parmi les propositions des joueurs. Voilà une alternative intéressante à la démocratie!

0:53 Le mode online est assez impressionnant: pas le moindre lag! Du beau travail.

0:54
Je m'attendais à une compétition insoutenable, mais ça va, en fait. Je termine deuxième. Tous les joueurs commencent avec 5000 points de rating online, et suivant le classement à chaque course, on gagne ou on perd quelques points. Ici, par exemple, je gagne 14 points et passe à 5014.

0:57 Deux joueurs supplémentaires se sont ajoutés, pour la course suivante; je finis 3° et grappille encore une quinzaine de points. Ce système online peut tout de même devenir assez addictif.

0:58 Un joueur balèze, BioDroid, se joint à nous pour cette troisième course. Avec 6372 points, ça fleure déjà bon le vétéran qui va nous mettre notre race!

1:01 Et c'est ce qui a failli arriver, mais le pauvre s'est ramassé une telle chiée de malus sur la gueule que j'ai réussi à le coiffer sur le fil! Parfois, c'est cool, l'effet loterie Mario Kart. Pour ma peine, je gagne 85 points!

Vais-je continuer à y jouer?
Probablement pas...

Pourquoi? Je ne connaissais que la version DS, mais honnêtement, à part le volant, il n'y a pas de différence réellement marquante. C'est plus une foire aux bonus frustrante qu'un jeu de course, et j'ai trop souvent l'impression que la chance a plus d'importance que la technique dans ce jeu. Et y a pas que moi qui le pense... Alors oui, le mode online est techniquement au point, mais je me vois mal investir beaucoup de temps sur ce titre.

mardi 6 mai 2008

Grand Theft Auto 4



Editeur: Take 2 Interactive
Développeur: Rockstar
Plateformes: XBOX360, PS3.
Date de sortie: 29/04/2008.
Genre: GTA, quoi.
Site Officiel.
Version testée: Version complète.


Le pitch: Niko Bellic, un serbe buriné et endurci par les années de guerre au pays, débarque à Liberty City pour y faire son trou. Par tous les moyens.

Le contexte: PUTAIN, LE PROCHAIN CONNARD QUI AFFIRME ENCORE QUE LES JEUX VIDEO RENDENT VIOLENT, JE LUI PETE LES ROTULES A COUPS DE CLUB DE GOLF!!!

Non, parce que je sais pas si vous avez remarqué, mais dans les médias cette semaine, la sortie de GTA IV (p.ex.: reportage RTL ultra-pointu sur 'Grand Test 4', avec en guest-star Jojo la psycho, du grand journalisme d'investigation) est plus ou moins assimilée avec l'avènement de l'Antéchrist.

Alors, les jeux vidéo rendent-ils violents? Ben non. Pas chez moi en tout cas. 37 balais dont 25 passés à jouer, et je ne me suis jamais battu avec quiconque. Et pourtant, j'en ai croisé, des andouilles qui auraient bien mérité une petite combo uppercut-uppercut-low kick-flying kick-headbutt. Mais non. Pas mon genre.

Bon, ça m'est déjà arrivé de foutre un peu la merde quand l'éthylomètre débordait *légèrement* au-delà des 0.5 mg, mais à l'approche d'affrontements physiques, je filais généralement me planquer aux chiottes ou derrière une haie... Les jeux vidéo rendent-ils lâche et pleutre? Là, j'aurais été forcé de répondre par l'affirmative. Mais violent? Pas plus que les autres médias qui nous assaillent quotidiennement.

La télé, par exemple. Franchement, j'ai beau adorer les femmes, les respecter et être un ardent défenseur de l'égalité des chances, chaque intervention d'Isabelle Alonso me rend un peu plus misogyne. Et puis, faut-il rappeler que la télé tue?

