lundi 25 août 2008

Braid



Editeur: Number None
Développeur: Johnathan Blow
Plateformes: XBOX360, PC (fin 2008).
Date de sortie: 6 août 2008.
Genre: Mario of Persia.
Site Officiel.

Version testée: Version complète XBOX360.


Le pitch: Classique, la princesse a disparu. Pour la récupérer, il vous faudra retrouver des pièces de puzzle dans 7 mondes colorés.

Le contexte: présentons Braid par le biais de deux infos contradictoires.

1. Braid est un jeu créé, à l'ancienne, par un développeur isolé, Jonathan Blow.

2. Braid a coûté la bagatelle de 180.000$.

180 patates à lui tout seul?
Alors de deux choses l'une, soit le jeu est en développement depuis 20 ans, soit l'ami JB a développé une addiction profonde pour les pizzas extra large avec double suppléments caviar-truffes dégustée à même le postérieur d'escort-girls VIP hongroises. Je pense que Monsieur est connaisseur.

Braid est un jeu de plate-formes 2D vendu 15€ sur le XBOX Live, autant dire qu'il va falloir en vendre une chiée pour qu'il s'y retrouve. 15€, c'est donc le jeu le plus cher du Live, mais je ne suis pas seul à penser que, dans le fond, ça reste toujours 4 fois moins cher qu'une indispensable batte à poivre.


0:01 Le jeu démarre cash, sans intro, sur un écran qu'on dirait peint à la main, superbe! Le personnage, par contre, est un rouquin sans charisme, fringué en costard-cravate. Oh, et il s'appelle Tim. Ca fait moyennement rêver...

0:02 J'avance dans une maison, ou seule une seule pièce est allumée... Monde 2. Bizarre, on m'a fauché le Monde 1...

0:04 Une demi-douzaine de bouquins sur des présentoirs m'expliquent qu'il va falloir retrouver une princesse à tresses (braids en angliche, je me la pète un peu), puis je passe une porte vers le premier niveau de ce monde, Trois Pièces Faciles.

0:06 Bouton A pour sauter, et comme dans l'univers Mario, on peut sauter sur la tête des ennemis pour les éliminer et sauter plus haut. Il y a trois pièces de puzzle à récupérer, la troisième nécessitant de sauter successivement sur deux ennemis. Sympa .

0:08 Deuxième niveau, le pont aux nuages. Des canons tirent effectivement des nuages, autant de plateformes qu'on peut utiliser. Les graphismes et la musique d'influence médiévale (enfin, il me semble, mais bon, je suis pas un mélomane, hein) achèvent de me plonger dans cette ambiance assez unique...

0:09 Aaargh, je rate un nuage et m'écrase dans un puits de lave... Mort! Mais en appuyant sur X, je peux remonter le temps et revenir à une situation stable. Prince-of-Persia style!

0:10 J'arrive à une grande table où je peux essayer de faire le puzzle composé des pièces ramassées. J'en ai 5 à présent, mais il m'en manque encore au moins le double... D'ailleurs, à la fin de ce niveau, il y a deux pièces inaccessibles. J'imagine que par après, je pourrai sauter plus haut et plus loin. Je quitte donc le niveau avec une pièce sur 3.

0:12 Troisième niveau, Chasse. Je dois apparemment tuer les six bêtes du niveau pour débloquer une porte derrière laquelle se trouve l'unique pièce du niveau. Je suis bloqué à nouveau, il y a une plateforme trop éloignée. Grrrr, comment sauter plus loin?

0:18 Ah ouais, quel con! En sortant et revenant dans le niveau, je réalise que j'avais tué une bestiole qui doit en fait me servir de tremplin. Excellent!! (je suis probablement le seul joueur de plus de 6 ans à avoir été coincé par ce bête truc, mais bon, je suis content tout de même :-) )

0:22 Niveau suivant, le saut dans l'inconnu. Une pièce inaccessible au dessus de ma tête, et toujours aucun indice. Ca m'éééneerve! Plus loin, un gouffre, un canon qui tire des bestioles et une pièce de puzzle de l'autre côté. Je SAIS que je dois sauter au bon moment, rebondir sur la tête de la bestiole pour atteindre la pièce. Mais nondidjûûû, c'est dur!! Après une vingtaine d'essais (heureusement, avec le X (rewind), c'est pas trop chiant), j'y parviens enfin... Ouf.

