mercredi 16 janvier 2008

Burnout Paradise



Editeur: EA
Développeur: Criterion Studios
Plateformes: PS3, XBOX 360.
Date de sortie: 24/01/2008.
Genre: Urban Racing.
Site Officiel.
Version testée: Démo XBOX 360.


Le pitch: Débloquez les 75 caisses et les 120 épreuves de Paradise City en remportant courses et cascades dans tous les coins de la ville.

Le contexte: Le monde avait autant besoin d'un nouveau jeu de bagnoles que Benoît XVI d'une boîte de capotes king size. Et pourtant, Criterion Studios nous sort des condoms pontificaux goût hostie lubrifiés à l'eau bénite Burnout Paradise, un titre qui nous promet une aire de jeu immense, extrêment détaillée et directement accessible, pour une liberté totale et un plaisir de jeu inégalé. Sans y prendre garde, on se laisserait presque emballer par ce blabla marketing qui sent des aisselles, mais depuis Halo 3, nous avons tous appris qu'un thon en lingerie fine Victoria's Secret, ça reste un thon.

Sur la XBOX 360, mon titre de référence en matière de course urbaine reste toujours ce bon vieux NFS: Most Wanted. Fastoche, y a qu'à comparer!

0:01 Le jeu se déroulant à Paradise City, j'avais un peu la trouille d'être assailli d'entrée par l'insupportable voix nasillarde de cette grande andouille pathétique (dont le nom est un anagramme d'ORAL SEX, ça m'amuse beaucoup, fatalement).
Dieu merci, la theme song est une chanson certes insipide, mais sans aucune mesure avec ce qui précède.
[mais Paradise City fait bel et bien partie de la tracklist finale, je vous aurai prévenu.]

0:02 Un logo apparaît au centre de l'écran, avec la devise latine: 'Loco Pedal Ut Metal'. Les joueurs, c'est comme avec les femmes: si tu les fais sourire, c'est déjà à moitié dans la poche.

0:04 Je reçois mon permis de conduire, et si j'avais eu une caméra XBOX, j'aurais pu y mettre ma photo... Super.

0:06 Et pour recevoir ma première caisse, on m'invite... à la casse. on me file une poubelle sans nom, et je suis prié de me rendre au garage le plus proche pour redresser la tôle. Ca commence bien.

0:09 Je me balade un peu en ville, sans trop savoir où aller, quand on m'explique que je dois m'arrêter à un feu rouge pour déclencher une mission. Ok, je trouve un feu rouge... mais la mission est désactivée dans la démo. Passionnant.

0:11 Après deux, trois autres feux rouges désactivés, je ne trouve toujours rien de fort intéressant à faire. Par contre, je commence à bien maîtriser les commandes: gâchettes pour accélérer et freiner, un bouton frein à main, un bouton turbo, rien que du classique, niveau Sacha Distel. La jauge turbo se vide au fil du temps, mais en passant dans une station-service, elle se remplit.

0:12 Graphiquement, la ville est très belle mais assez vide, en fait. Peu de trafic, et surtout, pas le moindre piéton. Ce qui me permet de rappeler que j'attends toujours une suite à Carmageddon... L'effet de vitesse est assez sympa, mais le turbo est un peu mou du genou. Probablement plus réaliste que dans NFS, en fait, mais j'étais assez fan de l'effet de flou qui accentuait grandement la sensation de rapidité extrême.

0:14 Aaah, je trouve enfin un feu rouge qui enclenche une mission. C'est une course, toute simple, à travers la ville, contre 7 adversaires. Une boussole nous indique la direction générale, et une mini-carte reprend l'ensemble des routes. On est complètement libre de choisir le chemin qu'on veut, mais mon instinct me souffle de suivre les concurrents devant moi. Trop fort.

0:16 Malgré un crash synonyme de sinistre total, je refais mon retard grâce au turbo, et je termine premier! Mais boudons un peu notre plaisir: les zig-zags des concurrents devant moi semblaient fort peu réalistes, et la manière dont j'ai 'avalé' tout le monde en fin de course me laisse un goût bizarre... (façon de parler, bande de lourdingues).

0:19 Le jeu comporte une petite vingtaine de quartiers, mais seul un d'entre eux est dispo pour la démo. Je me viande contre des gros blocs de béton bloquant l'accès à un autre quartier. Un panneau routier indique: 'Road Closed. Reopening January 2008!'

0:21 Je trouve un autre feu rouge, qui cache une autre épreuve. J'ai 1'20" pour rejoindre l'arrivée, de l'autre côté du quartier, mais cette fois-ci, pas d'adversaire sauf le chrono... Ouais, genre comme une course, mais en moins marrant.

0:23 Le temps est écoulé, et je ne suis pas à la moitié du trajet! Djûû, va falloir repérer les raccourcis.

0:32 Après dix minutes de repérages, je retente le coup... Pas beaucoup mieux!

0:34 Troisième tentative, je me paie un frontal: un ralenti détaille à merveille la tôle qui se déforme, le pare-brise qui explose... Je ne vais jamais y arriver.