L'art, par exemple. La diversité et l'originalité doivent être encouragés. Mais tout de même, les merdes en papier mâché de la fifille surprise à Bebert me filent des envies de meurtre difficilement refoulables. Quand mon fils m'offrira des oeuvres similaires, faites avec ses petites mimines, pour la Fête des Pères, bien sûr que je serai émerveillé, non seulement parce que c'est mon fils, mais surtout parce que toutes ces années de poker m'auront appris à masquer mes vrais sentiments. Cependant, s'il persiste dans le papier mâché tout pourri après la maternelle, je pense qu'il sera de mon devoir de le faire examiner par un spécialiste. Evidemment, la pauvre Delphine, elle, n'avait pas de papa pour s'occuper d'elle...

Je pourrais également parler de littérature, avec Amélie Nothomb et ses chapeaux que je crève d'envie de piétiner rageusement, mais je sens que je commence à m'énerver!!!

Alors, pour me calmer un peu, lançons GTA IV, après avoir tout de même rappelé aux parents rageurs, inquiets ou perplexes, qu'en grand sur la boîte, y a marqué '18+'. Donc si votre petit Jean-Clovis, 9 ans, se met à avoir des cauchemars, à parler comme un charretier et à buter des vieilles depuis mardi passé... c'est bien fait pour votre gueule, fallait faire gaffe.


0:02 Je m'appelle Niko Bellic, je viens de Serbie, et je me retrouve sur un rafiot pourri en route vers Liberty City. Le jeu commence fort, y a le capitaine, menotté, qui se fait fouetter par une chiennasse en latex. Miam!

0:05 Le bateau accoste, et c'est mon cousin Roman qui m'accueille, complètement bourré. Il est donc préférable que je conduise sa poubelle. Je veux monter dans sa caisse mais je me goure de bouton, et hop, je monte sur le toit! Pas trop sûr de l'utilité de cette commande, mais bon, ça m'amuse.

0:09 Roman m'avait vanté, par e-mails, son incroyable success story aux States, son manoir, ses bagnoles de sport, les filles de rêves à ses pieds, ce qui m'avait convaincu de faire le voyage. Hum... Je débarque chez un loser bourré, solitaire, qui vit dans un trou à rats insalubre. Le gros mytho! So much for the american dream.

0:13 Dans la piaule minable de Roman, les deux cousins ressassent les souvenirs du pays. 'La guerre, ce sont de jeunes cons furieux qui sont poussés à s'entretuer par de vieux cons aigris'...
Dans un coin, la télé joue un dessin animé délirant, 'Republican Space Rangers', où des astronautes américains flinguent sans discernement les extraterrestres d'une planète distante, pour leur bien.

0:19 Six minutes plus tard, je zappe toujours entre les 5 ou 6 chaînes disponibles. Tout est excellent! Pour le moment, une pub pour un 'erotic pizza oven' sans queue ni tête. Je passerais bien la soirée à vérifier combien de minutes (heures?) de programmes sont disponibles, mais subitement, l'ironie de la situation me saute à la gueule: ne suis-je pas en train de contrôler, assis dans mon fauteuil devant ma télé, un personnage virtuel qui est occupé, dans un fauteuil, à regarder la télé?

0:22 Je dois retrouver Roman à son atelier. La tradition locale veut que je saute sur le premier véhicule venu pour le car-jacker. Mais je suis d'humeur guillerette ce matin, et je vais marcher un peu. Je suis attiré par un resto, et par curiosité, je pousse la porte... Wow! On peut rentrer dans le bâtiment!! Il y a des clients, une serveuse, on peut acheter à bouffer, tout semble 'réel'. Si on peut visiter tous les buildings de Liberty City, on n'est pas prêts d'en voir la fin!

0:25 Ah non, en fait. Je pousse 2, 5, 10 autres portes, et elles sont toutes condamnées. J'ai juste eu beaucoup de bol que la première porte que j'ai essayé était celle d'un restaurant 'utilisable'. Un peu déçu...

0:27 Bon, je pique quand même une bagnole, on n'est pas dans les Sims. Comme d'hab', c'est un vrai plaisir de switcher entre la dizaine de chaînes de radio. Sur la chaîne électro, je tombe sur Nitzer Ebb. Rhôôô, que ça a mal vieilli... Dire qu'il y a vingt ans, sans déc', c'était plus ou moins le top du top à mes yeux. La gêêêne.