0:23 Le niveau se termine avec une plante carnivore qui sort d'un tube vert, puis un château avec un drapeau flottant sur un mât. Si cela ne vous évoque rien, qu'est-ce que vous foutez ici?
180.000$, c'est avec ou sans les procès intentés par Nintendo?

0:24 Fin du monde 2, donc, avec 9 pièces sur 12. Je peux accéder au monde 3.

0:35 Sans faire dans le spoiler, les trois niveaux suivants sont basés sur un concept sympa: il existe des objets, verts brillants, qui ne sont pas affectés par le rewind. Par exemple, une porte qu'on a ouverte, se referme quand on remonte le temps. Par contre, si elle est brillante, elle restera ouverte après le rewind! Autre exemple, juste parce que le concept m'excite: si on ramasse une clé normale, puis qu'on remonte le temps, on la perd. Une clé brillante, elle, restera en main! SCHWING!!

0:38 Attack of the killer mutant rabid pink bunnies!! Une armée de lapins roses enragés me sautent à la gueule en... miaulant. Putain, le bad trip! Bon, en même temps, le mec s'appelle Blow...

0:44 Une grotte, cinq portes (dont certaines brillantes), des clés (dont certaines brillantes)... Gasp! Je sens la fumée sortir de mes oreilles. Soyons clairs: Braid n'est pas un jeu de plateformes, mais avant tout un jeu de réflexion bien foutu.

0:50 Dans le deuxième monde aussi, il me manque 3 pièces. Je ne sais toujours pas si je sais toutes les récupérer maintenant, ou si je dois attendre un hypothétique power-up...

0:54 Monde 4: Temps et Endroit. Wow, ça se complique encore! Quand j'avance, le temps avance. Quand je recule, le temps recule... C'est tellement tordu!

0:59 Le deuxième niveau, hommage déclaré à Donkey Kong, me fait sourire...


Vais-je continuer à y jouer? Oui!

Pourquoi? Aucun jeu ne m'avait enthousiasmé à ce point par son concept depuis Portal, un autre jeu à petit prix bourré d'excellentes idées. Sachez ce que vous achetez, cependant: les amateurs de jeux de plateformes espérant un nouveau Mario au quart du prix resteront probablement sur leur faim, Braid étant avant tout un puzzle game.

Un puzzle game corsé: il faut aimer se faire mal, Braid est avare en indices, il laisse bien le joueur patauger dans sa misère. Mais chaque énigme résolue procure une satisfaction intense... Un vrai bonheur!

mardi 19 août 2008

Beijing 2008


Editeur: Sega
Développeur: Eurocom
Plateformes: PC, PS3, XBOX360.
Date de sortie: 24 juillet 2008.
Genre: Simulateur d'haltérophilie, tir au pistolet, judo, ping-pong... Que du lourd!
Site Officiel.
Version testée: Version complète XBOX360.


Le pitch: Non pas une, non pas deux, mais 38 épreuves issues des JO! On se croirait à Pekin, exception faite du décalage horaire et de ces délicieux petits teckels en sauce qu'on ne trouve malheureusement que là-bas.

Le contexte: Probablement atterré par l'une ou l'autre performance athlétique belge, ce bon vieux baron de Coubertin déclara, il y a pile un siècle, que "l'important c'est de participer". Pour être tout à fait correct, il a en fait déclaré "L'important dans la vie ce n'est point le triomphe, mais le combat, l'essentiel ce n'est pas d'avoir vaincu mais de s'être bien battu". Notre homme, contrairement à Materazzi, avait visiblement perdu de vue que s'adresser à des sportifs à coups de phrases de plus de 6 mots n'est pas idéal pour véhiculer un message.

Précisons aussi que pour notre baron, l'important, c'est aussi d'avoir un membre viril entre les guibolles: "Une olympiade femelle serait impratique, inintéressante, inesthétique et incorrecte. Le véritable héros olympique est à mes yeux, l'adulte mâle individuel. Les J.O. doivent être réservés aux hommes, le rôle des femmes devrait être avant tout de couronner les vainqueurs." Superbe, on dirait du Desproges... Spéciale dédicace à Isabelle Alonso.

