dimanche 3 août 2008

En bref: épines, spin et pin's...

Bon, avant de reprendre un rythme de tests normal (y a notamment Smash Bros Brawl et Sins of a Solar Empire qui attendent patiemment de passer à la moulinette), je voulais encore juste vous parler des deux jeux qui, entre deux verres de Troussepinette (*), ont ensoleillé mon mois de juillet.

Vous n'aurez cependant pas droit aux tests classiques en une heure, mais j'ai une excuse: pour le premier jeu, faisant preuve d'une rigueur journalistique inédite, sauf peut-être dans certains couloirs de notre fleuron national,... euh... j'ai pas pris de notes. Ben ouais, c'est les vacances, merde!

Pour le second jeu, oops!, mes notes, traitées avec le même égard que les premiers dessins du petit, traînent quelque part dans une décharge vendéenne, ma prose régalant à n'en point douter les mouches scatophages locales. C'est toujours ça de pris.

Pas de notes, pas de test. Easy, a priori. No soucaïlle, comme dirait miss Kleerekooper-Fefeu (ouais, des fois, un pseudo, ça aide). Mais bon, contrairement à cette sombre crasse d'Echochrome, ces deux jeux m'ont chacun bouffé plus d'une vingtaine d'heures le mois passé. Ca vaut bien quelques lignes...


C'est l'été, faites du sport: Top Spin 3. (XBOX 360)

Annoncé comme une véritable simulation difficile d'accès, je peux vous garantir qu'effectivement, les français de Pam Studios (super nom, les gars) ne se sont pas foutus de notre gueule. Au début, c'est une catastrophe, au point de me dire qu'en fait, je joue nettement mieux en vrai que sur console (et c'est pas rien de le dire....)! Après quelques heures d'entraînement dans les nombreux et indispensables tutorials, ça commence à rentrer. Et le plaisir de se voir lentement progresser est intense!

Graphiquement, les arènes sont assez superbes. Sur le circuit du Grand Chelem, seul Wimbledon manque à l'appel, et il y a beaucoup de terrains secondaires, réels ou fictifs, qui sont tous impressionnants. Le jeu propose une dizaine des joueurs de chaque sexe, plus Amélie Mauresmo, dont la modélisation n'est pas sans rappeler les travelos brésiliens du bois de Boulogne. Du beau travail, donc. En outre, les graphistes ont doté la monégasque Justine Henin-Hardenne d'une poitrine respectable. C'est très gentil pour elle, merci.

Les joueuses qui ont l'habitude de gueuler en plaçant leurs coups font de même ici, donc un conseil d'ami: avant d'entamer un match Sharapova-Seles, baissez le volume d'un cran pour éviter de devoir expliquer à votre copine/femme/mère furax que vous n'étiez pas en train de vous mater Crazy Lesbo Chicks 6 en douce...

Mais vous laisserez vite tomber les petits matches entre célébrités, pour entamer l'exigeant mode Carrière. Tel un perso de jeu de rôle, votre joueur commence avec des stats de merde (Coup droit, revers, service, vitesse, puissance...), et chaque victoire vous rapporte quelques points d'expérience à répartir comme vous le sentez. Si vous terminez dans le Top 3 du circuit amateur, vous pourrez enfin accéder au circuit pro, affronter Roddick et Federer, et essayer d'atteindre la première place.

Mais cela demande pas mal de temps! Après une quinzaine d'heures de jeu, j'ai atteint le mode pro, mais je me fais toujours éclater par Federer, ma bête noire. Pas moyen de déployer contre lui mon service-volée bien bourrin. Y a encore du boulot...

Pour le jeu en ligne, les matches se font avec les joueurs créés en mode carrière, et c'est pour le moins un choix discutable: tant que vous n'avez pas de joueur au top, vous allez vous faire laminer. Aujourd'hui, après vingt heures passées en mode carrière, mon joueur est de niveau 60 (la moyenne arithmétique des huit stats), et tous les adversaires rencontrés sur le XBOX Live étaient de niveau 70 ou plus. Bref, ils courent plus vite, frappent plus fort, et ils vous mettent une double roue de bicyclette en 15 minutes. Super. Je reviendrai dans vingt heures.


En résumé, malgré un mode online de requins, Top Spin 3 est vraiment motivant et excitant si vous aimez souffrir un peu pour arriver à quelque chose. Ce n'est pas un truc à la Wii Sports qu'on sort une fois par trimestre entre potes, mais un vrai long jeu pour passionnés.


Juillet, c'est aussi le mois des soldes: The World Ends With You (DS).

Si on m'avait dit que je passerais mes vacances à acheter des pin's et un max de fringues dans un jeu DS... Lea fait du shopping? Non, The World Ends With You, un J-RPG au scénario inepte et plus insipide qu'une rame de bâtons de Surimi. Sus aux pléonasmes: un J-RPG, quoi.

Vous êtes un ado, apparemment décédé près de Shibuya Station, Tokyo, et qui peut revivre s'il remporte un jeu grandeur nature s'étalant sur une semaine. J'ai du mal à décrire posément le grand n'importe quoi qui entoure cette idée de base, entre les personnages mièvres, les rebondissements à deux balles et surtout l'interminable logorrhée qui parsème chacun des chapitres du jeu.

Alors quoi? C'est nul, donc? Et bien non, c'est même plutôt réussi, grâce à un système de combats unique et à une profusion de mécanismes de jeu qui viennent progressivement enrichir l'expérience.

Ca marche comment? Comme seule arme, vous avez... des pin's. Ouais. C'est votre arme. Ca claque, hein? Heureusement, il y en a plus de 200 différents, et lors des combats, chaque pin's demande une utilisation précise au stylet. Certains foutent le feu aux ennemis si on les frotte, d'autres nécessitent de tracer de petits coups précis sur une zone vide, ou une grande ligne verticale, ou... ou... A chaque pin's son incantation propre, ses effets et son évolution. Car plus on utilise un pin's précis, plus il s'améliore.

En outre, tout en livrant des combats au stylet sur l'écran tactile, il faut aussi suivre le combat de son équipier sur l'écran du dessus. On peut le laisser se battre automatiquement, mais quand on est un homme, on le contrôle également, avec la croix directionnelle, pour essayer d'obtenir l'une ou l'autre combo dévastatrice. Gérer l'action dans les deux écrans n'est pas une mince affaire, mais j'ai vraiment accroché à ce système...

Shibuya étant apparemment un haut lieu de la mode nippone, il y a une dizaine de marque de fringues dans le jeu. Suivant le quartier où l'on se trouve, certaines marques sont adulées, d'autres détestées. Utiliser un pin's d'une de ces marques apporte, selon le cas, un bonus ou un malus important, il faut donc veiller à ce qu'on porte en permanence... et avoir un arsenal élargi pour faire face à toutes les conjonctures!

Je pourrais encore parler de la nourriture, des quêtes annexes, des magasins, des pouvoirs psy des héros, ou encore de la bande-son de grande qualité mais TWEWY est un jeu où tout le plaisir est dans la découverte, alors je vais juste me la fermer, non sans vous encourager chaudement à l'essayer.



(*) Ca, c'était juste pour justifier le titre chantant de ce post...

2 commentaires:

Unknown a dit…

Il m'a l'air super bien ce Top Spin, dommage que je n'ai pas des heures et des heures de disponibles pour y jouer.

Nounet a dit…

Ouais, faut s'investir... mais là, après une petite quarantaine d'heures, il devient (un peu) trop facile tout de même. Sauf online, où je mange toujours la poussière.