0:37 Caramba, encore raté. Bon, plus trop envie de persévérer. Si c'est pour passer des heures à explorer chaque recoin dans l'espoir de trouver un petit raccourci, j'aime autant jouer à GTA et faire des trucs marrants, pas des simples chronos. J'ai repéré une épreuve 'cascades', je vais essayer ça.

0:41 Le principe semble simple: en deux minutes, il faut faire des sauts, tonneaux, et autres cascades pour un total de 50.000 points. Le tracé est libre, à moi de trouver les bons spots.

0:44 Bon, donc je devais faire 50.000 points, et je termine... à 1560. Impressionnant. En guise de cascades, j'ai juste trouvé une rampe tellement pitoyable que même les skaters cracheraient dessus. A 400 points le saut, je suis pas près de taper le hi-score...

0:48 J'ai pigé qu'il devrait y avoir moyen d'augmenter un multiplicateur, mais pas moyen d'y arriver... 4700 points cette fois-ci, parce que les accélérations turbo rapportent aussi quelques points.

0:53 Aaaah, je pense que je peux le faire! En empruntant la digue, il y a toute une série de gros sauts qui font grimper le multiplicateur. Je termine à 9920 cette fois-ci, mais j'ai perdu plein de temps à cause de ploucs qui roulent en respectant les limitations de vitesse. Faut pas s'étonner que je leur bourre dedans!

0:54 27.500! La prochaine est la bonne! J'ai trouvé un des 6 super-sauts du niveau, une grosse rampe qui devrait m'envoyer en plein milieu d'un chantier, mais je me suis écrasé contre la facade...

0:56 Assez bizarre. Quand on met le jeu en pause, l'écran passe en noir et blanc, tendance zen, et l'accompagnement sonore est un morceau classique connu. Quitte à me foutre la honte, tant pis: je connais, sans pouvoir le nommer, ce 'tube' car on l'entend souvent dans les stades de foot. Heureusement, les crédits mentionnent la Marche Trimphale de Verdi. Voilà, voilà, qui eût cru que ce bon
Giuseppe allait se les geler dans les travées du Stadio delle Alpi pour trouver l'inspiration?

1:01 Je termine en beauté en effectuant près de 110.000 points. Il suffisait de prendre tous les sauts en enfilade au bord de la plage. Mon multiplicateur, enthousiasmé par tant d'audace, grimpe à x6, ce qui simplifie la tâche.


Vais-je continuer à y jouer? Non.

Pourquoi? Ce n'est pas que Burnout Paradise soit mauvais, mais je ne le trouve pas franchement excitant non plus. Oui, il est beau, mais les trois épreuves disponibles (je ne pense pas qu'il y en ait d'autres dans la démo) m'ont laissé soit blasé, soit frustré. Ceux qui rêvent d'explorer la ville de fond en comble pour trouver tous les spots et raccourcis seront probablement aux anges. Personnellement, ça me fait plutôt chier. Et avec mon sens de l'orientation épouvantable, ce genre de liberté est nettement plus fatiguant que grisant. Donc, pas pour moi, merci, mais vous pouvez toujours tenter le coup.

5 commentaires:

Neoclint a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
Neoclint a dit…

c'est marrant comme tu décris le jeu, façon blasé.
mais si on suit ton raisonnement on peut dire GTA... ouais bof on tir... PES ouais bof on tape dans un ballon... ensuite je sais pas comment tu te débrouilles mais moi qui ne suit pas un maitre en jeu de voiture je gagne les contre la montre en 2 ou trois essais max... mais bon... quand lis certains de tes arguments je fini pas ne plus donner de crédit a ton avis. cf "ya de la musique classique... je m'affiche mais je connais"... mon dieu quelle profondeur...

Nounet a dit…

Hello

Ah bah non, je ne suis pas blasé de tous les jeux (on me dit même que j'ai souvent tendance à m'emballer pour un peu n'importe quoi)...

Mais ici, c'est vrai, je n'ai pas aimé la pseudo-liberté offerte par Paradise, c'est pas mon style, je préfère des jeux de course sur circuit, et en matière de courses urbaines, je préfère nettement NFS: Most Wanted.

Et le problème, en ce qui me concerne, n'est pas de recommencer 2,3 ou 10 fois une course, mais c'est qu'après une ou deux tentatives, ça ne m'amuse plus, et je n'ai plus envie de recommencer.

A l'inverse, j'ai probablement fait 20 ou 30 parties de Super Stardust avant de réussir à battre le premier boss, mais jamais je n'ai eu envie d'arrêter...

Comme je le rappelle fréquemment, mon modeste blog n'est pas un site de critiques objectives, mais juste mon avis, personnel et subjectif.

Apparemment toi Burnout t'as bien plu, et c'est tant mieux. Si tout le monde avait les mêmes goûts, le monde serait bien terne.

Masterdave a dit…

Non mais ho!
Le Grand Axl Rose n'est aucunnement une andouille... Bon c'est vrai qu'il a (un peu) perdu la tete mais bon... c'est pas une raison!
Sinon j'aime bien ton blog ^^'

Nounet a dit…

Il est mort depuis 2, 3 ans, mais ça fait plaisir quand même ;-)