Un siècle plus tard, vous l'aurez remarqué, nous sommes en pleine frénésie des JO, et pour se consoler du triste spectacle du sport belge (Kazakhstan, 8 médailles; Zimbabwe, 4 médailles; Kirghizistan, 2 médailles; putain, même le Togo, 1 médaille! Belgique: l'important c'est de participer...(*)), Eurocom nous sort le jeu officiel Beijing 2008. Il nous avaient déjà gratifié, il y a quatre ans, de l'excellent Athens 2004. Y a pas de raison que celui-ci soit moins bien, j'imagine...

0:01 Je parcours rapidement les 38 épreuves, divisées en piste (track), terrain (field), gymnastique, natation, tir et autres. Commençons par un petit galop d'entraînement sur l'épreuve-reine, le 100m.

0:03 Un petit didacticiel me montre comment courir. Super. Bien entendu, il suffit de secouer son joystick jusqu'au happy ending. Classique aussi, une pression sur la gâchette gauche juste avant l'arrivée, et je me penche pour gagner quelques centièmes. Ce qui est moins habituel, c'est le système de départ: avec les gâchettes, il faut amener une barre de puissance le plus près possible d'un seuil au-delà duquel c'est le faux départ. Au signal du starter, on doit dépasser ce seuil pour démarrer. Ca semble sympa...

0:05 ...mais en pratique, ça me met une demi-seconde derrière tout le monde. Je termine mon premier 100m en... 14"97. Pathétique.

0:08 12"20... 10"90... 10"45. Après la course, on voit immédiatement son classement mondial. C'est sympa. Je suis 35.500ème, c'est moins sympa. Bon, l'épreuve n'est pas passionnante, essayons le 400m.

0:12 Rââââh... C'est comme le 100m, à part qu'il faut sprinter 4 fois plus longtemps! C'est crevant, et mes temps (51"12 et 49"38) feraient rire une paraplégique aveugle. Mes muscles saillent, mon coeur palpite... En tout cas, j'ose pas essayer le 1500m!

0:14 Bon, passons à mon sport préféré sur Athens 2004: le tir à l'arc. On abaisse le stick droit pour bander son arc, on déplace un curseur mobile autour de la cible en tenant compte du vent, et TCHAK! On lâche le stick droit. C'est bien foutu, mais ça va pas plaire aux hyperkinétiques, pour sûr. Moi j'aime bien, mais c'est pas mieux qu'en 2004...

0:17 Après 12 flèches d'entraînement, j'essaie une compétition de tir à l'arc. 8 participants, répartis en 4 quarts de finale. Les noms des adversaires sont solidement moisis: ORD CHN, ORD USA... Bof.

0:19 Le vent est violent (-2,45 m/s), mais ma première série de flèches est excellente. 28 points sur 30, et mon adversaire chinois a un point de moins.

0:23 Shit! Je fais 27, il fait 28, égalité après 2 volées de flèches. La troisième volée est 27-27... Il reste 3 flèches chacun. Ooooh le stress...

0:25 Je suis très content de mon 28... mais le chink fait 29!! Aaargh, pas possible, j'exige qu'on le fasse pisser dans un pot!!

0:26 Frustré, je décide de me venger sur le XBOX Live...

0:31 ...mais apparemment, à part moi, y a pas des masses d'amateurs de tir à l'arc. Personne, en fait.

0:33 Par dépit, j'essaie le saut à la perche. Selon la vitesse atteinte en agitant, classiquement, le stick comme un taré, une zone plus ou moins grande apparaît, et il faut presser la gâchette à l'intérieur de cette zone. Puissance puis précision, c'est sympa.

0:38 Comme en vrai, on peut choisir les hauteurs qu'on veut tenter. Je réussis 5m65 puis, avec 5m80, je suis trop gourmand et me plante trois fois. Médaille d'argent, tout de même.

0:40 Un peu de natation, pour changer... mais tout d'abord cet atroce écran de chargement. L'idée de mettre, en bas de l'écran, des petites anecdotes olympiques pour passer le temps est sympa, mais là, c'est la quatrième fois d'affilée que je me chope 'Les premiers Jeux télévisés furent ceux de Berlin en 1936"! MAIS JE M'EN FOUS!!

0:41 Pour avoir regardé pas mal de natation durant les JO (j'ai bien aimé Manaudou, par exemple), je peux vous dire que les graphismes sont d'un réalisme halllllllucinant.