0:29 Dans le bureau de Roman, mon cousin est en train de se faire chauffer par Vlad (tout un programme!), un usurier au sang chaud. A force de courbettes pitoyables, Roman parvient à sauver temporairement la mise. Ma première mission va être de l'emmener à une partie clandestine de poker. L'idée brillante est de gagner assez de fric que pour repayer Vlad.

0:31 Les dialogues, que ce soit dans les cutscenes ou dans la voiture, sont asssez réussis, et ajoutent à l'ambiance. Roman: 'At the poker room, everyone calls me 'the Janitor''. 'Oh, because you have to clean the floor?' 'No, because I always clean everyone up at the table'. 'I seriously hope your cards are better than your nicknames'. Ha!

0:34 J'espérais secrètement pouvoir jouer aux poker avec Roman... Mais non (attendons This is Vegas pour cela, donc). Je dois faire le guet devant le club car outre Vlad, y a aussi une bande d'Albanais qui courent après leur fric... et ils arrivent rapidement. Vite, un coup de fil au cousin, et on se casse en catastrophe! (au passage, évidemment, il s'est fait plumer à table...)

0:36 Après avoir droppé Roman, je peux me promener librement... quelques secondes! Roman m'appelle, et me confie une nouvelle mission passionnante: servir de taxi pour pour sa secrétaire, Mallory, et une copine. Décidément, le rêve américain est bien loin.

0:40 Durant le trajet, la copine, Michelle, me drague ouvertement, et le jeu m'informe qu'elle m'a filé son numéro. Bon, ben on ne va pas traîner, alors... Je l'appelle, mais avant de pouvoir baisouiller, il va falloir... acheter de nouvelles fringues. Faut dire que je suis sapé comme un clodo.

0:44 Postulat de base: au plus on fait gaffe à ce qu'on porte, au plus on a l'air d'un con. J'achète donc n'importe quoi au hasard dans un magasin de fringues, j'ai toujours l'air d'un clodo, mais le jeu est content et je peux maintenant aller pécho de la bonne meuf (pour rappel, c'est la faute à Alonso si je parle comme ça)!

0:46 Rhôô le boulet! Juste au moment où j'arrive chez Michelle, bouquet à la main et eau de cologne sur les burnes, y a Roman qui me supplie de rappliquer, il se fait latter par les Albanais sur un terrain de basket! Sans réfléchir, je laisse tomber le plan baise pour aller aider le nécessiteux (note à Jojo la psycho: et c'est là, au passage, qu'on se rend compte à quel point comportements virtuels et réels peuvent être radicalement opposés).

0:51 Sur le terrain, effectivement, deux usuriers se déchaînent sur Roman. Mon premier combat débute... Avec la gâchette, on locke l'ennemi, puis X, B et Y servent à arroser de coups les adversaires malheureux. C'était assez facile.

0:57 Les voyous s'enfuient, mais Roman m'ordonne de suivre leur chef. Je le rattrape dans un entrepôt, lui balance un coup de poing, et il traverse une baie vitrée pour s'écraser 10 mètres plus bas. Je ne sais pas si ce final était scripté ou non, mais c'était foutrement spectaculaire...

1:01 L'épine de Roman hors du pied, il est temps de penser à la mienne. Je file, avec à peine 4 heures de retard, chez Michelle. Le jeu explique que suivant la personne avec qui on essaie de se lier, il faut choisir des activités appropriées. Par exemple, emmener une fille au strip-club pour son premier rendez-vous, c'est moyen. Pas con. Je lui propose... la fête foraine. Quel dragueur, ce Niko.

Vais-je continuer à y jouer? Oui.

Pourquoi? Difficile, en une heure, de se faire une idée globale. Mais on sent bien qu'on a à peine effleuré toute l'étendue des possibilités offertes par Liberty City. Niko et son cousin sont terriblement attachants car ce sont de vrais losers, avec une vraie histoire et de vrais problèmes. L'écriture (spots TV, dialogues, chaînes de radio) est souvent brillante, et amène beaucoup de bons moments. Il faut juste espérer que la lassitude ne prendra pas trop vite le pas sur le plaisir de la découverte.