0:42 Plongeon du tremplin de 3m. Tout d'abord, on choisit parmi une liste de sauts de difficulté différente. Ensuite, une jauge de puissance apparaît, il faut juste cliquer au top. Enfin, le saut se fait au ralenti, et il faut suivre précisément une petite boule le long d'un cercle en orientant le stick gauche. Ouais, c'est *pas très clair*, je sais.

0:48 Cinq sauts plus tard. J'ai fait 72, 60, 60, 49 (là, j'ai foiré la puissance) et 67 pour un total de 308 et une médaille d'argent. Il y a un petit aspect tactique intéressant: vaut-il mieux prendre un coefficient de difficulté bas, pour assurer un saut facile, ou tenter la difficulté, au risque de se vautrer?

0:52 Par curiosité, j'essaie le tremplin de haut vol, 10m. Même principe, mais au lieu d'une boule
à suivre, il y en a 2, une rouge et une verte, à gérer indépendamment avec les 2 sticks analogiques. Un enfer. N'espérez pas briller sans BEAUCOUP d'entraînement. Ou alors c'est moi qui suis naze...

0:59 Et pour s'achever, un petit ping-pong, juste pour rire, parce que j'ai déjà lu à gauche et àdroite qu'il est plus pourri que le cul d'un babouin. Et... c'est pas faux. Je pense sans rire que Pong est plus technique. Achetez Rockstar's Table Tennis, ça au moins c'est... de la balle. (désolé)

Vais-je continuer à y jouer? Oui, de temps en temps.

Pourquoi? Déjà, j'ai à peine fait 5 ou 6 épreuves sur les 38 proposées. Longueur, judo, haltérophilie, tir au pistolet, cyclisme, gym, faut encore essayer tout ça. Ensuite, j'imagine bien que dans le lot, il y aura certainement une bonne poignée d'épreuves sur lesquelles j'aimerai revenir de temps en temps. Mais étant donné que le XBOX Live semble assez désert, Beijing 2008, même s'il flatte la rétine, n'est pas totalement indispensable.

(*) Stop the press!! On a notre première médaille, décernée à... Sapphire, une jument montée par un yankee. UNE JUMENT! J'y crois pas.

lundi 11 août 2008

Sins of a Solar Empire


Editeur: Stardock
Développeur: Ironclad Games
Plateformes: PC.
Date de sortie: 24 juillet 2008.
Genre: RT4X.
Site Officiel.
Version testée: Version complète US (merci à Dimitri pour le prêt).


Le pitch: Trois empires, les TEC, les Vasari et les Advents, se disputent la suprématie de la galaxie.

Le contexte: Gagarine, Armstrong, Frimout, c'est le passé! Désormais, la conquête spatiale moderne se résume, grosso modo, à envoyer des vieillards pétés de thune faire vite une fois caca dans l'espace avant de claquer, ou à placer des satellites espions piétinant notre vie privée, mais bon, ça nous permet aussi de mater du string via Google Earth, on laisse donc aller.

Et encore, je vous épargne les élucubrations du sire Garriott qui, dans une manoeuvre désespérér pour nous refourguer son MMORPG pas glop, propose d'envoyer dans l'espace notre ADN digitalisé pour ressusciter l'humanité au cas où Sarko confondrait le bouton nucléaire et celui de Carla. En gros, je joue à cette daube, et il copie mon ADN sur disquette et l'envoie en orbite? Bel exemple de lose-lose situation...

Difficile, dans ces conditions, d'imaginer un monde futur où combats, commerce et recherche se dérouleraient exclusivement dans l'espace. Et pourtant, Stardock Games nous propose aujourd'hui Sins of a Solar Empire, un RT4X selon leurs propres dires: real-time eXplore, eXpand, eXploit, and eXterminate. Comme du triple X, mais encore plus mieux.

Stardock est aussi l'éditeur du trop puissant Galactic Civilizations II que je recommande chaudement à tous ceux qui, comme moi, préfèrent le tour par tour au temps réel. Néanmoins, SoaSE semble assez prometteur, alors jetons un oeil curieux sur la chose...



0:03 L'introduction, sobre et composée de dessins défilant à l'écran, nous place en contexte le contentieux entre les Advent (une race basée sur les pouvoirs psychiques et le collectivisme), les Vasari (militairement supérieurs mais pourchassés par un adversaire inconnu), et les TEC (rien à voir avec nos vaillants conducteurs de bus qui n'hésitent pas à se mettre en grève pour défendre leur droit inaliénable à tabasser du handicapé à béquille... )

0:05
La musique, martiale et assez convenue, est un compromis malheureux entre muzak d'escalator et une pointe de John Williams venu cachetonner à la va-vite pour arrondir ses fins de mois. Bref: > Options > Sound > Music to 0.

0:06 Il y a quatre tutorials à se farcir, et je pense que ça va être bien nécessaire. Première surprise: dans l'espace, le ciel est rouge! On se familiarise gentiment avec les contrôles, et j'ai un peu de mal avec la caméra.

0:09 J'ai quelques frégates ennemies à détruire, mais je dispose d'un Capital Ship, genre le vaisseau d'Albator! Ca va chier. Mais avant cela, petite subtilité du jeu, les hyperjumps entre planètes. Ils ne peuvent se faire qu'entre certains astres, et toute l'action se déroule à proximité des planètes, et pas au coeur de l'espace.

0:14 Plop! Mon Capital Ship détruit son quota de frégates, et, tel un Tauren nain ayant buté ses dix premières libellules... Il passe niveau 2, et je peux lui ajouter un gros rayon laser.

0:17
Certaines frégates permettent de coloniser des nouvelles planètes. Ici, c'est... un astéroïde que je viens de coloniser. Ce sont les colons qui vont être heureux! Chaque planète assimilée permet de récolter trois types de ressources: le métal et le crystal, récoltés en orbite, et des crédits, dépendant du niveau de population. Inutile de préciser que ce rocher pourri ne va pas me rapporter des masses de crédits.

0:23 Difficile d'obtenir un setup correct pour la caméra. Avec le zoom maximal, les vaisseaux sont (assez) jolis, même si fort carrés, mais de toute manière c'est injouable. En diminuant le zoom, on arrive vite à un amas de pixels où chaque point représente une frégate... Il va falloir se faire la main.

0:29 Je termine ce sympathique premier tutorial en bombardant, depuis l'espace, une planète jusqu'à amener sa population à 0! Ca c'est la classe!

0:32
Le deuxième tutorial aborde la recherche et la production. La recherche se divise en 4 arbres assez touffus: la recherche militaire, la recherche civile, la recherche de flotte (permettant d'agrandir celle-ci), et les artifacts. Ce qui fait plaisir, c'est que les arbres sont différents suivant les races. Chaque recherche a un coût (crédits, métal, crystal... et temps), cela laisse présager de jolis casse-têtes...

0:38 Je pinaille, car l'ensemble est plaisant... Mais je trouve un peu dommage que, quand je suis dans l'écran de création de vaisseaux, ceux que je n'ai pas encore recherché apparaissent déjà en grisé. Idem pour les arbres de recherche, tout est déjà affiché à l'avance. Ca fait un peu gros spoiler, je préfèrerais évoluer un peu dans le flou...

0:40 Tiens, je viens de remarquer que je jeu est en 2D, en fait. On peut faire tourner la caméra en 3D, mais la surface de jeu, elle, est plate, comme je vous le dis. Dans un sens, c'est peut-être pas plus mal, car la complexité est déjà bien in da house, mais c'est un truc à faire chialer un puriste...

0:42 J'ai tout bien pigé. Un troisième tuto rapide sur l'interface m'apprend qu'il va falloir jouer avec CTRL, ALT et tout le saint bazar. Les chances d'une adaptation console sont assez minces.

0:44 Je laisse de côté le dernier tuto, pour attaquer le mode solo. Y a pas de campagne, juste des scénarios!? C'est assez navrant, étant donné tout le background élaboré derrière ces trois races... Bon, prenons le premier scénario, Quick Strike, en mode normal.

0:46 Je débute avec une planète, quelques navires de guerre... et pas d'objectif à accomplir!? Bon, j'imagine que je dois simplement tout buter? Je construis quelques frégates, tout en construisant une plateforme permettant de créer des Capital Ships.

0:49 Aaargh! Maintenant, je ne peux plus fabriquer de Capital Ship, ma flotte est déjà trop grosse. Je ne vais quand même pas bousiller des vaisseaux fabriqués il y a deux minutes à peine, juste pour faire de la place...

0:53 Premier combat, contre des Advents. Fatalement, sans gros vaisseau, je me fais bien laminer la gueule. La bonne nouvelle, c'est que maintenant, j'ai plus de flotte, donc y a de la place pour un Capital Ship!

0:59 Ok, j'avais légèrement perdu de vue qu'on peut faire des recherches pour augmenter sa flotte... 30 secondes plus tard, j'ai de la place pour 3 Capital Ships et une palanquée de frégates. Nounet, super-stratège...

1:04 Evidemment, il est un peu tard, et les flottes Advent déferlent sur ma planète... C'est la fin! Mais maintenant, je sais comment débuter la partie: ça va chier!(*)


Vais-je continuer à y jouer?Oui.

Pourquoi? La complexité (combats, recherche, stratégie, exploration, allocation de ressources) est à peine effleurée dans cette première heure, mais on sent que les mécanismes en place vont nous faire du bien. Dommage qu'aucune campagne solo ne soit disponible... Une extension est en préparation, et elle devrait combler ce manque. J'attends!

La version française étant apparemment bâclée, je ne peux que conseiller la version US, disponible en téléchargement sur le site officiel pour à peine 40$ (45$ en on a une version boîte EN PLUS). Je vous fais pas l'affront de vous rappeler le prix du dollar.

(*) Quatre tentatives plus tard, je n'ai toujours pas réussi ce maudit scénario en Normal. Grrrr...

dimanche 3 août 2008

En bref: épines, spin et pin's...

Bon, avant de reprendre un rythme de tests normal (y a notamment Smash Bros Brawl et Sins of a Solar Empire qui attendent patiemment de passer à la moulinette), je voulais encore juste vous parler des deux jeux qui, entre deux verres de Troussepinette (*), ont ensoleillé mon mois de juillet.

Vous n'aurez cependant pas droit aux tests classiques en une heure, mais j'ai une excuse: pour le premier jeu, faisant preuve d'une rigueur journalistique inédite, sauf peut-être dans certains couloirs de notre fleuron national,... euh... j'ai pas pris de notes. Ben ouais, c'est les vacances, merde!

Pour le second jeu, oops!, mes notes, traitées avec le même égard que les premiers dessins du petit, traînent quelque part dans une décharge vendéenne, ma prose régalant à n'en point douter les mouches scatophages locales. C'est toujours ça de pris.

Pas de notes, pas de test. Easy, a priori. No soucaïlle, comme dirait miss Kleerekooper-Fefeu (ouais, des fois, un pseudo, ça aide). Mais bon, contrairement à cette sombre crasse d'Echochrome, ces deux jeux m'ont chacun bouffé plus d'une vingtaine d'heures le mois passé. Ca vaut bien quelques lignes...


C'est l'été, faites du sport: Top Spin 3. (XBOX 360)

Annoncé comme une véritable simulation difficile d'accès, je peux vous garantir qu'effectivement, les français de Pam Studios (super nom, les gars) ne se sont pas foutus de notre gueule. Au début, c'est une catastrophe, au point de me dire qu'en fait, je joue nettement mieux en vrai que sur console (et c'est pas rien de le dire....)! Après quelques heures d'entraînement dans les nombreux et indispensables tutorials, ça commence à rentrer. Et le plaisir de se voir lentement progresser est intense!

Graphiquement, les arènes sont assez superbes. Sur le circuit du Grand Chelem, seul Wimbledon manque à l'appel, et il y a beaucoup de terrains secondaires, réels ou fictifs, qui sont tous impressionnants. Le jeu propose une dizaine des joueurs de chaque sexe, plus Amélie Mauresmo, dont la modélisation n'est pas sans rappeler les travelos brésiliens du bois de Boulogne. Du beau travail, donc. En outre, les graphistes ont doté la monégasque Justine Henin-Hardenne d'une poitrine respectable. C'est très gentil pour elle, merci.

Les joueuses qui ont l'habitude de gueuler en plaçant leurs coups font de même ici, donc un conseil d'ami: avant d'entamer un match Sharapova-Seles, baissez le volume d'un cran pour éviter de devoir expliquer à votre copine/femme/mère furax que vous n'étiez pas en train de vous mater Crazy Lesbo Chicks 6 en douce...

Mais vous laisserez vite tomber les petits matches entre célébrités, pour entamer l'exigeant mode Carrière. Tel un perso de jeu de rôle, votre joueur commence avec des stats de merde (Coup droit, revers, service, vitesse, puissance...), et chaque victoire vous rapporte quelques points d'expérience à répartir comme vous le sentez. Si vous terminez dans le Top 3 du circuit amateur, vous pourrez enfin accéder au circuit pro, affronter Roddick et Federer, et essayer d'atteindre la première place.

Mais cela demande pas mal de temps! Après une quinzaine d'heures de jeu, j'ai atteint le mode pro, mais je me fais toujours éclater par Federer, ma bête noire. Pas moyen de déployer contre lui mon service-volée bien bourrin. Y a encore du boulot...

Pour le jeu en ligne, les matches se font avec les joueurs créés en mode carrière, et c'est pour le moins un choix discutable: tant que vous n'avez pas de joueur au top, vous allez vous faire laminer. Aujourd'hui, après vingt heures passées en mode carrière, mon joueur est de niveau 60 (la moyenne arithmétique des huit stats), et tous les adversaires rencontrés sur le XBOX Live étaient de niveau 70 ou plus. Bref, ils courent plus vite, frappent plus fort, et ils vous mettent une double roue de bicyclette en 15 minutes. Super. Je reviendrai dans vingt heures.


En résumé, malgré un mode online de requins, Top Spin 3 est vraiment motivant et excitant si vous aimez souffrir un peu pour arriver à quelque chose. Ce n'est pas un truc à la Wii Sports qu'on sort une fois par trimestre entre potes, mais un vrai long jeu pour passionnés.


Juillet, c'est aussi le mois des soldes: The World Ends With You (DS).

Si on m'avait dit que je passerais mes vacances à acheter des pin's et un max de fringues dans un jeu DS... Lea fait du shopping? Non, The World Ends With You, un J-RPG au scénario inepte et plus insipide qu'une rame de bâtons de Surimi. Sus aux pléonasmes: un J-RPG, quoi.

Vous êtes un ado, apparemment décédé près de Shibuya Station, Tokyo, et qui peut revivre s'il remporte un jeu grandeur nature s'étalant sur une semaine. J'ai du mal à décrire posément le grand n'importe quoi qui entoure cette idée de base, entre les personnages mièvres, les rebondissements à deux balles et surtout l'interminable logorrhée qui parsème chacun des chapitres du jeu.

Alors quoi? C'est nul, donc? Et bien non, c'est même plutôt réussi, grâce à un système de combats unique et à une profusion de mécanismes de jeu qui viennent progressivement enrichir l'expérience.

Ca marche comment? Comme seule arme, vous avez... des pin's. Ouais. C'est votre arme. Ca claque, hein? Heureusement, il y en a plus de 200 différents, et lors des combats, chaque pin's demande une utilisation précise au stylet. Certains foutent le feu aux ennemis si on les frotte, d'autres nécessitent de tracer de petits coups précis sur une zone vide, ou une grande ligne verticale, ou... ou... A chaque pin's son incantation propre, ses effets et son évolution. Car plus on utilise un pin's précis, plus il s'améliore.

En outre, tout en livrant des combats au stylet sur l'écran tactile, il faut aussi suivre le combat de son équipier sur l'écran du dessus. On peut le laisser se battre automatiquement, mais quand on est un homme, on le contrôle également, avec la croix directionnelle, pour essayer d'obtenir l'une ou l'autre combo dévastatrice. Gérer l'action dans les deux écrans n'est pas une mince affaire, mais j'ai vraiment accroché à ce système...

Shibuya étant apparemment un haut lieu de la mode nippone, il y a une dizaine de marque de fringues dans le jeu. Suivant le quartier où l'on se trouve, certaines marques sont adulées, d'autres détestées. Utiliser un pin's d'une de ces marques apporte, selon le cas, un bonus ou un malus important, il faut donc veiller à ce qu'on porte en permanence... et avoir un arsenal élargi pour faire face à toutes les conjonctures!

Je pourrais encore parler de la nourriture, des quêtes annexes, des magasins, des pouvoirs psy des héros, ou encore de la bande-son de grande qualité mais TWEWY est un jeu où tout le plaisir est dans la découverte, alors je vais juste me la fermer, non sans vous encourager chaudement à l'essayer.



(*) Ca, c'était juste pour justifier le titre chantant de ce post...